Les carabines à levier sous garde, héritées du Far West, continuent de séduire les tireurs et chasseurs du monde entier. Elles sont intemporelles, stylées et toujours efficaces. Mais avec tous les modèles sur le marché, comment choisir la meilleure ?
Dans cet article, on va plonger dans l’univers de ces armes mythiques, voir ce qu’elles valent vraiment et surtout, vous aider à trouver celle qui vous conviendra le mieux.
La carabine à levier sous garde n’est pas juste une relique d’un autre temps :
Avec autant de modèles sur le marché, trouver la bonne levier sous garde, c’est un peu comme choisir la meilleure moto vintage : il faut savoir ce qu’on veut, ce qu’on attend en termes de performance, et surtout, ce qui correspond à son usage. Alors, comment bien choisir ? On passe en revue les critères essentiels et les meilleures marques ! Un bon canon et des organes de visée efficaces sont essentiels.
Les carabines à levier sous garde ont traversé les siècles sans prendre une ride. En 2024, elles sont toujours autant appréciées des tireurs et chasseurs. Dans ce comparatif, on passe au crible les modèles les plus populaires pour vous aider à trouver celle qui vous convient vraiment.
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La Winchester 1894, c’est l’icône ultime des carabines à levier sous garde, une légende vivante.
Verdict : La Winchester 1894 reste un must-have pour ceux qui veulent une levier sous garde authentique, fiable et efficace.
Verdict : Pour la chasse, la Marlin 336 est un excellent choix.
Les carabines Henry, c’est le raffinement à l’américaine.
Verdict : La Henry Big Boy est faite pour ceux qui veulent une levier sous garde au look rétro, ultra-bien finie et agréable à tirer.
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La Browning BLR est une levier sous garde un peu différente des autres.
La nouveauté 2024 qui fait parler d’elle !
Verdict : La Smith & Wesson 1854 s’adresse aux tireurs qui veulent une levier sous garde moderne, puissante et prête à être customisée.
Smith & Wesson frappe fort avec sa première carabine à levier sous garde ! La 1854 en .44 Magnum apporte un vent de modernité tout en respectant les codes du western classique. Dans cette section, on décortique ses caractéristiques, on analyse ses performances sur le terrain, et on la compare aux modèles mythiques du marché.
La Smith & Wesson 1854 se distingue par un design mêlant tradition et modernité.
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Les amateurs et possesseurs de carabines 22 long rifle sont nombreux en France. C'est souvent l'arme avec laquelle on fait ses premiers vrais tirs après la carabine à air comprimé ! Au stand de tir ou dans certaines grandes propriétés, lorsque les conditions de sécurité le permettent, il faut reconnaitre qu'il est vraiment plaisant d'utiliser ces carabines.
Marlin nous propose une jolie arme rayée à verrou, la XT-22 RZ que Rivolier, l'importateur en France, propose en pack avec des accessoires sympas : une petite lunette de tir de loisir Optima 3-9x32, un bipied Remington pour bien stabiliser la visée et un modérateur de son que nous n'avons pas reçu lors de ce test mais il est en carbone et il est bien fini pour l'avoir vu chez l'importateur !
C'est en polymère noir que la crosse de cette carabine 22 LR est fabriquée. Elle est bien moulée, sans trace externes de collage. Il n'y a pas de plaque de couche souple, c'est un sabot en polymère dur qui termine cette crosse, dommage. Non pas pour le recul mais pour la tenue à l'épaule contre le gilet de tir. Cette plaque est toutefois assez arrondie et se cale bien contre l'épaule. La poignée pistolet est de bonne taille et tient bien dans la main. Un moulage texturé améliore le grip à cet endroit. La crosse mesure 35,5 cm de la queue de détente à l'arrière de la plaque de couche, une taille raisonnable pour tous les tireurs. Cette crosse sonne un peu creux, seul bémol qualitatif et non technique !
Par rapport aux T-Bolt Browning et T1X de Tikka que j'ai déjà testées, cette culasse de Marlin est assez longue (16,5 cm). Elle est en acier bien sûr et semble très robuste. On voit nettement à l'avant les lames de l'extracteur et celle qui va pousser la douille tirée sur le côté pour l'éjecter. La noix de culasse est assez proéminente à l'arrière et l'on peut voir un indicateur visuel rouge d'armement, bien dégagé et visible lorsque la carabine est armée. La culasse s'insère et s'ôte en appuyant simplement sur la queue de détente.
Le poussoir de sureté est placé à l'arrière droit du boitier de culasse, au-dessus du pontet. Il est bien accessible et se manœuvre sans point dur. Il y a deux positions, sureté ou prête à faire feu.
Le boitier de culasse est confectionné en acier, bronzé noir. Il mesure 16,8 cm de longueur. Il est fixé à la crosse synthétique par deux vis à tête six pans à l'avant du pontet et juste devant le chargeur amovible.
Le dessus du boitier de culasse comporte un rail de 11 mm pour l'installation rapide et fiable de montages pour optiques de tir. La carabine était livrée avec deux embases de montages type Weaver.
C'est un bloc détente Pro-Fire® Adjustable trigger qui équipe cette carabine XT-22 RZ de Marlin. La queue de détente comporte une pédale de sécurité au centre de cette dernière. Ce système bloque la queue de détente si elle n'est actionnée dans son ensemble, délibérément. On peut la considérer comme un élément de sureté supplémentaire… Mais c'est limite sur le terrain. De nombreuses armes de poing de service en sont équipées pour limiter les risques lors du dégainé de l'arme. Pour une carabine de tir c'est plus étonnant… Mais aux Etats Unis, la sécurité est importante ou tout du moins le fait que les marques d'armes à feu mentionnent partout qu'une arme est dangereuse, histoire de se couvrir en cas de mauvaise utilisation. Malgré tout cette queue de détente à l'avantage de se comporter comme un modèle à bossette puisqu'il faut déjà appuyer sur la partie centrale qui oppose une petite résistance avant d'entrer en contact avec la queue de détente qui va libérer le mécanisme. Le doigt est donc bien préparé à l'appui final avec cette petite course précédente. Les poids de départs sont réglables entre 1,1 et 2,7 kg.
Le chargeur métallique contient sept cartouches en pile droite. La planchette élévatrice est peinte en orange vif afin de signaler qu'il est vide. Il s'insère aisément dans le puit de chargeur situé devant le pontet. Une pédale métallique très simple tient le chargeur en place.
Marlin équipe ses armes 22 Long Rifle d'un canon Micro-Groove comprenant 16 rayures d'un pas de 1 :16. C'est assez rare, nous verrons sur le terrain si cela améliore la précision. Le canon mesure 1,9 cm de diamètre, il est en acier bronzé noir et mesure 22'', soit presque 56 cm. L'extrémité de ce canon est filetée au pas de ½-20. Une bague métallique amovible quadrillée coiffe ce filetage.
Reçu en pièce détachée, j'ai assemblé ce pack. J'ai dévissé les embases de montage de la carabine pour fixer le montage et la lunette Optima. J'ai ensuite fixé le bipied Remington sur l'anneau de grenadière du devant de la carabine. Le tout n'a pas pris une heure ! J'ai rapidement pré réglé la lunette en ôtant la culasse de l'arme et en amenant le réticule sur un point visible au travers du canon.
A 40 m la cible est bien petite, même à grossissement 9 et le réticule pourtant fin montre ses limites pour bien centrer les tirs. J'avais encore en test une lunette 3-9x40 Nikkosttirling avec un réticule plus fin. J'ai eu le loisir de tirer de nombreuses cartouches dans cette carabine assez agréable à manier. Le seul bémol va au réarmement. Le levier de culasse est de bonne taille mais la fermeture de la culasse est un peu rugueux, qui plus est car j'étais confortablement installé sur les sacs de tirs ! Debout à bras francs la sensation n'est pas la même. Et en plus j'ai encore en mémoire le maniement de la culasse de la X-Bolt de Browning très fluide.
Le chargeur s'approvisionne bien. Le ressort sous la planchette d'élévation est toutefois puissant et l'insertion des dernières cartouches demande de forcer un peu. Un petit levier à l'image des chargeurs des pistolets Buck Mark de Browning serait le bienvenu ! Il n'empêche que cette Marlin a de bons atouts, de prix bien sûr mais aussi de précision. Les tireurs chevronnés pourront changer de modèle de lunette pour un autre disposant d'un réticule plus fin.
En fin de compte, le choix dépend de vos préférences personnelles, de votre budget et de l'utilisation que vous comptez en faire. Prenez le temps de comparer les différents modèles et de lire les avis des utilisateurs avant de prendre votre décision.
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