Le tir à l'arbalète à poulies est une discipline fascinante qui requiert une connaissance approfondie de l'équipement et des techniques appropriées. Que vous soyez un débutant ou un archer expérimenté, cet article vous guidera à travers les aspects essentiels du tir à l'arbalète à poulies.
Votre arc est arrivé, vous le sortez du carton. S’il s’agit d’un kit, ils sont souvent déjà prémontés, mais si ce n’est pas cas il va falloir que vous le fassiez. Là où ça va se compliquer un peu, c’est que vous allez devoir faire les quelques réglages de base. Par défaut, les arcs à poulies arrivent toujours au maximum de la puissance.
Vérifiez tout d’abord dans la note d’information le nombre de tours MAXIMAL que vous pouvez effectuer. À l’aide de la clé, dévisser la grosse vis qui maintient les branches sur l’arc en haut comme en bas. Attention, veillez à bien desserrer du même nombre de tours en haut comme en bas.
Le tiller correspond à l’écart en cm entre la branche à sa base de la poignée et la corde. Lorsque l’on tire avec un décocheur, la prise de corde s’effectue de manière symétrique de chaque côté de la flèche. Il est essentiel que la pression exercée sur les 2 branches soit identique afin de garantir la meilleure sortie de flèche possible. A l’aide de l’équerre, mesurer la distance en haut comme en bas.
Le petit plus d’Archerie.fr : « quel que soit le cas de figure, privilégiez tout de même le serrage au desserrage pour toujours plus de sécurité.
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Si vous ne la connaissez pas encore, commencez par faire une estimation de cette dernière. Pour cela, aidez-vous de notre article de blog « C’est quoi l’allonge et comment la calculer ? Les modules sont gradués soit avec des lettres (cf. Pour régler l’allonge, rien n’est alors plus simple : il suffit de dévisser le module et de le faire glisser à la position que vous recherchez, celle correspondant à l’allonge souhaitée. Une fois cette opération réalisée sur le module du haut ET sur le module du bas, resserrez. Vérifiez ensuite si cela vous convient : une flèche sur l’arc, à l’aide de votre décocheur, tirez et venez à vos repères. Votre main doit être au contact de votre visage au niveau du maxillaire, la corde arrive au nez et le bras d’arc doit être tendu.
Le petit plus d’Archerie.fr : « souvent, l’alignement des arcs neufs est très correct. Prenez tout d’abord le temps de roder votre set corde et câbles avant d’effectuer en détail ce réglage. Il faut tirer 100-150 flèches environ pour roder votre câblage.
Synchroniser les poulies, c’est faire en sorte qu’elles arrivent en butée contre le câble en même temps. Le petit plus d’Archerie.fr : « Il est toujours préférable de vriller que de dévriller. Ce réglage est très sensible et peut se jouer au ¼ de tour. Là encore, prenez le temps de rôder votre set avant d’affiner ce réglage.
Régler la hauteur : pour ça, votre flèche doit passer au centre des trous où se visse le repose-flèche. Régler la sortie : c’est ce que l’on appelle le center shot qui est en général donné par le constructeur.
Le petit plus d’Archerie.fr : « il faut environ 8cm de cordelette à D-loop pour en faire un. Lorsque vous brûlez la cordelette, utiliser une pince plate vous permettra de donner un beau plat au bout brûlé lorsqu’il aura séché.
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Vous voilà arrivé à la dernière étape, ajuster la visette. En chasse à l’arc, la visette à élastique peut être très pratique car maintenue à un câble, elle tombera toujours en face de votre œil, même si le câblage travaille un peu (usure, changement de température…). En revanche, attention de ne pas accrocher l’élastique à une branche. « Amusez-vous bien et bon tir !
Le tir à l'arc est une discipline fascinante. Bien que je ne sois pas un expert, cela fait des années que je pratique et que je me perfectionne dans ce domaine. Je ne prétends pas fabriquer des arcs ou des cordes, mais j’ai acquis quelques compétences, notamment en fabrication de flèches en bois, même si elles volent de manière inégale. Dans cet article, je souhaite partager mon expérience d’archer, modeste certes, mais qui pourrait trouver un sens dans une approche survivaliste.
Pour ma part, j’ai découvert cette discipline il y a une quinzaine d’années, bien avant de m’intéresser au survivalisme. Ce qui m’a attiré ? La beauté des arcs, l’élégance du tir, et probablement les films de capes et d’épée de mon enfance. Robin des Bois m’a toujours semblé plus impressionnant que John Rambo… même si, au final, les deux maîtrisent l’arc ! Je n’ai jamais envisagé de pratiquer le tir à l’arc en salle, à 18 mètres, à perfectionner posture et précision pour une flèche parfaite. Nos collègues « ciblar » excellent dans cet exercice, mais ce n’était pas ce que je cherchais. J’avais envie de nature, de marche en forêt, et l’idée de simuler un tir de chasse me semblait bien plus attrayante. C’est pour cela que j’ai choisi de rejoindre un club de tir nature.
Contrairement au tir à l’arc classique que l’on voit souvent à la télévision, où l’archer reste statique, le tir nature est un parcours itinérant. Vous progressez à travers une forêt, d’une cible à l’autre, sur un total de 21 cibles. Chaque cible (ou blason) représente un animal, avec deux zones distinctes : une zone « blessée », qui couvre la quasi-totalité de l’animal, et une zone « tuée » qui délimite l’espace où se situent les organes vitaux de la bête. Il est intéressant de noter que, bien que le tir nature soit un entraînement à la chasse, très peu d’archers en clubs (environ 10 % chez nous) sont réellement chasseurs.
L’archer tire deux flèches par cible. La première rapporte plus de points que la seconde. Quand vous tirez la deuxième flèche, vous savez que vous avez tiré trop haut ou trop bas et vous pouvez corriger votre tir, c’est pourquoi elle rapporte moins de points. Pour ne pas vous faciliter le travail, vous n’allez pas tirer vos deux flèches du même endroit, sauf si vous êtes un enfant de moins de 15 ans.
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Un système de piquet vous indique les pas de tir:
Pour corser l’histoire, à partir du moment où vous avez atteint le 1er piquet, vous avez 45 secondes pour tirer vos deux flèches. Et oui… je suis d’accord, c’est trop facile ! Donc les cibles ne seront jamais à la même distance et les blasons ne sont jamais de la même taille. On tire de 5m à 40m. les cibles situées entre 5 et 10m ont une zone « tuée » assez petite et c’est un tir pas aussi facile qu’on pourrait le penser eu égard à la trajectoire d’une flèche. Les cibles à 40m nécessitent de travailler un peu la balistique, sauf peut-être pour certains arcs à poulies. Mais même à courte distance, il faut compenser : Quand une flèche sort de l’arc, elle commence par monter, avant de prendre sa trajectoire définitive. Donc quand vous tirez très près, il faut viser plus bas.
Le nombre de point variera également en fonction de la zone touchée :
Note : ce décompte varie avec les cibles 3D Personnellement, je frôle les 400 points, ce qui prouve que j’ai encore des progrès à faire ! Le tir nature se pratique également sur des cibles 3D, ce sui rend le tir encore plus réaliste… et plus cassant pour vos flèches, puisque rien n’arrête leur course si vous ratez.
Le parcours peut être plus ou moins long, plus ou moins accidenté, avec plus ou moins de relief. Si vous avez de la chance comme moi, vous évoluez dans une petite forêt alternant décente et montée.
Le tir nature requiert un matériel adapté et des compétences spécifiques. Comme précisé, les cibles sont situées à des distances variables, allant de 5 à 40 mètres, ce qui oblige l’archer à ajuster sa visée. Par exemple, les cibles proches nécessitent de viser plus bas, car une flèche monte légèrement avant de descendre vers sa trajectoire finale. L’un des premiers exercices consiste donc à trouver son « point zéro », c’est-à-dire la distance à laquelle la flèche atteint exactement le point visé sans modification de la trajectoire. Une fois ce point maîtrisé, il est plus facile d’ajuster son tir en fonction de la distance.
On mesure leur puissance en livre et leur taille en pouces : merci les anglais…
Les flèches se déclinent en bois, en fibre de carbone ou en aluminium, avec des pointes adaptées à chaque usage. Le spin de la flèche, c’est-à-dire sa capacité à se déformer sous la poussée de la corde, est crucial pour assurer une trajectoire précise. Une mauvaise adaptation du spin peut avoir des conséquences néfastes, y compris sur la sécurité. L’allonge est également un élément clé pour choisir ses flèches et son arc. Elle se mesure en fonction de la taille de l’archer et permet de définir la longueur optimale des flèches. La bonne allonge vous permettra d’être plus stable au niveau de la visée, d’effectuer de meilleures décoches et une plus grande facilité à effectuer des tirs en position difficile (mirador, assis, etc).
L’arbalète est une arme spéciale équipée d’un arc, posé sur un fût, envoyant des projectiles appelés carreaux. Elle est plus puissante qu’un arc et a une très bonne précision. Néanmoins, elle possède un long délai de rechargement. Ce sport de précision séduit les amateurs de tir.
Il existe différents types d’arbalètes. Leurs différences résident à travers leurs usages et leurs caractéristiques. De nombreux modèles peuvent être essayés : arbalètes de loisir, pour les débutants, à poulies, classiques, sportives ou de chasse. Elles sont équipées avec ou sans poulies et demeurent très puissantes.
L’arbalète à poulie a été conçue pour pallier aux inconvénients que présentent les arbalètes puissantes. Il faut savoir que les plus puissantes sont généralement faciles à utiliser avec une corde très difficile à tendre. Avec ce dispositif de poulie, il est possible de charger un carreau sans dépenser trop d’énergie. L’arbalète à poulie permet au tireur d’augmenter sa précision. Le poids de cette arbalète aide l’équilibre et la stabilité lorsqu’il vise.
Fascinant, complexe, puissant, précis, compact, moderne, séduisant, innovant, je n’ai pas su résister à son appel. Oui, ce n’est pas l’archer qui choisit son compound mais c’est lui qui vous choisit ! Le Compound, nom donné par son inventeur, désignant un arc à poulies, est une évolution de l’arc classique. L’idée d’Allen est d’utiliser le principe du bras de levier [2] comme démultiplicateur de force. Il fixe une came sur chaque extrémité des branches. Elle agit comme un bras de levier et décuple la force exercée sur le câble de contrôle.
Lors de la traction de la corde, le rapport de longueur de ce bras de levier varie en fonction de la rotation de la came. Un câble de traction ou « corde » par allusion à la corde de l’arc classique. Ces câbles de contôle relient les branches du haut et du bas. En réalité le système de cames est composé d’une came sur laquelle vient s’enrouler la corde et d’un module vissé sur le côté, plus petit (principe du levier), sur lequel vient s’enrouler en sens inverse le câble de contrôle. Le module comporte un méplat. Il permet de limiter sa rotation, qui limite la longueur d’enroulement du câble de contrôl, qui limite le déroulement de la corde, qui définit une certaine longueur d’allonge. La dimension du méplat détermine la profondeur de la vallée. C’est le creux de la courbe à pleine allonge, 28 pouces dans mon cas. On parle de let-off.
Un let-off de 75% sur un compound réglé à 60 livres correspond à 60 x 0.75 = 45 livres. Donc la force de maintien est de 60-45 = 15 livres. Le mur est au compound ce qu’est le clicker (cliqueur) à l’arc classique. Un mur franc permet un ancrage précis de la main d’arc sur la mâchoire et répétable. Il garantit de transmettre à la flèche la même vitesse de propulsion. Plus le méplat sur le module est long et plus le mur est franc. D’autres paramètres ont également une influence sur la dureté du mur.
Les câbles de contrôle font obstacles à la trajectoire de la flèche. Il est nécessaire de les écarter afin de libérer le passage de la flèche et particulièrement des plumes. Les plumes ne doivent pas buter contre ces câbles sinon la flèche sortira de sa trajectoire. C’est le rôle de l’écarteur de câbles. L’écarteur de câble est un axe métallique sur lequel est monté un coulisseau, dans lequel passent les deux câbles. À l’armement de l’arc, les câbles glissent dans le coulisseau qui lui-même coulisse sur l’axe métallique. En écartant les câbles, les lignes de force sont modifiées. Les câbles de contrôles ne tirent plus dans l’axe vertical du compound. Cela crée un déséquilibre.
Le Tir à l'Arc Extérieur (TAE) est une appellation qui regroupe deux disciplines : le "Tir à l'Arc Extérieur discipline internationale" et le "Tir à l'Arc Extérieur discipline nationale". Si des mauvaises conditions (pluie forte, vent fort, orage) empêchent une pratique en toute sécurité et peuvent conduire à l'annulation (temporaire ou définitive) d'un événement, les archers tirent normalement par tous les temps. Un archer expérimenté saura réagir face aux challenges de son environnement, et tirer convenablement dans le vent, exercer une contre-visée, s'adapter à la pluie, etc. La plupart du temps, toutes les conditions sont réunies pour apprécier le tir en extérieur !
Il s'agit, pour les arcs classiques, de la discipline pratiquée pour les Jeux Olympiques. Les archers tirent sur une cible traditionnelle composée de cercles jaunes, rouges, bleus, noirs et blancs dont les scores vont de 10 pour le cercle intérieur à 1 pour le cercle extérieur. La cible pour l'arc classique est de 122 cm de diamètre avec un cercle du 10 de 12.2 cm. La cible pour l'arc à poulies fait 80 cm de diamètre avec un cercle du 10 qui mesure 8 cm de diamètre. En compétition nationale et internationale, les cibles d'arc à poulies ne comprennent que les cercles jaunes, rouges et bleus. Cela permet de réduire la taille du blason, afin que chaque athlète puisse tirer sur sa propre cible. La dernière zone marquante, le dernier cercle de couleur bleue, compte 5 points. Au-delà, c'est zéro.
Tableau des dimensions des cibles :
Type d'Arc | Diamètre de la Cible | Diamètre du Cercle du 10 |
---|---|---|
Arc Classique | 122 cm | 12.2 cm |
Arc à Poulies | 80 cm | 8 cm |
Les athlètes tirent une épreuve de qualification ou de classement pour déterminer les têtes de série dans leur catégorie (type d'arc et sexe). Lorsque cela est indiqué sur le mandat de la compétition et lors du Championnat et de la Coupe de France, une compétition de TAE discipline internationale peut comporter des phases finales. Le règlement est simple : après les qualifications, les archers sont classés en fonction du total de leurs points. Le premier archer classé rencontre le dernier classé (au "cut", c'est-à-dire en-deça d'un seuil préalablement indiqué) et ainsi de suite.
Les archers se rencontrent en duel et le meilleur à l'issue du match remporte la rencontre et se qualifie pour le tour suivant. Les matches en arc classique se jouent selon le système des sets. Les athlètes reçoivent deux points de set chaque fois qu'ils gagnent un set de trois flèches. Si les deux athlètes font le même score pour leurs trois flèches, ils reçoivent chacun un point de set. Les matches d'arc à poulies se jouent sur le décompte total des points. Les athlètes tirent 15 flèches en cinq volées de trois flèches. S'il y a égalité dans un match, en arc classique selon le système des cinq sets ou dans un match à poulies selon le score cumulatif, alors on départage les athlètes sur une ou deux flèches de barrage (en fonction de la valeur de la première flèche).
Les tableaux des éliminatoires se poursuivent jusqu'à ce qu'il ne reste plus que quatre athlètes pour tirer les demi-finales. En plus de la compétition individuelle, les événements nationaux et internationaux peuvent également inclure des compétitions par équipes et en double mixte. Les équipes se composent de trois athlètes de la même division. Les équipes mixtes comprennent deux athlètes du même style d'arc, un de chaque sexe. En arc à poulies, les matches par équipes ou en double mixte sont décidés sur la base des scores cumulatifs. Les équipes tirent 24 flèches en quatre volées de six flèches; l'équipe avec le plus grand total sur les 24 flèches gagne le match.
S'il y a égalité à la fin d'un match par équipes ou en double mixte d'arc classique à quatre points de set partout ou lors d'un match à poulies à score cumulatif, alors le match est décidé dans un barrage. Chaque athlète dans l'équipe ou du double mixte tire une flèche. L'équipe ayant le plus de points remporte le match. Si aucun gagnant ne peut être départagé avec la flèche de chaque équipe qui est la plus proche du centre, alors c'est la seconde flèche la mieux centrée qui fait la décision, puis la troisième.
Est-ce que vous venez d’acquérir un arc à poulie ? Il faut comprendre que ce n’est pas un joué que vous pouvez exhiber et utiliser n’importe comment. Pour s’en servir efficacement et correctement, d’autant plus qu’il nécessite un investissement plutôt couteux, le tir à l’arc à poulie requiert des connaissances et de l’expérience. Avant tout chose, il faut maitriser l’arme et être assidu. Lorsque vous allez choisir le lieu d’entrainement au tir à l’arc à poulie, privilégiez toujours la sécurité. Le réglage d’un arc est fonction de son archer. Il convient alors d’adapter votre arc selon votre expérience, morphologie afin qu’il soit le plus performant possible.
Relâchez un peu la main tenant l’arc. Formez un angle de 45 entre la main d’arc et la poignée. Utilisez le dos pour armer l’arc tout en le poussant avec le bras d’arc et en tirant avec le bras arrière. Commencez par tirer à une distance de 10 m. en premier temps, l’important sera de réussir à grouper des flèches dans un cercle de 10 cm de diamètre. Une fois que vous aurez constaté une amélioration sur votre niveau, passez de 2 m en 2 m, jusqu’à 20 m. Si cette distance est acquise, il vous sera possible de reculer jusqu’à 30 m.
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