Particulièrement emblématique et bien ancré dans l’imaginaire collectif, le fusil à pompe jouit d’une popularité indiscutable. Largement mis en lumière au cinéma, à la télévision et dans l’univers vidéoludique, le FAP est à lui seul une institution dans le monde de l’armurerie moderne.
Appréciés des tireurs amateurs de sensations fortes et des chasseurs qui saluent sa polyvalence sur le terrain, certains fusils à pompe se sont récemment vus surclassés en arme de catégorie B à l’été 2018 pour leur présence de plus en plus fréquente dans le milieu du grand banditisme. Le fusil à pompe de catégorie C, pourra, quant à lui, être utilisé à la chasse en plus des applications sportives et ludiques de la catégorie B. Il est également particulièrement apprécié pour les applications de home défense.
Dans tous les cas, on pourra compter sur son fonctionnement sans faille grâce à son système de réarmement manuel qui le dispensera des incidents de tir que l’on peut rencontrer avec les systèmes fonctionnant par emprunt de gaz. L’autre avantage de sa mécanique simple est sa grande facilité d’utilisation, ce qui simplifiera la familiarisation du tireur avec l’arme.
Le fonctionnement à réarmement manuel du fusil à pompe étant en soi d’une grande fiabilité, vous serez sûr de disposer d’une arme fiable, peu importe la marque. Pour les marques et modèles qui mériteront votre attention, on pourra citer le Mossberg Maverick 88, le Taurus ST12, ou encore le Benelli Supernova pour les fusils à pompe de catégorie C. Pour la catégorie B, le Mossberg 590 A1, le Benelli M3 Super 90 Tactical, ou encore le Winchester SXP Extreme Defender High Capacity seront des armes de choix.
On sélectionnera ses munitions en fonction du type de tir et du canon de votre fusil à pompe. Ainsi les canons à rayures hélicoïdales seront exclusivement réservés au tir de balles monolithiques telles que les Brenneke, slugs et Sauvestre et seront donc assez spécialisés. Elles seront parfaites pour les moyens et gros gibiers et offriront une bonne précision jusqu’ à une cinquantaine de mètres et un pouvoir d’arrêt important.
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Les canons lisses ou à rayures droites dites « rayures non dispersantes » seront plus polyvalents et pourront aussi bien tirer des balles que des cartouches à grenaille ou des chevrotines. Les cartouches à grenaille seront parfaites pour le petit gibier comme le lapin ou la perdrix.
La chevrotine sera interdite à la chasse dans de nombreux départements français sauf dérogation, à moins de chasser dans les Landes ou en Corse.
Il est important de noter qu'en sous-bois et pour la bécasse, par exemple, les canons courts sont recherchés en priorité et quant aux munitions les cartouches dispersantes sont de mise. Attention aux FAP en B, n'oubliez pas qu'on est sur de la location d'arme dans cette cat, le jour où il faut la rendre ça se vend moins bien, car beaucoup de stands n'acceptent pas le calibre 12 balles et évidement pas les chevrotines 9 grains, et vu la cat tu la vendras pas à un chasseur.
En France les produits des catégories A, B, C ou D sont soumis à des règles d'achat, de port, de transport et de détention.
Les prix mentionnés sont arrondis et sont donnés à titre indicatif. Les Photos des produits peuvent présenter des différences avec les produits livrés. Textes, marques et caractéristiques non contractuels car susceptibles de changer en fonction des arrivages.
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Voici trois options à considérer :
Les fusils et carabines semi-automatique permettent une cadence de tir plus rapide. Les fusils automatiques permettent de tirer 3 coups entre chaque rechargement.
En général, le choix du calibre ou du diamètre du canon se fera en fonction du poids de l’arme. La légèreté de cette arme et le confort d’utilisation lui seront d’une grande aide. Les plus aguerris peuvent opter pour un fusil de calibre 12 qui se veut plus lourd. Cette arme limite efficacement le recul au moment du tir. Et bien évidemment, plus le canon est long, plus la portée du tir sera importante.
Outre le type de fusil, la longueur du canon figure parmi les paramètres à ne pas laisser au hasard. À titre de référence, un canon de 66cm ne convient pas pour un sauvaginier. Pour la chasse au bois, misez plutôt sur un canon de 76cm. Quant au fusil doté d’un canon de 71 cm à choke interchangeable, il est plutôt indiqué pour la chasse en plaine ou au bois. Sa polyvalence se révèle indispensable pour traquer les migrateurs. Les sauvaginiers et les huttiers privilégient aussi le canon de 76cm pour les performances qui en résultent.
Si vous avez prévu de vous initier à la chasse, sachez que l’acquisition du fusil se fera selon différents critères. Il faudra tenir compte du type de chasse, du calibre ainsi que de la taille du gibier traqué.
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Il faut savoir que les chasseurs débutants sont moins résistants, d’où l’utilité d’opter pour les fusils semi-automatiques les plus légers. Les chasseurs aguerris et plus âgés se révèlent naturellement plus endurants.
Sur le plan esthétique, le fusil semi-automatique se décline en différents matériaux, dont le bois et le synthétique. Le revêtement en plastique s’avère plus facile à entretenir. Il suffit d’un petit coup d’éponge pour le nettoyer.
Le choix d’un fusil de chasse repose sur plusieurs critères. L’arme doit en effet concorder avec la morphologie du chasseur. Pour assurer un tir rapide, la crosse doit être adaptée au gabarit du tireur. L’équilibre et le poids de l’arme demeurent aussi essentiels. Il ne faut pas oublier que vous serez amené à faire de longues marches en portant votre fusil.
La justification du choix d’un fusil semi-automatique face à un fusil à pompe (à répétition par glissière avant) est la suivante : En tant qu’amateur d’armes, nous sommes souvent victime des clichés populaires bien badass, et nous apportons malgré nous plus de valeur aux armes sur-représentées médiatiquement dans la culture audio-visuel.
La longueur du canon d’un FAP en catégorie C est trop importante (canne à pêche comme certains disent), et rend son usage peu manœuvrant en espace confiné (ouverture d’angle désépaulé, pausé sur l’épaule obligatoire. switch ambidextre complexe).
Les rayures du canon d’un FAP en catégorie C limitent de facto la polyvalence aux munitions balles/plomb (chevrotine).
La manœuvre de rechargement en tir rapide induit un désépaulé faisant perdre la précision et rend plus complexe l’usage.
Si l’idée d’un fusil à pompe reste présente à votre esprit après les éléments ci-dessus évoqués, passez à la catégorie B, elle vous permettra de retrouver les vrais avantages de cette plateforme anthologique.
La fiabilité et la polyvalence des fusils calibre 12 en semi-automatique ont bien évolué cette dernière décennie avec des système d’emprunts gaz très aboutis. Opposer cet argument de fiabilité au fusil à pompe est devenu aujourd’hui déplacé pour ceux qui connaissent vraiment les plateformes Benelli, Beretta et Mossberg.
Les opérateurs spécialistes du calibre 12 vous diront qu’il est plus opérationnel et rapide de faire du rechargement de munitions à la volée (x2, x3 et x4 pour les spécialistes) dans un magasin tubulaire, et donc d’être toujours prêt à tirer que d’utiliser des chargeurs colonnes dont le temps de rechargement est moins efficace.
Le deuxième argument et non des moindre en faveur du magasin tubulaire, est que l’on peut approvisionner à la volée différents types de munitions en fonction de la situation plutôt que de changer de chargeur.
Demandez à un chasseur ce qu’il pense des rayures ? Si la maitrise de votre gerbe de plomb est votre dada, intéressez-vous aux chokes (réducteur) sur canon lisse qui vous permettrons de modifier votre gerbe en fonction d’un usages, mais de grâce oubliez ces canons pseudo-rayés (droit, hélicoïdale, hexagonale…) qui ne sont que pouêt-pouêt et marketing pour contourner le commerce en catégorie C.
Sur les fusils semi-automatiques modernes, deux technologies s’opposent. On retrouve d’un côté les armes utilisant les gaz générés par la combustion de la poudre pour fonctionner : à emprunt de gaz, et d’un autre les fusils dont seul le recul met en fonctionnement le mécanisme : à inertie.
John Moses Browning est l’inventeur du premier fusil semi-automatique destiné à la chasse. Le fameux Browning Auto 5 est arrivé sur le marché au cours de l’année 1903. Depuis, ce sont pas moins de 4 000 000 d’unités qui se sont écoulés à travers le monde entier. Il s’agit également du premier fusil utilisant l’inertie.
Lorsque l’amorce est percutée, la poudre s’embrase et expulse bourre et plombs, cette action crée une énergie dans le boîtier de culasse qui va compresser le ressort de celle-ci, libérant la tête rotative. La culasse se déplace ensuite vers l’arrière compressant un second ressort logé dans la crosse. La cartouche tirée est expulsée et une nouvelle monte du magasin. Enfin, les ressorts se détendent, refermant la culasse et faisant tourner sa tête, le percuteur est réarmé, l’arme prête à faire feu.
Les fusils à emprunt de gaz sont nettement plus complexes. Comme leur nom l’indique, ceux-ci utilisent les gaz produits lorsque la cartouche est tirée. A l’inverse des fusils à inertie, dont la culasse est totalement libre de mouvement, celle des armes à emprunt de gaz est reliée à un piston. Ce piston prend place autour du tube magasin, s’en servant comme guide. Lorsque la cartouche est percutée, la poudre s’enflamme. Cette combustion provoque une accumulation de gaz dans la chambre du fusil. Ces gaz sont alors transférés vers le piston, l’excédent est expulsé. Le piston effectue un mouvement vers l’arrière, entrainant la culasse. La douille est éjectée, une nouvelle monte dans la chambre, les ressorts se détendent pour réarmer le mécanisme.
Les fusils de chasse à inertie dispose d’une mécanique nettement plus simple que les armes à emprunt de gaz. Le nombre de pièce est réduit, ils sont donc, de ce fait, généralement plus légers. Autre avantage, ils sont faciles à démonter et nettoyer. Parce que les frottements entre les pièces sont réduits au maximum et qu’aucun piston n’est nécessaire au fonctionnement de l’arme, les fusils à inertie ne nécessite pas un entretien très approfondi. C’est pourquoi ils sont souvent le choix privilégié des chasseurs de migrateurs.
Parce qu’ils sont plus légers et à cause du principe même de fonctionnement, les fusils semi-automatique à inertie sont plus dur avec le tireur, le recul est supérieur à une arme à emprunt de gaz. Le mécanisme ne permet pas non plus de s’adapter à la charge des munitions tirées. Les armes à inertie sont donc moins tolérantes et peuvent faillir lors du tir de petite charge. Ceci s’explique par le fait que l’énergie dégagée n’est pas suffisante pour faire fonctionner le mécanisme.
Les fusils semi-automatique à emprunt de gaz ont l’énorme avantage de « tout avaler ». Peu importe la charge de la munition, le mécanisme s’adaptera et fonctionnera sans rechigner. En revanche, à l’instar des systèmes à inertie, les armes à emprunt de gaz ont besoin de nettement plus d’attention. Les pièces mécaniques étant reliées les unes aux autres, elles ont un besoin vital d’une fluidité parfaite.
Lors de votre prochain achat d’un fusil semi-automatique, prenez en considération l’utilisation que vous en aurez. Celle-ci vous permettra de déterminer vos besoins. Gardez cependant en mémoire que peu importe le mécanisme choisi, pour que l’arme vous apporte du succès, il faut avant tout que vous soyez en confiance avec celle-ci, qu’elle vous tombe correctement.
Ce que l’on appelle le cycle de tir, c’est l’ensemble des étapes mécaniques que traverse l’arme après chaque tir. Dans la vidéo suivante, vous pourrez voir comment fonctionne un cycle de tir avec un pistolet semi-automatique Glock 19. Ce geste libère le percuteur, qui frappe l’amorce de la cartouche. L’amorce, c’est comme la mèche d’un pétard : une toute petite explosion… mais suffisante pour en déclencher une bien plus grosse.
Le tir sportif en club représente une activité enrichissante et exigeante qui attire de plus en plus d’adeptes. Parmi les différentes disciplines pratiquées, l’utilisation de fusils à pompe pour la chasse constitue l’une des pratiques les plus populaires et techniques. Les fusils à pompe possèdent des particularités techniques qui les rendent adaptés à la chasse au gibier. Les chasseurs apprécient notamment leur capacité à offrir un tir rapide et précis, indispensable pour atteindre les cibles en mouvement.
Un fusil à pompe se distingue par son système de rechargement manuel. Contrairement aux fusils semi-automatiques, où l’éjection de la cartouche usagée et le chargement de la nouvelle cartouche sont automatiques, les fusils à pompe nécessitent une action manuelle pour chaque tir. Lorsque l’utilisateur tire sur la pompe située sous le canon, cela éjecte la douille vide et charge une nouvelle munition dans la chambre. Cette opération nécessite un entraînement spécifique pour être accomplie rapidement et efficacement.
En matière de chasse, le choix du calibre est déterminant. Les fusils à pompe existent en plusieurs calibres, chacun ayant ses propriétés spécifiques. Le choix dépend du type de gibier chassé ainsi que des préférences personnelles du chasseur. Les munitions disponibles pour ces fusils varient également. On trouve des cartouches à plombs, à grenaille d’acier ou encore des balles dites « slug ».
L’un des avantages majeurs des fusils à pompe réside dans leur robustesse et durabilité. Conçus pour résister à des conditions extrêmes, ils offrent une fiabilité sans égal, critère essentiel lors des expéditions de chasse. Les fusils à pompe se distinguent aussi par leur polyvalence. Grâce à la possibilité de charger différentes munitions, un fusil peut être utilisé pour diverses situations de chasse. Qu’il faille tirer à courte distance ou toucher une cible en mouvement rapide, cette arme répond présente. De plus, les fusils à pompe sont généralement simples à entretenir, facteur non négligeable pour les chasseurs qui passent beaucoup de temps loin de toute infrastructure.
Malgré leurs nombreux atouts, les fusils à pompe demandent une maîtrise technique élevée. L’action de pomper demande de la pratique pour être parfaitement synchronisée avec le rythme de tir souhaité. D’autre part, la réglementation concernant l’utilisation des fusils à pompe varie selon les pays et même parfois les régions. Il est essentiel pour tout chasseur de se renseigner sur les lois locales afin de rester conforme et éviter toute mauvaise surprise légale.
Rejoindre un club de tir offre divers avantages inestimables pour ceux souhaitant maîtriser les fusils à pompe. Non seulement les clubs fournissent des installations adaptées pour un entraînement sécurisé, mais ils offrent également l’encadrement nécessaire pour progresser rapidement.
Les séances d’entraînement régulières sont essentielles pour développer une bonne habileté avec les fusils à pompe. Les clubs proposent souvent des sessions encadrées où les membres peuvent s’exercer dans des environnements contrôlés.
L’aide des pairs dans le club peut également favoriser l’apprentissage. En observant et en échangeant avec d’autres chasseurs expérimentés, il est possible de glaner des astuces et techniques qui accélèrent la progression. Un autre avantage majeur des clubs de tir est l’accès à un éventail large de matériel de haute qualité. Tester différents modèles de fusils à pompe avant de faire un achat définitif peut aider à définir quelles caractéristiques correspondent le mieux à ses besoins et styles de chasse.
Intégrer un club n’apporte pas seulement un cadre propice à l’entraînement technique. Cela assure également le respect des normes de sécurité. Chaque club met en place des protocoles rigoureux garantissant la manipulation sécurisée des armes et munitions.
Lorsqu’on utilise des fusils à pompe pour la chasse, il existe diverses stratégies permettant d’optimiser ses sorties sur le terrain. Chaque calibre possède ses propres avantages spécifiques pour différents types de gibier. Par exemple, les calibres plus larges comme le 12 sont idéaux pour la chasse au gros gibier en raison de leur puissant impact.
Une approche stratégique consiste à emporter différentes munitions et calibres lors des sorties de chasse. Cette préparation permet d’ajuster rapidement son approche en fonction des opportunités rencontrées. Les conditions météorologiques ont une influence notable sur l’efficacité du tir. Par vent fort, pluie ou neige, il devient plus difficile de viser avec précision. Les fusils à pompe, avec leur construction robuste, assurent de bonnes performances même dans des conditions défavorables.
Par exemple, certains animaux tendent à sortir pendant certaines heures en fonction de la température ou des précipitations. Le type de couverture végétale impacte également la chasse. Dans des zones densément boisées, un canon plus court donne souvent de meilleurs résultats en facilitant les mouvements rapides et réduisant les accrochages involontaires. Les terrains ouverts nécessitent parfois des tirs longue portée, où la puissance et la précision des calibres appropriés se révèlent cruciales.
Enfin, pour exceller dans la chasse avec des fusils à pompe, l’entraînement continuel est une nécessité incontestable. Rien ne vaut les simulations réalistes pour s’entraîner. Que ce soit des cibles mouvantes recréant les mouvements imprévisibles du gibier, ou des parcours en plein air simulant le véritable environnement de chasse, ces exercices permettent de reproduire les réflexes nécessaires sur le terrain.
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