L'idée n’est pas de montrer la supériorité technologique des Français en matière d’armes légère, mais de tordre le coup à l’image d’une armée digne d’un autre siècle en 1939-1940. Elle est même mieux équipée que celle de 1918 pour les armes légères.
Le MAC 24/29 est un fusil-mitrailleur français conçu en 1924 par la Manufacture d'Armes de Châtellerault.
Cette manufacture d'armes est créée par ordonnance royale du 14 juillet 1819 pour produire des armes blanches. Les travaux de construction débutent en 1820 sous la direction de M. Ledard et M. Guillebon par le bâtiment d'administration, cinq ateliers sur le bord de la Vienne et des logements d'ouvriers dans la partie nord (le bâtiment 137 porte la date 1821). À partir des années 1850 y sont fabriquées des armes à feu, puis du matériel d'artillerie et des missiles.
L'introduction de nouveaux procédés mécaniques de fabrication et l'augmentation des effectifs entre 1830 et 1880 entraînent la transformation et la construction de nombreux ateliers. Entre 1886 et 1891, pour la fabrication du fusil Lebel, de nombreux bâtiments sont démolis et remplacés par de nouvelles constructions (3 des cheminées datent de cette période, et les bâtiments 114 et 206 portent la date 1887). Dans les années 1950, on reconstruit les bâtiments endommagés durant la Seconde Guerre mondiale et certains ateliers vétustes, tandis que l'on en modernise d'autres. En 1844, il y a la mise en place d'une turbine Fourneyron, puis vers 1850, le remplacement de deux autres roues par des turbines.
Le FM 1924 M29 a totalement remplacé le FM 1915 dans l’infanterie et la cavalerie.
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La Résistance dispose de ce FM (fusil-mitrailleur), d'excellente qualité, mais en nombre insuffisant ; il est récupéré lors de coups de mains dans les arsenaux ou grâce à l'action du CDM (Camouflage du matériel).
Aucune unité d’infanterie de ligne n’est montée au front avec des Gras 11mm ou 8mm. Les fusils monocoups étant réservés pour la garde de bâtiments, terrains et chauffeurs. Ce sont les mêmes dispositions qu’en 14-18.
Le système Berthier 8mm, a supplanté le vénérable Lebel (sans pour autant avoir totalement pris sa place), que ce soit en métropole ou dans l’empire colonial. *De même, les Hotchkiss 1914 ont supplantées les Saint Etienne 1907T dans la cavalerie et l’infanterie.
Les Berthier M34 et les MAS36 arment toutes les DIM, DLM et DCr ainsi que presque toute la cavalerie métropolitaine. Il y a certes de gros problèmes :
Je suis aussi d’accord avec Dédé qu’une large partie de nos meilleurs fusils à répétition (Berthier M16 et M34, MAS36) a disparus corps et âmes avec l’écrasement des 1ère et 7ème Armées en Belgique, lors du mois de Mai 1940.
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Pour ¨finir: excepté l’Allemagne et l’URSS***, la plupart des pays du monde ont en dotation en septembre 1939, les mêmes fusils qu’en novembre 1918; les modèles d’entre-deux guerres étant moins nombreux en stock que ceux de la précédente guerre, à l’instar du MAS 36 en France.
Voici quelques exemples d'armement en dotation dans d'autres pays :
P.S. *comme l’a souligné EKAERGOS les Lebel se retrouvent aux mains d’unités considérées comme très peu prioritaires (Polonais, Tchèques, Régionaux, certains Coloniaux en outre-mer).**Ils réapparaitront comme par miracle, aux mains de l’Armée Nouvelle de Vichy.
La Résistance dispose d'armes d'origine, de conception, de dates différentes. L'ensemble constitue un armement hétérogène, de valeur très variable. Surtout, elle ne possède pas d'armement lourd, notamment d'une artillerie même légère.
Au 10 mai 1940, la France possédait 3 700 chars plus ou moins modernes, sans compter plusieurs milliers d'autres véhicules blindés légers, chars obsolètes ou chenillettes d'infanterie.
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Cependant, ils souffraient de :
Les unités de chars manquaient gravement de protection anti-aérienne - de DCA comme de liaison avec les escadrilles de chasse- les chars français étaient donc désarmés contre les Stukas.
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