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Introduction

Cet article détaille le processus de fabrication de balles de fusil, en s'appuyant sur des méthodes artisanales et des techniques de rechargement. Nous aborderons la création des ogives, la préparation des amorces, le chargement de la poudre et l'assemblage final de la cartouche.

Fabrication des ogives

Les ogives peuvent être fabriquées à partir de moules faits maison ou disponibles dans le commerce. Par exemple, il existe des moules en aluminium à une cavité pour fabriquer des ogives de fusil Gras. D'autres dispositifs commerciaux permettent de dupliquer les ogives.

Les 2 ogives de droite sont des ogives de fusil gras, aussi fait maison. Youple moule, fabrication maison par un copain, dans un bloc d'alu et en 1 cavitée. D'autres dispos dans le commerce pour dupliquer l'ogive.

Préparation des amorces

Pour les amorces, on peut récupérer du carton de C50 et découper des rondelles à l'emporte-pièce de 12 mm. Ensuite, on utilise un peu de colle gel pour tous matériaux pour coller l'amorce. Il est important de noter que les amorces Berdan large rifle sont difficiles à trouver en France, surtout pour les nitro express, qui nécessitent un diamètre plus large (6.5 mm au lieu de 5.5 mm).

Pour l'amorce, récupération de carton de C50 et à l'emporte piéce de 12. Ensuite un peut de colle gel pour tous matériaux et collage de l'amorce. Amorce berdan large rifle, malheureusement on ne trouve plus en france des large rifle pour les nitro express qui sont plus large, je crois en 6.5 de diamétre au lieu de 5.5 utilisé. Elle vont trés bien aussi.

Lire aussi: Matériaux et Dimensions pour Cible d'Arbalète

Préparation du manchon de charge

La préparation du manchon de charge nécessite un tube en cuivre ou en aluminium de 12 mm de diamètre, coupé en morceaux de 9 à 10 cm de longueur. On peut utiliser un coupe-tube ou un tour pour réaliser ces coupes. Ensuite, il faut acheter un rouleau de papier craft gommé de 50 mm de largeur.

Il faut un tube soit cuivre, soit alu de 12, a couper au coupe tube ou au tour d'une longueur de 9 à 10 cm (ça te fait 10 morceaux avec 1 métre). Ensuite acheter dans un magasin de fournitures scolaire un rouleau de papier craft gommé de largeur 50 mm (souvent ils n'ont que du 48 ) mais c'est bon aussi car plus large que la piéce que tu vas coupé.

Création des patrons

Deux patrons sont nécessaires : un pour la charge et un autre pour le cône. Les dimensions pour le manchon de charge sont de 55 mm x 42 mm, tandis que pour le cône, la courbe haute mesure 88 mm, la courbe basse 65 mm, avec un creux de 4 mm au plus haut et des côtés de 31 mm.

Ensuite, il faut 2 patrons, 1 pour la charge et 1 pour faire le cône. Les dimentions sont pour le manchon de charge 55 mm x 42 mm et pour le cône , la courbe haute 88 mm, la courbe basse 65 mm avec un creux de 4 mm au plus haut, les 2 côtés 31 mm.

Assemblage du manchon de charge

Découpez le papier de 55 x 42 mm et roulez-le en serrant fort sur le mandrin. Collez le bord, ce qui crée un tube de 55 mm sur 12 mm de diamètre. Laissez le tube sur le mandrin et faites-le sortir d'environ 3 mm. Insérez la rondelle de carton avec l'amorce à l'intérieur. Coupez des entailles dans le mandrin sur la partie qui reste dehors, puis collez avec un coton-tige imbibé d'eau sur le pourtour interne. Rabattez les bords sur le carton et appuyez l'ensemble sur une table pour bien écraser et coller les bords. N'oubliez pas de faire un repère pour identifier le côté où se trouve l'amorce.

Lire aussi: Guide de Fabrication Mortier Airsoft

Découper le papier de 55 x 42 et le rouler en serrant fort sur le mandrin et coller le bord qui fait environ 3 mm ce qui fait un tube de 55 mm sur 12 de diamétre tout en le laissant sur le mandrin le faire sortir d'environ 3 mm et mettre dedans la rondelle de carton avec l'amorce, couper des entailles dans le mandrin sur la partie qui reste dehors, coller avec 1 coton tige imbibé d'eau sur le pourtour interne et rabattre les bords sur le carton, appuyer l'ensemble sur la table pour bien écraser et coller les bords et l'étui avec amorce est fait. Ne pas oublier aussi de faire un repère pour savoir de quel côté est l'amorce, sur la photo il y a une rondelle de papier patron tailleur. (j'oubliais, l'amorce doit être collée à l'envers) comme vous pouvez le voir sur la photo.

Chargement de la poudre

Mettez 3.1 cc de Suisse N° 2 et 2.8 cc de couscous fin. Au-dessus, placez une rondelle de 12 mm coupée dans un carton sous verre de brasserie pour la rigidité. Faites de même de l'autre côté, en veillant à taper sur la table avec une balle à l'intérieur pour tasser l'ensemble. Si ce n'est pas bien tassé, l'aiguille risque de pousser l'amorce au départ du coup.

Ensuite, mettre 3.1 cc de Suisse N° 2 et 2.8 cc de couscous fin, mettre au dessus une rondelle de 12 coupé dans un carton sous verre de brasserie (pour la rigidité) et faire de même de l'autre côté en prenant soin de le taper sur la table avec une balle dedans pour tasser l'ensemble car si ce n'est pas bien tassé l'aiguille va pousser l'amorce au départ du coup car rien ne l'empêchera de s'enfoncer dans la poudre sans percuter.

Assemblage final de la cartouche

Prenez une balle et un manchon à cône, et commencez à tourner avec le petit côté en haut, en partant du milieu de la balle. Serrez et collez la fin du papier gommé avec un coton-tige. Laissez sécher, puis coupez les morceaux du cône qui dépassent. Ensuite, mettez la balle, entrez le cône sur la balle et la charge, et poussez vers le bas.

Ensuite vous prennez une balle et un manchon à cône et vous commencez à tourner avec le petit côté en haut en prenant soin de commençer au milieu de la balle, bien serrer et coller toujours avec ton coton tige la fin du papier gommé et sortir la balle. Laisser sécher (ça va vite) couper les morceaux du cône qui dépassent pour que ce soit présentable (cf sur la photo le cône fini avec la balle qui est dedans mais pas encore en place).

Lire aussi: Tutoriel pistolet à eau DIY

Mesurez la cartouche, qui doit faire 74 mm. Retirez la balle avec le manchon en prenant soin de laisser la balle en place. Avec un coton-tige, mettez un peu d'eau sur le tour interne près de la balle et remontez rapidement le cône et la balle sur le manchon, en appuyant très fort. La cartouche est maintenant terminée. La longueur de 74 mm est basée sur une arme spécifique et peut varier pour d'autres chassepots.

Ensuite mettre ta balle, entrer le cône sur la balle et la charge et pousser vers le bas . Mesurer la cartouche qui doit faire 74 mm. Retirer ta balle avec le manchon en prenant soins de laisser la balle en place (il ne faut pas que la balle se désertisse du manchon, bien tenir, avec le coton tige mettre un peut d'eau sur le tour interne prés de la balle et remonter vite fait le cône et balle sur le manchon en appuyant trés fort et rapidement aussi car elle colle très vite. Voilà la cartouche est finie. La longueur de 74 mm a été pris sur mon arme et peut être qu'un autre chassepot auras une cartouche plus longue ou plus courte et là c'est facile.

Mesure précise de la cartouche

Pour une mesure précise, utilisez un torillon de bois d'un mètre de long. Fermez la culasse sans percuter et enfoncez la longueur dans le canon. Faites un trait sur le bois à la bouche du canon. Enlevez la culasse et passez une balle qui servira de référence pour cette arme. Enfoncez-la dans la chambre jusqu'à ce qu'elle bute sur les rayures. Remettez la longueur dans le canon et refaites un trait de crayon. Mesurez ensuite, et vous obtiendrez la longueur exacte de la cartouche.

Avec un torillon de bois ou longueur d'un métre, fermer la culasse sans percuter et enfoncer la longueur dans le canon, faire 1 trait sur le bois à la bouche du canon, ensuite enlever la culasse passer une balle qui te servira tout le temps pour cette arme, l'enfoncer dans la chambre jusqu'à ce qu'elle vienne en butée sur les rayures, là se faire aider par quelqu'un qui tiens la balle bien au fond et remettre ta longueur dans le canon et refaire un trait de crayon ensuite mesurer, voici la longueur exact de la cartouche .

Fabrication de cartouches à broches pour armes de poing

La fabrication de cartouches à broches pour armes de poing peut être réalisée en transformant des cartouches à percussion centrale. Cette méthode prend environ une vingtaine de minutes par cartouche.

Matériaux nécessaires

  • Pour le 7mm : Cartouches de pistolet d'alarme 8 mm K en laiton
  • Pour le 9 mm : Douilles de 9 parabellum
  • Pour le 12 mm : Douilles de 280 Remington, 7x64, 30/06, 45 ACP, etc.

Étapes de fabrication

  1. Recouper le culot au coupe-tube ou à la scie à métaux.
  2. Nettoyer et reboucher le puits d'amorce à l'étain.
  3. Ajuster le culot au tour ou à la lime.
  4. Percer le trou de passage de l'aiguille avec une fraise carbure fine ou un foret à centrer de 2 mm.
  5. Introduire une amorce et glisser l'aiguille dedans.
  6. Mettre la poudre et une balle, puis sertir.

Les aiguilles peuvent être achetées ou fabriquées à partir de clous en laiton ou de baguette de brasage.

Rechargement des cartouches à broches

Le système HC est une option pour recharger les armes à broches, mais il peut présenter des limitations, notamment avec des balles trop lourdes pour la dose de poudre. Pour le 12 mm, l'utilisation de balles rondes de .445 avec 0,9 g de PNF 2 peut améliorer les performances.

En calibre 9 mm, il est important de trouver des balles rondes de calibre .362. Pour le 7 mm, les étuis HC peuvent être fragiles et se fendre au premier tir. Il est possible d'utiliser des porte-amorces HC dans des étuis d'époque à recharger.

Considérations sur les étuis

Les étuis doivent correspondre aux dimensions des chambres de l'arme. La fabrication maison des cartouches peut être nécessaire pour garantir une compatibilité optimale.

Outillage Spalek

Les outillages Spalek, utilisés dans les années 80, étaient des précurseurs pour faire revivre ces calibres. Il est intéressant de rechercher des articles et des informations sur ces outillages pour enrichir les connaissances sur le sujet.

Nouvelles expériences et améliorations

Pour le calibre 12 mm, il est possible d'obtenir de meilleures performances en remplaçant les balles HC par des balles ogivales de calibre .44, obtenues avec un moule à balles de repro pour cap and ball. Dans les étuis recyclés de calibre .45 ACP, recoupés aux dimensions d'époque, il est possible de doser 1,2 g de PNF2.

Expertise des armes et des éléments de munition dans l'investigation criminelle

Examen d’une arme

La première étape de l’examen d’une arme à feu se fait au laboratoire et consiste à la décrire scrupuleusement l’arme. L’Ingénieur de Police Technique et Scientifique spécialisé en balistique examine l’arme et ses différentes composantes généralement à l’oeil nu et sous simple lumière blanche. Cet examen visuel va permettre au spécialiste de pouvoir répondre à quelques questions.

  • De quel type d’arme s’agit-il ? (revolver, pistolet semi-automatique, carabine, fusil d’assaut etc…)
  • Quel est le calibre nominal ?
  • Quel est le fabriquant et la marque de l’arme ?
  • Quel est le modèle ?
  • Quel est le numéro de série et poinçons visibles sur l’arme ?
  • Quelle est la capacité du chargeur ou du barillet ?
  • Quelle est la longueur du canon ?
  • Quel est l’état du canon ? (propre, graissée, présence de résidus de tirs)

La présence ou absence de poussière peut donner une indication sur le temps écoulé depuis le dernier tir. Si par exemple, la poussière est plus concentrée vers la bouche du canon que vers la culasse, on peut supposer que l’arme n’a pas été utilisée depuis un certain temps. Lors de l’examen d’une arme, l’état général du canon peut avoir une incidence sur la reproductibilité des microstries sur les projectiles lors de tirs de comparaison. Généralement, les spécialistes en armes à feu peuvent utiliser un endoscope similaire aux endoscopes chirurgicaux afin d’inspecter l’intérieur de l’arme à l’aide de fibres optiques.

  • Quelles sont les particularités de l’arme ?

L’arme présente-elle des caractéristiques d’usure avancée ? Est-ce que le canon est scié ? Le numéro de série a t-il été effacé ? Est-ce que l’arme a subi des traitements de finition particuliers ? (Inox, chromée, brillant etc…)

  • Mesure du poids de détente de l’arme (quelle est la masse nécessaire à appliquer sur la détente pour obtenir le départ du coup ?)

Cette force peut être exprimée soit en Newton (N) ou en kilogramme (Kg) et est déterminée à l’aide d’un dynamomètre. Le poids de détente est plus élevé en double action qu’en simple action. En effet, la pression à exercer sur la détente d’une arme en double action doit être plus forte afin d’armer le mécanisme de percussion jusqu’à ce que le marteau atteigne le point de décrochage et s’abatte violemment afin de provoquer la percussion. Dans le cas d’une arme tirant en simple et double action, il s’agira de mesurer ces deux forces.

  • Quel est l’état de fonctionnement de l’arme à vide ?
  • Quels sont les fonctionnements des sûretés et sécurités de l’arme (leurs nombres et positions) ?

C’est une fois toutes ces étapes réalisées qu’il faudra procéder à la détermination de la marque et du modèle de la munition sur la base du projectile et/ou de la douille et/ou de tout autre élément de munition indiciaire.

Examen des éléments balistiques

Avant toute analyse et examens comparatifs, il s’agit d’examiner et prélever les différents débris accumulés par le ou les projectiles lors de leur(s) passage(s) dans les différentes cibles (victime, vitre, tôle, porte etc.). D’ailleurs, les marques sur la tête des projectiles en plomb peuvent donner de bonnes indications quant aux supports traversés par la balle (ricochet, eau, vitre, etc.)

Après avoir récupéré l’ensemble des éléments balistiques, l’étape suivante consiste à nettoyer les projectiles et douilles dans un bac à ultrasons. Ces éléments sont alors plongés dans une solution détergente et les ultrasons produits donnent lieu à des variations de pression (compression et décompression) provoquant l’implosion de microbulles de gaz (cavitation). Ces implosions dégagent une certaine quantité d’énergie qui en frappant la surface d’un objet, arrivent à détacher des particules adhérentes. Cette technique n’est cependant pas recommandable pour les projectiles en plomb nu en raison de l’altération de ce métal sous l’effet des ultrasons. Pour le nettoyage de ce type de balle, on utilise un solvant organique (comme l’acétone par exemple). Cette technique doit être utilisée avec précaution, car le risque de dégrader le vernis éventuellement présent est important.

Pour les projectiles :

Il va s’agir de prendre en considération :

  • La masse (exprimée en grammes ou en grains)

Un grain (gr) = 0,0648 gramme (g) Un gramme (g) = 15,4324 grains (gr)

  • La forme
  • La composition du projectile - On part toujours de l’intérieur (noyau) vers l’extérieur (chemisage) du projectile.

La plupart des projectiles sont en plomb, galvanisé ou non (ex .22 LR), ou en plomb chemisé cuivre ou laiton (ex .22 Magnum). Il est également possible de déterminer si le chemisage du projectile est ferromagnétique ou non au moyen d’un aimant (les projectiles et douilles des pays de l’Est possèdent souvent un chemisage férromagnétique). Le type de chemisage (complet à base ouverte Full Metal Jacket, complet à base fermée Total Metal Jacket, partiel ou silvertip)

  • Détermination du calibre nominal - Il s’agit de mesurer le diamètre effectif du projectile (calibre réel) et la longueur de celui-ci.

Par exemple, le 9mm Parabellum a un diamètre effectif de 9mm et une longueur de 19mm (9×19)

  • Le nombre de rainures et cannelures éventuellement présentes sur le projectile.

Pour les douilles :

Il va s’agir de prendre en considération :

  • Les dimensions (diamètre de l’ouverture de la douille et longueur de la douille)
  • La forme (ogivale, pointue, à tête plate, etc.)
  • La composition (laiton, cuivre, aluminium, fer laqué etc.)
  • Le type de percussion (centrale ou annulaire)
  • Le système d’amorçage (berdan ou boxer)
  • Les inscriptions sur le culot

Il arrive très souvent que les marquages sur le culot des douilles permettent de déterminer le calibre, le fabriquant, la marque, ainsi que l’année de fabrication de la munition.

Lors du processus de chargement de l’arme et du tir, différentes opérations vont se produire. Dans le cas d’un pistolet semi-automatique, voici les différentes étapes :

  1. Introduction des cartouches dans le magasin par l’opérateur
  2. Insertion du magasin dans la crosse de l’arme
  3. Introduction de la cartouche dans la chambre à cartouche
  4. Percussion de la capsule d’amorçage de la douille par le percuteur
  5. Départ du coup de feu par la combustion de la poudre
  6. Ejection de la douille de la chambre par la fenêtre d’éjection (à l’aide de l’extracteur et éjecteur)
  7. Prise en compte d’une nouvelle cartouche dans la chambre à cartouche.

Toutes ces opérations mettent en contact des parties de l’arme (chargeur, chambre à cartouche, canon, extracteur, éjecteur, etc.) avec le projectile et la douille, ce qui produit des traces caractéristiques (Cf. vidéo).

L’étape suivante consiste enfin à examiner les différentes traces présentes sur les douilles et projectiles.

Balistique intérieure des canons

La combustion de la poudre n'est pas instantanée. Les phénomènes, notamment ceux concernant la production des gaz et leurs actions sur le projectile, sont complexes. Le problème peut néanmoins se simplifier en partie en considérant d'une part que les gaz constituent un milieu continu, à savoir qu'un élément infinitésimal (particule) de gaz contient une grande quantité de molécules et d'autre part en faisant l'hypothèse d'une densité de gaz uniforme de la culasse au culot du projectile.

Equ.

  • FG > FR : FP est positive. Le projectile est accéléré.
  • FG = FG : FP est nulle. À mesure que le projectile avance FG décroît. À un certain moment, très bref, nous avons l'égalité des forces FR et FG.
  • FG < FR : FG continuant de décroître, si le canon est suffisamment (trop) long, FR étant plus grand que FG, l'accélération devient négative. Le projectile décélère. Il sortira du canon avec une vitesse plus faible qu'elle ne l'aurait été avec un canon à la bonne longueur. À la limite, le projectile s'arrêterait dans le canon.

On a vu que notre étude débute une fois que la prise des rayures a eu lieu et qu'à partir de ce moment nous considérons les frottements comme constants. La relation ci-dessus présente l'avantage que la force moyenne* FGmoy peut être réellement calculée dès lors que l'on connait la masse du projectile, sa vitesse à la bouche et la longueur du canon.

Si l'on analyse mathématiquement l'équation 2 ou 3, on en déduit que la vitesse du projectile à la sortie de du canon est d'autant plus élevée que la pression moyenne, la section du culot du projectile et la longueur du canon sont elles-mêmes élevées.

Facteurs influençant la vitesse du projectile

Plusieurs paramètres influencent la vitesse du projectile à la bouche de l'arme :

  • Pression moyenne : Une pression plus élevée augmente la vitesse.
  • Section du culot du projectile : Une section plus grande augmente la vitesse.
  • Longueur du canon : Une longueur optimale est nécessaire, car au-delà d'un certain point, les frottements peuvent réduire la vitesse.

Quantité de mouvement et recul

La quantité de mouvement du projectile et des gaz à la bouche de l'arme sont les deux facteurs principaux intervenant dans le phénomène de recul de l'arme.

Conclusion

La fabrication et le rechargement de balles de fusil sont des processus complexes qui nécessitent une connaissance approfondie des matériaux, des techniques et des paramètres balistiques. En suivant ces étapes et en prenant les précautions nécessaires, il est possible de fabriquer des munitions de qualité pour une utilisation spécifique.

Tableau récapitulatif des calibres et poudres

Calibre Type de balle Poudre Quantité de poudre
12 mm Balle ogivale .44 PNF2 1,2 g
9 mm Balle ogivale .36 PNF2 0,7 g
12 mm (rechargement HC) Balle ronde .445 PNF2 0,9 g

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