Le MAS 49-56 CR 60 n'a jamais été fabriqué en série.
Au musée de la MAS, il existe plusieurs exemplaires de MAS 44 et 49 avec CR en alu et quelques-uns avec essais de revêtement sur la crosse. Les 49/56 CR sont ceux que l'on retrouve effectivement en plus grand nombre dans la collection.
Au début des années 2000, au moment de la fin du GIAT, les Commando-Marine avaient demandé de monter 50 exemplaires de 49/56 avec une telle crosse squelette repliable latéralement.
Le FSA avec crosse pliante identique au CR 39 est un MAS 49. L'exemplaire visible dans le bouquin de J. Huon porte le n° 39 et est en calibre .30-06 ! Il n'a pas dû passer le stade de la série pour essais.
En effet, ce n'est pas un FSA 49 mais un FSA 44, effectivement surement une arme d'essai vu le bas numéro.
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J. Huon le décrit très bien dans son livre, disant qu'on peut le considérer comme la version de présérie du MAS 49, résultant de l'application du programme du 20 octobre 1946 dont il définissait les spécifications.
Parmi ces spécifications figurent celles qu'on retrouvera sur le MAS 49 :
Au fil de mes lectures, j'ai appris que la MAS reprenait souvent les armes des essais, pour les modifier au cours de ceux-ci, selon les améliorations à apporter, ce qui est un processus normal. Il ne faut donc pas s'étonner que les prototypes et exemplaires précoces que l'on peut rencontrer soient parfois bizarres, vu les triturages qu'ils peuvent avoir subi.
Il y a quelques années j'ai vu une adaptation réglementaire mas 49/56 et crosse télescopique de AA52.
Ces photos proviennent du livre de Jean Huon ... Page 154 dans la version originale en anglais (1995), et 178 dans la réédition en français de 2003.
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Traduction à propos du MAS 49-56 calibre 7,62 NATO : " Le numéro le plus élevé retrouvé est le 205 ". Je possède le n° 247 . On lit aussi que 150 auraient été fabriqués , du 100 au 250 ; à confirmer toutefois , les auteurs se répétant à l'envie .
D'après son n°, la version en 7,62 aurait dû faire partie du même fascicule que celui en 7,5, mais comme elle n'a pas été adoptée non plus (on parle de seulement 150 exemplaires de fabriqués), les feuillets à rajouter ne sont probablement pas sortis.
Dans cette colonne il y fait référence au Fascicule et au MAT quand il existe... Et je te confirme qu'en 1960 le fascicule du MAS 49-56 CR n'existait pas alors que celui du MAS 49-56 existait !
Chose aussi fort intéressant toujours dans cette colonne "Observations", lorsque c'est une arme américaine il y a aussi la référence de la Doc américaine, le fait qu'il y a une traduction française et aussi le MAT.
Monsieur n'acceptait QUE de la munition réglementaire ou de la PPU manufacturée ! Mais dès que je lui présentais des cartouches rechargées (JO LEE) sur les étuis PPU sus-cités : refus de verrouillages en série !
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Pourtant, le rechargement s'est fait très normalement, outre les étuis PPU, amorces Ginex, ogive CamPro 147 grs sur une charge de 2,93 g de Tu 5000. LHT 73,5 mm. Éléments très classiques en somme.
Après démontage des cartouches, j'ai remonté 3 cartouches vides (pas d'amorce ni de poudre) avec les ogives serties. Et je les ai présentées plusieurs fois : même motif, même punition. Sauf que j'ai relevé que l'angle inférieur du cône de raccordement était manifestement marqué et devenu très brillant.
C'est donc à cet endroit que mes cartouches coinçaient dans chambre du FSA. Validé aussitôt au noir de fumée (en réalité un coup de feutre ...)
J'ai alors réduit de 3 à 4 dixièmes la hauteur de mon SH. J'ai remonté 3 cartouches recalibrées depuis ce SH raccourci. Bingo ! L'arme a alors accepté ces nouvelles cartouches.
J'ai pu recharger une série pour enfin régler les éléments de visée pour des tirs à 100 mètres. C'est très simple, le guidon est sur tourelle réglable H-B, et l'œilleton est réglable D-G.
Au tir, le fusil est très agréable, l'éjection se fait vers l'avant, parfois loin. Le recul est très supportable.
Prochaine étape : simbleauter la lunette.
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