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La jeune patineuse russe Kamila Valieva, star du patinage, a été contrôlée positive à une substance dopante durant les Jeux Olympiques de Pékin 2022.

Elle a été suspendue fin janvier 2024. Plus précisément, elle a été suspendue fin janvier.

Mais tout a volé en éclat lorsque le scandale a éclaté.

Des traces de trimétazidine, normalement utilisé pour soigner les angines de poitrine, avaient été découvertes dans ses analyses.

L’adolescente n’a jamais contesté ce résultat, tout en affirmant ne pas s’être dopée sciemment.

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Si dans un premier temps, l’Agence antidopage russe avait dispensé Kamila Valieva de sanction, le Tribunal arbitral du sport (TAS) l’a finalement punie de 4 ans de suspension, une peine rétroactive démarrant au 25 décembre 2021, date du test positif (le contrôle positif de Kamila Valieva avait été révélé après la victoire russe aux Jeux mais datant en fait de fin décembre).

Dans un rapport publié mercredi 7 février par le TAS, la jeune russe explique que ce produit interdit est probablement entré dans son organisme par erreur.

Les Explications Avancées

Autre possible explication avancée, Kamila Valieva aurait pu avoir partagé un verre, toujours avec son grand-père, qu’il aurait utilisé pour prendre ses médicaments.

Enfin, troisième piste : celle d’un sabotage délibéré.

« J’ai vu plusieurs fois par hasard qu’il écrasait ses pilules avec le couteau, les dissolvait dans un verre et les prenait.

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Selon le clan russe, c'est son grand-père qui pourrait avoir fait en sorte que la substance se retrouve dans le corps de Kamila. Il aurait pu boire quelque chose dans un verre, ayant laissé des traces de sa salive sur le verre avant que Kamila ne boive elle aussi dans ce verre.

D’après leur version, le grand-père de Kamila userait de cette molécule, utilisée pour soigner les angines de poitrine, afin de prendre soin de son cœur.

Le grand-père de Kamila vit à 40 kilomètres de la maison de l'athlète à Moscou, rapporte la presse russe.

Selon ces informations, il emmène sa petite-fille tous les jours aux séances d'entraînement ou reste parfois avec elle lorsque ses parents ne sont pas à la maison.

Les experts ne croient pas à cette version.

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La trimétazidine, un vieux produit peu ou pas utilisé actuellement, selon les experts, est disponible sous forme de comprimés pelliculés ou de solution buvable.

La mère de Kamila Valieva, Alsu Valieva, et l'avocate Anna Kozmenko, représentantes de l’athlète, testée positive à un produit interdit (trimétazidine), se sont exprimées devant le Tribunal arbitral du sport, indiquant que la concentration du produit incriminé était négligeable.

Réactions et Conséquences

Le Kremlin, qui défend la jeune fille depuis le départ - Vladimir Poutine lui a même remis une médaille - a annoncé ne pas accepter la décision du TAS.

L’Agence mondiale antidopage, en revanche, a salué la décision du TAS et ajouté que les personnes responsables de ce dopage devraient être présentées à la justice.

« Doper un enfant est impardonnable.

Lorsque l’affaire a éclaté durant les Jeux, le rôle de l’entourage de Kamila Valieva avait été mis en cause.

Son entraîneure, Eteri Tutberidze, dont les méthodes sont controversées, avait notamment été pointée du doigt pour son attitude froide alors que sa championne venait d’échouer dans l’épreuve du programme libre.

« La voir craquer sur la glace, pleurer et essayer de finir son programme était difficile.

Dans chaque mouvement, son langage corporel, on voyait le stress immense.

Elle aurait sûrement préféré quitter la glace et laisser tout cela derrière elle », avait déclaré le président du CIO, Thomas Bach.

En février 2022, lors des Jeux olympiques de Pékin, Kamila Valieva est devenue la première patineuse à réussir un quadruple saut.

À seulement 15 ans, la Russe Kamila Valieva a été sacrée championne d’Europe de patinage artistique ce samedi 15 janvier à Tallinn (Estonie).

La jeune Russe Kamila Valieva, 15 ans et dans son premier hiver en seniors, a été sacrée championne d’Europe de patinage artistique à trois semaines des Jeux olympiques de Pékin (4 au 20 février), samedi à Tallinn.

Le podium européen est 100 % russe, puisque Valieva, qui a totalisé 259,06 points, a devancé Anna Shcherbakova (237,42), championne du monde en titre et vice-championne d’Europe sortante, et Alexandra Trusova (234,36), médaillée de bronze mondial en 2021 et européen en 2020.

Valieva, forte d’une quinzaine de points d’avance après le programme court, en a parfaitement réussi deux mais a connu une réception approximative sur un troisième en ouverture d’une combinaison.

Et elle a chuté sur sa tentative de triple Axel.

Comme à son habitude, Trusova a elle multiplié les risques avec quatre tentatives de quadruples rotations mais, après deux premiers « quads » de haute volée, elle a chuté sur les deux suivants.

La décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) est tombée lundi 29 janvier.

Kamila Valieva éclate au grand jour le 7 février, lors du programme libre par équipes au Jeux olympiques d'hiver de Pékin.

Alors que personne n'avait jamais réalisé de quadruple saut lors d'une épreuve olympique, Valieva réussit la figure deux fois et décroche l'or olympique sous les couleurs du Comité olympique russe.

Mutique dans un premier temps, le CIO évoque, deux jours plus tard, "un problème juridique".

En l'absence de "progrès" du côté russe, l'Agence mondiale antidopage (AMA) prend les devants et saisit le TAS le 8 novembre.

L'agence russe antidopage se résoud finalement à communiquer... et décide de blanchir Kamila Valieva, estimant qu'elle n'avait commis "aucune faute ou négligence".

L'AMA se dit "préoccupée" par cette annonce et conteste formellement ce verdict.

Le cas Valieva est examiné une première fois par le TAS fin septembre, à Lausanne (Suisse).

À la suite de cette deuxième audience, le TAS indique que les résultats seront transmis "à la fin du mois de janvier 2024".

À peine avait-elle terminé son ultime pirouette et jeté ses bras au ciel, Kamila Valieva n’a pu retenir ses larmes.

Le relâchement, évidemment, après son programme court presque parfaitement exécuté mardi 15 février.

Contre vents et marées, contre cette méchante affaire de dopage qui fait d’elle l’objet de toutes les attentions.

Ce soulagement provisoire, sans doute la Russe l’espère-t-elle encore ce jeudi 17 février sur la patinoire de Pékin, au terme d’un programme libre qui peut lui garantir la première place.

Au sommet du classement mais pas encore en or.

Ainsi en a décidé le Comité international olympique.

Après son contrôle positif du 25 décembre 2021, notifié seulement le 8 février une fois son cou gracile déjà paré d’or (en équipes), la jeune fille (16 ans dans deux mois) a été autorisée à patiner pour l’épreuve individuelle par le Tribunal arbitral du sport (TAS), mais le CIO a annoncé que les médailles ne seraient pas attribuées si Kamila Valieva montait sur le podium.

Sauf si Kamila Valieva s’effondre lors son ultime passage sur la glace, la fête est gâchée, pour elle comme pour ses rivales.

Mais peut-être ces dernières croiseront-elles les doigts sans trop maudire la championne d’Europe en titre, sachant aussi d’où elles viennent et comment elles sont arrivées là.

Il n’est en effet pas exclu que le podium accueille ce jeudi trois élèves de la même école.

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