Dans la soirée du 31 août 1964, un désastre se produisit. Suite au sabotage, le pays aurait été complètement coupé du reste du monde.
Raison de rumeurs de complot, était déjà nerveuse. Le régime ne tarda pas à réagir. Le gouvernement continua son offensive.
Sur Niamey, la vague d’arrestations atteignait la capitale. Le Nigeria commençait à y faire monter la tension politique. Les alliés nigérians subissaient une pression croissante.
Le leadership se sentait poussé à accélérer son plan d’attaque. Toutes les unités reçurent le feu vert. Les hostilités avaient alors déjà éclaté.
Mais surtout, la déclaration devait soulever le peuple. Le peuple à se joindre au Sawaba. D’ailleurs, la doctrine chinoise à la guérilla tendait à gagner d’abord la paysannerie. La connaissance des campagnes était une condition objective de la victoire.
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Il y avait une zone « Sud », « Ouest » et « Nord ». Des sympathisants du Sawaba à contacter au cours de l’infiltration. Les lignes téléphoniques et les dépôts de carburant de Shell et de Mobil Oil. Devaient aussi chercher à réduire au silence Radio Niger.
Le nombre total d’unités de commandos atteignait le chiffre de 35. Afin de passer inaperçu aussi longtemps que possible. L’instruction venait personnellement de Bakary. L’interdiction de tirer « sur le peuple » et d'ouvrir le feu sur les paysans du cru était une instruction claire.
Certains des hommes avaient peur. Les autres furent arrêtés. Le 3 octobre pour la région de Say. Attestant de la planification militaire du Sawaba.
Le 5 octobre, un autre maquisard était tué. Les hommes à se séparer. Le commando était au menu des conversations.
Le gouvernement avait pris des mesures. La frontière nigériane. Les hommes de Dandouna devenaient inquiets. Ils résolurent de s’emparer du village. La région de Bosso, tout ne se passait pas comme prévu. Le peuple aux commandos.
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La situation soudain bien plus compliquée que prévu. Du 15, peut-être quelques jours plus tard. Les patrouilles. La frontière. La frontière. Des munitions.
Les événements qui suivirent doivent être replacés dans un contexte politique et social particulier. En effet, la situation dans le pays, marquée par diverses tensions et fissures, était déjà nerveuse en raison de rumeurs de complot. Le mouvement de Bakary et le Sawaba étaient au centre de ces tensions.
Le Sawaba, confronté à une répression et une exploitation croissantes, cherchait à soulever le peuple. La stratégie du Sawaba, influencée par des doctrines politiques de 1961-1962 et des ambitions révolutionnaires, visait à établir une « guerre du peuple ». L’importance du soutien populaire était cruciale pour le succès de leurs opérations.
Les préparatifs pour l’assaut étaient méticuleux. Le Dahomey apporta son aide de plusieurs manières, facilitant le passage des commandos à travers son territoire. Les commandos, venant de divers horizons, se regroupaient au Dahomey avant de rejoindre leurs zones d’opération. La logistique de l’opération était très au point, avec des requêtes détaillées d’assistance logistique.
La stratégie du Sawaba était d’initier une insurrection populaire contre la ligue franco-RDA. La prise très rapide de la capitale était un objectif clé. Les opérations étaient divisées en zones : Sud, Ouest et Nord. Les commandos devaient paralyser la mobilité du régime en ciblant les infrastructures clés telles que les lignes téléphoniques et les dépôts de carburant. L’interdiction de tirer sur le peuple reflétait une volonté de ne pas aliéner la population.
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Les hostilités avaient déjà éclaté lorsque toutes les unités reçurent le feu vert. Les commandos, souvent mal équipés, utilisaient des armes de fabrication locale et des fusils de chasse. Certains des hommes avaient peur, et les premiers affrontements avec les forces gouvernementales eurent lieu près de la frontière. La situation devint rapidement compliquée, avec des arrestations et des patrouilles intensifiées.
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