Un barbecue entre amis, une garden-party familiale, un anniversaire au soleil,… plus aucune de ces occasions ne pourrait se concevoir sans une certaine ambiance musicale. L’idéal serait de disposer d’un kiosque où se produirait un groupe de musiciens. Oui, mais le kiosque et les musiciens, c’est bien joli, mais on n’habite pas dans un château.
Il existe une solution de qualité décente et qui fait exactement ce qu’on lui demande : créer une ambiance musicale festive sans se prendre la tête ni transporter une tonne de matos. Cette solution, c’est l’enceinte Bluetooth, belle invention en train de se créer un beau marché.
Il en existe désormais de toutes les tailles, de toutes les puissances, de toutes les autonomies (ah oui ! en plus elles fonctionnent sans fil !), de toutes les formes, de toutes les qualités… Presque toutes les marques proposent désormais une gamme d’enceintes sans fil pour profiter de la musique “sans chichi”. Nous assistons même à une concurrence acharnée avec une pléthore de produits, qu’ils soient labellisés de grandes marques comme JBL, Sonos, Sony, ou d’autres moins connues.
L’une des nombreuses grandes marques à vouloir se faire une place sur votre terrasse ou dans votre jardin n’est autre que la célèbre marque Bose. Pionnière dans les ensembles de petite taille au son spectaculaire, la marque américaine propose notamment l’enceinte SoundLink Revolve.
Le SoundLink Revolve n’est pas un nouveau venu. L’enceinte Bluetooth SoundLink Revolve a été lancée en 2017. Malgré son âge, ce modèle est toujours sur le marché, ce qui prouve qu’il est un modèle abouti, devenu entre temps un classique dans la gamme. Ce classique a servi de base à de nombreux successeurs. Dans les années qui ont suivi, Bose a mis au point des SoundLink Revolves encore plus perfectionnés. C’est ainsi que les Revolve+, Revolve II et Revolve+ II sont nés. Toujours la même base, mais chaque fois avec un petit quelque chose en plus.
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Le SoundLink Revolve est une enceinte sans fil conçue pour offrir du son à 360°. Bose souligne à son propos qu’il est synonyme d’un son plein et époustouflant dans toutes les directions. Cela implique que chacun entend le même son, où qu’il soit placé.
Une enceinte Bluetooth a ceci de particulier qu’elle ne ressemble que très rarement à une enceinte telle qu’on a l’habitude de la concevoir. Pour le design, les fabricants s’en donnent à cœur joie et Bose ne s’en prive pas. Vous ne pouvez pas manquer le design du SoundLink Revolve. En déballant cette enceinte, cela m’a rappelé cette vieille lampe à lave qui était sur ma table de chevet. De simple accessoire utile, cette lampe s’est vite trouvée bien dans ma chambre, au point d’en faire harmonieusement partie.
Au premier abord, c’est une impression de qualité qui ressort de la prise en main. Je pense qu’on n’aurait pas peur de le laisser tomber la Bose Revolve. Le boîtier en métal est recouvert d’une sorte de tissu particulièrement agréable au toucher qui fait bien tenir l’objet en main. Tous les boutons de commande sont intégrés sur la face supérieure. À noter que le tissu semble d’un seul tenant, sans coutures. Dans la moitié inférieure, des fentes striées sont prévues pour laisser passer le son.
Avec ses 660 grammes et ses dimensions de 8,2 x 8,2 x 15,2 cm, ce modèle est remarquablement léger et compact. En termes de hauteur, vous pouvez mieux le comparer à un verre de bière, le diamètre du Revolve étant légèrement plus grand.
C’est la fluidité de la connexion via Bluetooth. Heureusement, ce n’est pas le cas avec le SoundLink Revolve. En 1, 2, 3, vous êtes connecté après la première configuration. Il est à noter qu’au fur et à mesure que j’intégrais le SoundLink Revolve dans ma vie quotidienne, je remarquais à quelle vitesse la connexion s’établissait à chaque fois.
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Bose a également pensé aux amateurs de musique nomade câblée. Des connexions AUX et USB sont disponibles. Je ne l’ai pas beaucoup testé, parce que le sans fil, dans mon style de vie particulier, se révélait plus facile et confortable.
Le Bose SoundLink Revolve a un total de six touches disposées en cercle sur le dessus, ce qui facilite l’utilisation de l’appareil. Une touche multifonction, ça veut dire qu’elle sert à un peu de tout. Une pression met l’écoute en pause. Deux pressions fait jouer le morceau suivant. Trois pressions, on revient au morceau précédent. Cette touche sert également à accepter un appel entrant. La voix de votre interlocuteur retentira alors sur le SoundLink Revolve. De plus, le microphone du haut-parleur sans fil est utilisé pour capter votre voix. Néanmoins, je dois faire remarquer que mes interlocuteurs ont souvent indiqué qu’ils ne pouvaient pas me comprendre très clairement. Cela était certainement dû au fait que le haut-parleur était assez loin de ma bouche.
C’est du Bose, et la marque nous a habitués à faire sortir un son convaincant d’un petit boîtier. Je l’ai d’abord placé au milieu de notre salon de taille moyenne. Pour le test, j’ai fait appel à la liste de lecture intitulée ‘Quarantine Surprise Jams’. La première chose que j’ai remarquée était la reproduction sonore détaillée et spacieuse. J’ai entendu le même son presque partout en me déplaçant dans la pièce. Ceci est dû à la conception de diffusion sonore à 360 degrés.
C’est un son qui remplit la pièce, c’est sûr. Mais ce que j’ai aussi remarqué tout de suite, et que j’ai un peu moins aimé, c’est que le son du SoundLink Revolve était principalement centré sur les fréquences médiums et aigues. Le grave semble être le parent pauvre. Mais il faut rester conscient de la taille de l’objet. Jusqu’à présent, personne n’a encore pu résoudre la quadrature du cercle de produire des basses puissantes à partie d’un petit haut-parleur chargé dans un petit boîtier. Donc, en acceptant cette vérité, il y a très peu de choses à redire en termes de son. J’ai été agréablement surpris dans de nombreuses situations différentes.
Le SoundLink Revolve est devenu un véritable compagnon musical, que j’ai souvent emmené avec moi. Il est par ailleurs moins adapté si vous aimez les sports mobiles comme la marche ou le vélo. Vous devrez alors tenir le SoundLink Revolve dans votre main ou le mettre dans un sac à dos. Dans la main, ce n’est vraiment pas pratique, et l’enceinte peut tomber à tout moment. Dans le sac à dos, le son est quelque peu étouffé par la toile du sac.
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Une autre remarque est une sorte de pompage qui apparaît lorsque le volume est poussé au-delà de 75% de sa puissance. Vous remarquerez immédiatement que le SoundLink Revolve a du mal à conserver la puissance choisie. C’est comme si cette enceinte Bluetooth perdait de la puissance. Peut-être cette limitation est-elle voulue, afin d’éviter le claquement du haut-parleur ? Heureusement, si vous avez besoin d’une puissance plus confortable, Bose offre la possibilité de lier d’autres SoundLinks entre eux en utilisant le mode Party.
Bose revendique une autonomie de 12 heures. En général, une autonomie s’avère toujours en pratique être inférieure à celle annoncée (au contraire des voitures dont la consommation est toujours supérieure à celle annoncée…) Bose n’échappe pas à la règle. Je n’ai pas laissé l’enceinte jouer en continu pour vérifier. Et de toute façon, qui laisserait tourner une musique, précisons-le : d’appoint et d’usage occasionnel, pendant douze heures d’affilée ?
Dans mon style de vie, le Bose m’a accompagné musicalement lors de réunions entre amis, et souvent aussi de manière impromptue lorsque j’avais soudain envie d’écouter un morceau. Si je compte tout ensemble, vous pouvez compter sur environ 9 heures en moyenne, non continues, à pleine charge batterie. Il faut aussi noter que cela peut varier en fonction de divers facteurs, comme le volume d’écoute, la liaison avec ou sans fil, etc.
Bose vous réserve une fonction qui tient plus au fun qu’à l’utile. Rien de révolutionnaire, mais agréablement surprenant. Une sorte d’esprit fantaisiste vous permettant de donnez un surnom à votre exemplaire. Vous pouvez en créer un vous-même, mais si vous n’êtes pas assez créatif, il y en a des tout faits en cliquant sur le bouton « Surprenez-moi » : ‘The Genius’, ‘Big Ears’, ‘Beat Slayer’, … J’ai appelé le mien ‘Boule disco’.
Si vous êtes intéressé par l’enceinte portable Bose SoundLink Revolve Plus, alors lisez très attentivement ces prochaines lignes. Nous avons réalisé son test complet afin de vous aider à vous faire un avis dessus. Par rapport à sa version de base, vous avez ici une poignée de transport, une enceinte Bluetooth plus grande avec un son plus puissant, et également une meilleure autonomie.
D’un point de vue design, il faut reconnaitre que la forme de cette enceinte nomade est assez originale. Le noir lui va en plus à ravir ce qui est une bonne chose pour les yeux. Elle est équipée d’une poignée pour faciliter son transport. Concernant ses commandes, on retrouve 6 boutons sur le dessus de l’appareil. Ils sont relativement pratiques et intuitifs à utiliser. Vous pouvez ainsi régler le volume, activer le Bluetooth, mettre sous tension l’appareil, etc.
En effet, il est possible de le faire via Bluetooth, mini-jack et même connexion filaire. Concernant la batterie, il faut noter que l’autonomie est d’environ 17h. Cet appareil possède sa propre batterie lithium-ion qui est rechargeable via port USB micro-B.
La certification IP55 indique que cette Bose SoundLink Revolve Plus résiste à la poussière et aux projections d’eau ce qui est une bonne chose. D’ailleurs, ce modèle est assez robuste pour résister aux éventuels chocs.
Le gros avantage de cette enceinte est qu’elle diffuse le son à 360°. Cela vous assure une qualité d’écoute où que vous soyez par rapport à celle-ci. Vous pouvez installer la Bose SoundLink Revolve Plus proche d’un mur afin de bénéficier d’un son plus immersif et réfléchi. En effet, cela donne un petit côté comme si vous étiez à un concert ! La distance de fonctionnement du Bluetooth n’est que de 9 mètres.
Vous avez à votre disposition le mode stéréo afin de mieux répartir les graves, aigus et médiums. On peut juste regretter une petite latence de diffusion lorsque vous regardez une vidéo. Cela peut se traduire par un petit décalage son/image qui peut gêner les puristes qui ont l’œil.
Comme souvent, vous bénéficiez d’un guidage vocal pour paramétrer l’appareil lors de sa première mise sous tension. D’ailleurs, il existe une multi connexion pour appairer deux appareils en même temps afin de contrôler votre musique. Pour un son plus puissant et plus ample, vous pouvez coupler cette enceinte à une autre. Vous bénéficierez ainsi d’une diffusion synchronisée pour envoyer du lourd !
Un microphone a été intégré à ce modèle pour que vous puissiez bénéficier du kit mains libres, mais également de la commande vocale. Enfin, vous disposez de l’application Bose Connect pour gérer certaines fonctionnalités de cette enceinte.
Pour résumer, l’enceinte Bose SoundLink Revolve Plus est l’une des meilleures enceintes Bluetooth actuellement. Si vous n’avez pas besoin d’un plus gros modèle et d’une plus grande autonomie, le modèle de base pourra également vous convenir.
Bose propose trois enceintes capables de diffuser du son à 360° : la Bose Portable Smart Speaker en haut de gamme, la SoundLink Revolve+ II et la SoundLink Revolve II qui nous intéresse aujourd’hui. S’apparentant à un pot de yaourt dans sa forme, la Bose SoundLink Revolve II affiche des dimensions de 15,2×8,2x 8,2 cm pour un poids de 660 grammes. Elle peut donc aisément tenir dans la main et à fortiori dans n’importe quel sac. Qui plus est, l’enceinte est suffisamment robuste pour résister aux petits chocs grâce à ses matériaux souples, mais aussi aux projections d’eau.
La partie supérieure accueille le micro et les boutons de contrôle avec l’interrupteur de mise en route, le jumelage en Bluetooth, le réglage du volume, le bouton multifonction et un sélecteur d’entrée. Car, outre la lecture des sources audio en Bluetooth, la Bose SoundLink Revolve II peut également être branchée à n’importe quel appareil analogique via la bonne vieille entrée jack 3,5 mm.
Il faut dire que la Bose SoundLink Revolve II est au catalogue de Bose depuis déjà plusieurs années. En avance sur son temps à l’époque de sa sortie, elle reste encore d’actualité, même si certaines caractéristiques trahissent son âge. En témoignent son port de recharge au format micro USB alors que l’USB type C règne en maître aujourd’hui, ou encore l’application mobile Bose Connect.
Ceci étant, la SoundLink Revolve II n’est pas en reste côté fonctionnalités. Certes, il n’est pas question de Bluetooth de dernière génération, mais l’enceinte propose néanmoins quelques fonctionnalités avancées. À commencer par le mode Soirée, qui permet de connecter les enceintes Bose Home Speaker pour élargir la scène sonore, ou le mode Stéréo pour séparer les canaux de gauche et de droite.
La bande passante de la Bose SoundLink Revolve II est globalement linéaire. La petite enceinte délivre juste ce qu’il faut de graves, avec une légère suraccentuation entre 100 et 200 Hz. Les médiums affichent une belle présence, tandis que les suraigus se font plus présents entre 8 kHz et 20 kHz. L’ensemble délivre un son agréable et des performances très correctes pour une enceinte de cette taille.
En effet, le Labo a mesuré des niveaux acoustiques qui sont relativement bas, avec 74 dB à 60 Hz, 80 dB à 80 Hz et 86 dB à 100 Hz.
Par ailleurs, la Bose SoundLink Revolve II est décrite par le constructeur comme une enceinte à 360°. Effectivement, elle diffuse un son homogène à condition de conserver un niveau raisonnable. Les médiums et les aigus sont plus directifs et ils seront plus prononcés à 45°, 145°, 220° et 320°.
Le Labo a réalisé deux mesures d’autonomie avec un bruit rose à 70 dB à 50 cm, ce qui équivaut globalement à une écoute à volume raisonnable dans une pièce de taille normale.
Pendant "transportable" de l'enceinte nomade star de Bose, la SoundLink Revolve+ II suit le même chemin que la Revolve II, apportant des évolutions mineures à son aînée de 4 ans. La SoundLink Revolve+ II est, comme son nom l'indique, une évolution directe de la Revolve+ originelle, la variante plus grosse et plus puissante de l'enceinte nomade cylindrique lancée par Bose en 2017.
La succession entre Revolve+ et Revolve+ II trace une ligne parfaitement parallèle à celle qui sépare la Revolve "tout court" de la Revolve II : protection contre l'eau accrue (certification IP55 au lieu d'IPX4), autonomie théorique en légère hausse (17 h au lieu de 16 h)... et c'est tout. Aucun autre changement n'est à signaler, qu'il s'agisse des fonctionnalités, de l'équipement ou de la conception acoustique de l'enceinte.
Sur le plan cosmétique, peu de détails séparent la Revolve+ II d'une homothétie exacte de la Revolve II. Comme sa frangine, elle est une enceinte au design très travaillée : son pourtour en aluminium, à la finition absolument impeccable, procure indéniablement la sensation d'un produit "premium". Le plastique caoutchouteux recouvrant la base et la tête de l'enceinte est lui aussi d'excellente facture - et peut même se vanter d'être relativement peu salissant pour un matériau de ce type.
Cet habillage majoritairement métallique ne fait toutefois pas de la Revolve+ II une enceinte particulièrement baroudeuse. Et de fait, sa certification IP55 garantit certes qu'elle saura résister aux éclaboussures de toute direction, mais pas à l'immersion.
L'équipement de la Revolve+ II ne connaît absolument aucun changement par rapport à la vénérable Revolve+ première du nom, ce qui s'avère porteur d'un avantage significatif, puisque la bête propose ce qui, sur une enceinte Bluetooth de 2021, ressemble presque à une relique du passé : une entrée analogique sur mini-jack ! Devenue extrêmement rare sur les modèles récents, cette entrée peut pourtant s'avérer extrêmement pratique dès lors que l'on veut connecter à l'enceinte une source autre qu'un smartphone.
Mieux encore : le connecteur USB sert bien sûr à la recharge, mais peut aussi être utilisé pour connecter l'enceinte à un ordinateur comme périphérique audio externe.
Les commandes sont réparties sur 6 boutons mécaniques en haut de l'enceinte. À la fois parfaitement exhaustives et très intuitives d'utilisation, elles ne souffrent d'absolument aucun reproche. On apprécie tout particulièrement la présence d'un bouton de sélection de source, permettant à tout instant de basculer librement entre les entrées Bluetooth, mini-jack et filaire.
L'enceinte fonctionne en tandem avec l'application mobile Bose Connect - et non pas la plus récente Bose Music, qui prend en charge tous les (vrais) nouveaux produits du constructeur américain depuis maintenant deux ans.
En Bluetooth, la latence de diffusion s'élève à 272 ms. C'est une valeur élevée, qui, lorsqu'elle se traduit en décalage son/image dans une vidéo, aboutit à une expérience franchement inconfortable. Heureusement, le problème se fait relativement rare à l'usage, puisque l'enceinte est capable de mettre en place une compensation de latence automatique avec la plupart des applications de lecture vidéo, sur mobile comme sur PC.
Pour le jeu vidéo en revanche, cette latence est inacceptable. Il devient alors nécessaire d'utiliser une connexion filaire afin de la réduire… sans toutefois l'éradiquer, loin de là.
Avec le volume réglé à 50 % de sa valeur maximale, l'endurance de la Revolve+ II a atteint 14 heures lors de notre mesure.
D'un point de vue sonore, la Revolve+ II partage encore beaucoup de similitudes avec sa frangine la Revolve II - à tel point même que certaines de ces similitudes revêtent un caractère franchement inattendu.
Ainsi, si l'on en croit la mesure de réponse en fréquence, le modèle "+" ne proposerait pas plus de profondeur dans les graves que le modèle compact - avec une atténuation survenant dans les deux cas aux alentours de 70 Hz ! Mais en vérité, on se trouve ici devant une parfaite démonstration du fait que la réponse en fréquence seule ne dit absolument pas tout du comportement acoustique d'une enceinte. Car ce qui distingue la Revolve+ II de la Revolve, et plus largement de la vaste majorité de ses concurrentes, ce n'est pas l'extension de ses graves, mais leur justesse.
La Revolve+ II peut en effet se targuer d'une maîtrise des basses fréquences réellement admirable pour une enceinte de cette dimension - c'est-à-dire somme toute très raisonnable, à peine au-dessus de ce qui sépare selon notre classification les enceintes "portables" des enceintes "transportables". La distorsion harmonique est parfaitement contenue, les coups de grosse caisse sont bien définis et dynamiques - à la seule condition de maintenir le volume en dessous de 85 % de sa valeur maximale (ce qui correspond déjà à un niveau sonore très généreux), faute de quoi une légère compression dynamique artificielle se met en place. On ne retrouve quoi qu'il en soit nulle trace ici de l'effet "boomy" qui se fait très fréquemment sentir avec les enceintes concurrentes… du moins tant que l'enceinte se trouve dans des conditions acoustiques favorables.
Tout comme nous l'avions déjà relevé avec la Revolve, la proximité du haut-parleur avec la base de l'enceinte fait que le son émis se trouve très sujet aux réflexions sur la surface sur laquelle l'enceinte est posée. Pour peu qu'il s'agisse d'une matière rigide, ces réflexions risquent d'amplifier les basses fréquences, accentuant le caractère déjà très chaleureux de l'enceinte dans l'absolu, et de leur faire perdre une bonne dose de précision.
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