Lorsque l’on pratique l’airsoft, il est essentiel d’apprendre à déterminer la puissance de sa réplique, ne serait-ce que pour s’assurer de rester dans la limite autorisée par le cadre légal français ou pour gagner en portée. Mais comment connaître cet indicateur, sachant que plusieurs éléments entrent en compte dans le calcul (puissance de la réplique, poids de la bille) ? Comment calculer cette puissance et comment la modifier en jouant sur les différents facteurs à l’œuvre ?
Dans cette discipline, la plus puissante n’est pas automatiquement la meilleure. Une distance minimale d’engagement par rapport à la cible est définie pour chaque catégorie d’équipement et d’utilisation. Pour éviter les dommages qui sont possibles tout en restant dans la limite légale d'énergie fournie aux billes, les clubs modulent souvent son maximum. Ceci est fait, comme pour le port obligatoire de lunettes ou bien d'accessoires vestimentaires, dans un but de sécurité.
Il y a du vrai et du faux là-dedans, et surtout du faux. Plus c’est gros plus c’est puissant et donc les équipements utilisables à une main nécessitent d’être boostés au maximum. Certaines répliques de poing atteignent déjà sans modification la limite légale. Ceci est valable qu’elles soient à culasse mobile ou fixe.
Les FPS (pour « feet per second ») correspondent à l’unité de mesure de la vitesse (on parle aussi de « vélocité »). Sachant qu’un pied (feet) équivaut à environ 1/3 mètre. Les mètres par seconde (m/s) sont quant à eux une variante des FPS. Utilisant le système métrique, cet indicateur est plus commode pour un airsofteur français, même si on a tendance à privilégier les FPS dans la pratique. À noter qu’une vitesse de 1 m/s correspond à environ 3,28 fps.
Les joules (J) permettent quant à eux de quantifier l’énergie. 1 joule correspond plus exactement à la quantité d’énergie délivrée par une puissance de 1 watt durant 1 seconde. L’ensemble de ces paramètres est lié. Par exemple, si l’on prend une réplique qui tire une bille de 0,20 g à une vitesse de 360 fps (ou 110 m/s), elle développera une puissance de 1,2 joule. En revanche, si cette même réplique tire une bille de 0,25 g, la vitesse de sortie descendra à 321 fps (ou 98 m/s) en raison du poids plus important de la bille.
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La première méthode consiste à utiliser un chronographe, un petit appareil muni d’un capteur interne. Pour obtenir les précieuses informations, il suffit de placer le canon dans l’orifice et de tirer quelques billes. Il est également possible de mesurer la vitesse sans chronographe, en enregistrant le bruit d’une bille tirée sur une cible située à une distance donnée.
Une réplique trop puissante pour participer à une OP ou, au contraire, pas assez pour réaliser de bonnes prestations ? D’autres modifications assez régulièrement envisagées consistent à remplacer le ressort qui gère la compression. En gardant plus de gaz pour la propulsion elle-même, on peut gagner en quantité d'énergie fournie pour un GBB.
Attention également à la modification des équipements de faible potentiel. Il est important de se souvenir que la modification d’une réplique, ou de ses accessoires, qui lui ferait dépasser les 2 joules autorisés la fait sortir de sa classification légale, qui ne couvre pas que la vente. Il devient alors une arme de 4e catégorie. Sa détention et son utilisation sont réglementées de façon beaucoup plus restrictive. On ne peut pas dans ce cas arguer des caractéristiques d’origine de son matériel.
Mais attention, s’agissant d’une modification du mécanisme, la garantie du constructeur est automatiquement annulée.
Découvrez quelques exemples de répliques airsoft populaires offrant une puissance de 2 joules :
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Certains revolvers sont vendus avec un silencieux adapté. Cela permet parfois, en se passant de cet accessoire, de rester dans la gamme maximale autorisée par le club lors d’une session donnée.
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