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Revolver est un groupe français composé de Christophe Musset (guitare, chant), Ambroise Willome (guitare, chant) et Jeremy Arcache (violoncelle, chant).

D'abord formé de Christophe et Ambroise, le groupe se produit dans des bars parisiens dès 2004. Rejoints par le violoncelliste Jeremy Arcache en 2006, les membres de Revolver enregistrent leurs premières chansons dans un style intimiste qu'ils nomment "pop de chambre".

Contactés par Delabel, ils enregistrent en 2008 un premier album, "Music for a while", réalisé par Julien Delfaud. Sorti en juin 2009, l'album est très bien reçu et permet au groupe d'être nommé aux Victoires de la musique 2010 et de réaliser une tournée européenne puis nord-américaine.

En 2011, le groupe retourne en studio pour enregistrer un second album, Let Go, paru en mars 2012.

Discographie de Revolver

  • Pop de chambre, EP (2008)
  • Music for a While (2009)
  • Parallel lives, EP (2011)
  • Let Go (2012)

Avec « Let go », les parisiens de Revolver signent leur deuxième et dernier album à ce jour. Les montées-descentes de synthé de « Let’s Et Together » nous entraînent sur des guitares électriques qui s’harmonisent au violoncelle pour nous chanter la mélodie à plusieurs voix, il s’entend. On se calme avec la charmante ballade « The Letter » qui se promène sur une mélodie lumineuse. Avec l’enjouée « When You’re Away » on sent le printemps arriver le cœur léger. La ballade de « Still » chantée à la manière d’un crooner, laisse la mélancolie monter dans les coeurs amoureux. Le country de « 49 States » se laisse guider par un violoncelle aux accents folk. L’insolite « Parallel lives » me fait penser à « The National » mis à part le refrain qui est bien du « Revolver ». Sur « Brothers », le riff bien rock nous emmène courir sur la plage, main dans la main, cheveux aux vents. Avec la belle « My lady I » et sa douce pop, on sent l’influence d’un des fab four. La pop de chambre laisse place au groove d’une pop chaleureuse et mélancolique. Le résultat est un album constitué de douze chansons au charme séduisant entre nostalgie doucereuse et exaltation radieuse.

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Biographie de la Documentation de Radio France, mars 2012.

Velvet Revolver

On peut dire que l'histoire de Velvet Revolver commence en 2002 lorsque les trois ex-Guns N'Roses, Slash (guitariste soliste), Duff McKagan (basse) et Matt Sorum (batterie) participent à un concert en la mémoire de leur ami Randy Castillo (Ozzy Osbourne, Mötley Crüe).

Là les trois comparses se rendent compte que l'alchimie fonctionne toujours et décident du coup décident de rejouer ensemble sous le nom de 'The Project'. Peu de temps après Dave Kushner (Wasted Youth, Suicidal Tendencies, Infectious Grooves...), un ancien camarade de lycée de Slash et guitariste de Duff, rejoint l'aventure et la phase de composition débute.

Mais le groupe est toujours sans chanteur et entame alors une longue série d'auditions qui ne donnèrent pas grand chose. Plus de 500 chanteurs ont été passés au crible, dont Sebastian Bach (Skid Row), Kelly Shaefer (Neurotica) et même Mike Patton (Faith No More). Tout ceci ne débouchant sur rien Duff rentre alors en contact avec Scott Weiland, fraîchement désintoxiqué et séparé des Stone Temple Pilots. Weiland correspond au leader charismatique que les autres cherchaient en vain, et rejoint le groupe en 2003 qui prend alors le nom de 'Reloaded', autre nom temporaire puisque le groupe changea vite pour Velvet Revolver.

Le groupe enregistre alors Money, une reprise de Pink Floyd pour le film The Italian Job. Peu de temps après Velvet Revolver sort le titre Set Me Free pour la bande originale de The Hulk, titre qui figure également sur l'album Contraband sorti en Août 2004. L'album cartonne, atteignant vite la première place des charts un peu partout.

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L'influence de Revolver des Beatles

Cela paraît incroyable, mais il a failli ne pas y avoir de disque des Beatles dans cette rétrospective Benzine des années 60 ! Trop évidente sans doute, la discographie des Fab Four représenterait tellement l’essence de cette décennie-là qu’elle en deviendrait comme le papier peint dans une maison habitée trop longtemps : invisible ?

Et puis chacun d’entre nous avait sa préférence : Rubber Soul, Sergeant’s Pepper, le double blanc, Abbey Road… Pas de consensus possible. Mais finalement, j’ai levé le doigt et dit que je me battrais pour que Revolver fasse partie de nos 20 albums célébrés dans ces pages. Pas parce que c’est là un album qui a longtemps figuré en pole position dans les listes des plus grands disques de Rock de tous les temps, mais parce que c’est celui que JE préfère des Beatles. Et parce que, plus important, c’est celui qui a établi mon goût « définitif » pour la musique psyché, qui guide aujourd’hui encore, presque 60 ans plus tard, mes passions musicales. Plus que Sergeant Pepper ? Oui, bien plus.

Car Revolver a au moins 8 chansons exceptionnelles sur les 14 qu’il contient, alors que son successeur bariolé ne propose, à mes oreilles, qu’une triste paire de chefs d’œuvre, le reste me semblant grandement surestimé (j’attends les commentaires furieux !).

Tout le monde sait tout, bien entendu, à propos de la genèse de Revolver : l’abandon des concerts, rendus impossibles par la Beatlesmania comme par la haine provoquée chez les fanatiques religieux du monde entier par la célébrité et les « mœurs dissolues » des quatre jeunes gens de moins en moins « propres sur eux » ; la plongée enthousiaste dans le monde de la drogue, qui fait de Revolver, bien plus que ça ne sera le cas dans Sergeant Pepper, une célébration hallucinée de la consommation de stupéfiants ; le désir d’expérimenter au maximum en studio, sous la houlette quand même de George Martin et de son génial nouveau bras droit, Geoff Emmerick, de manière à faire sonner les instruments comme ils n’ont encore jamais sonné ; l’effacement déjà entamé de Lennon (I’m only sleeping, tu parles…), mais qui ne l’empêche pas de conclure l’album par l’une de ses toutes meilleures chansons, Tomorrow Never Knows, complainte existentielle perturbante posée sur des drones orientalisants ; l’intérêt croissant de George Harrison pour la musique indienne, magnifiquement intégrée ici dans l’approche musicale du groupe ; le début de la prépondérance de McCartney et sa culture musicale « classique », alignant ici merveille après merveille ; le fait que même Ringo Starr obtienne ici un tube planétaire avec Yellow Submarine, une chanson enfantine pas loin d’être stupide, mais qui se révèle finalement merveilleuse ; etc.

Chaque chanson - ou presque - est fraîche, surprenante, tout en étant immédiatement mémorisable.

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Les textes sont souvent magistraux : on a parlé de Nowhere Man, qui permettra dans les années qui suivront à Gotlib de multiplier les gags dans sa Rubrique à Brac, mais quelle maturité de la part de Paul quand il dépeint la tristesse de la vie conjugale dans le sublime For No One, ou, bien entendu, quand il imagine la vie gâchée d’Eleanor Rigby (chantée sur les cordes sublimes imaginées par George Martin) !

Mais tout cela a été détaillé, analysé, des milliers de fois, et est désormais disponible sur le Net, à la disposition de quiconque voudrait savoir comment on fait pour créer un CHEF D’OEUVRE MUSICAL absolu.

Sauf que, bien entendu, personne n’y est arrivé depuis, tout au moins à ce niveau-là.

Sauf que, surtout, les médailles, les célébrations, les honneurs, et même tout l’argent gagné grâce au succès, n’ont aucune valeur réelle : ce qui compte c’est que - tout au moins on l’espère - il puisse y avoir, n’importe où sur terre, un enfant qui découvre, seul(e) dans sa chambre ou dans sa tête (avec ses écouteurs posés sur ses oreilles) cette musique-là, et qui réalise alors qu’il n’y a absolument aucune limite à la créativité.

Rééditions

Et une énième réédition pour les icônes de Liverpool. À l’automne, le célébrissime Revolver des Beatles, qui compte quelques indémodables comme Yellow Submarine, Taxman ou Eleanor Rigby, ressortira dans une édition deluxe. Cette nouvelle version de Revolver s’inscrit dans une longue série de rééditions de la discographie des Beatles. En 2017, Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band avait déjà été réédité à l’occasion de son 50ème anniversaire. En 2018, c’était au tour du fameux “White Album” de ressortir, puis à Abbey Road de faire peau neuve l’année suivante. Et l’année dernière, Let It Be revenait dans les bacs.

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