Bose, avec ses 60 ans d'expérience dans l'acoustique, s'est imposée grâce à des innovations dans le home-cinéma, la sonorisation et la réduction de bruit des casques et écouteurs Bluetooth. Cependant, la concurrence est rude et bien installée.
Dense, compacte et d’une grande sobriété, la SoundLink Plus donne dès la première prise en main une impression de durabilité et de soin. Son corps oblong est enveloppé d’un silicone poudré, doux au toucher et peu glissant, qui contraste avec la grille métallique micro-perforée protégeant la façade acoustique. L’ergonomie repose sur des commandes physiques claires. Sur la tranche supérieure, les boutons d’alimentation, d’appairage Bluetooth, de volume, de lecture et le raccourci personnalisable offrent un retour tactile franc ; on peut ainsi les utiliser les yeux fermés.
La SoundLink Plus n’est pas une plume, avec 1,5 kg sur la balance. Elle est également relativement imposante, avec 23 cm de longueur, pour 10 cm de hauteur et presque 9 cm de profondeur. Pour autant, elle se saisit d’une main et grâce à dragonne intégrée, se transporte facilement. Ce poids est la contrepartie d’une structure solide et de transducteurs de qualité, avec de puissants aimants.
La certification IP67 garantit une étanchéité complète à la poussière et une résistance à une immersion temporaire dans l’eau (jusqu’à 1 mètre pendant 30 minutes). Elle est donc bien armée pour les aléas d’une utilisation en extérieur, que ce soit au bord d’une piscine ou lors d’une sortie en forêt.
Côté acoustique, Bose en connaît un rayon. La charge acoustique, soit la conception interne de l’enceinte pour lui faire reproduire les fréquences graves avec précision est même une spécialité et un domaine d’innovation depuis toujours. La SoundLink plus abrite deux transducteurs actifs et deux passifs. L’intérêt de cette structure à deux voies, c’est une reproduction plus précise des sons, en les confiant à des haut-parleurs spécialisés. Quant aux transducteurs passifs, appelés radiateurs passifs, ils sont au nombre de trois, voire quatre (difficile de confirmer sans démonter et abîmer l’enceinte), et vibrent en fonction des mouvements du transducteur de 8 cm.
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L’application Bose Connect (iOS/Android) permet toutefois de mettre l’enceinte à jour, d’ajuster le son avec un égaliseur (et quelques profils pré-établis) ou encore de paramétrer le bouton de raccourci de l’enceinte. L’app donne également accès au chaînage de plusieurs enceintes Bose, pour écouter en stéréo, voire avec trois enceintes ou plus augmenter le volume sonore global et, pourquoi pas, improviser une petite fête.
Comme toujours, Bose fait l’impasse sur les technologies de compression audio les plus récentes et s’en remet au codec SBC pour la transmission sans fil. On ne va pas lui jeter la pierre, les différences sont minimes entre codec et surtout audibles avec un excellent casque.
La signature sonore de la Bose SoundLink Plus reste fidèle à l’ADN Bose : un grave rond et puissant, avec un accent marqué autour de 100 Hz pour donner de l’impact, soutenu par une extension vers 70 Hz qui apporte une profondeur perceptible et franchement surprenante pour la taille de l’enceinte. Notre mesure acoustique confirme tout cela, avec des pics vers 8 kHz et 12 kHz qui ajoutent de la précision aux hautes fréquences.
Cependant, il faut souligner que la signature de l’enceinte évolue considérablement à mesure qu’on force le volume. Jusqu’à 50 %, le son correspond à ce qui est décrit plus haut (courbe bleue), mais au-delà et particulièrement à l’approche du volume max, les fréquences moyennes deviennent très (trop) présentes. En outre, le volume maximum est limité à 85 dB à 1 m, ce qui est en retrait de la référence qu’est la Charge 6 (90 dB). Pour autant, le niveau sonore de la SoundLink Plus est amplement suffisant dans la plupart des cas.
Lors de l’écoute de « Money » par David Gilmour (Live Pompéi 2016), les guitares acoustiques s’épanouissent avec une clarté saisissante grâce à des aigus nets qui ne saturent pas, tandis que les graves enveloppent sans masquer les détails, et créent une ambiance captivante ; avec « Uptown Funk » de Mark Ronson ft. Bruno Mars, la SoundLink Plus délivre un punch rythmé, parfait pour égayer une soirée entre amis. Enfin, avec « Smooth Operator » de Sade, les voix émergent avec une douceur flatteuse grâce à un médium discret, les aigus brillants ajoutant une touche de finesse, idéale pour une écoute posée.
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Bose annonce 20 heures d’autonomie, et à 50 % du volume sur une playlist pop/rock/jazz, cette marque est dépassée (21h30). La Bose SoundLink Plus est disponible en coloris noir, bleu ou jaune et proposée à 280 euros.
Pendant "transportable" de l'enceinte nomade star de Bose, la SoundLink Revolve+ II suit le même chemin que la Revolve II, apportant des évolutions mineures à son aînée de 4 ans.
La SoundLink Revolve+ II est, comme son nom l'indique, une évolution directe de la Revolve+ originelle, la variante plus grosse et plus puissante de l'enceinte nomade cylindrique lancée par Bose en 2017. La succession entre Revolve+ et Revolve+ II trace une ligne parfaitement parallèle à celle qui sépare la Revolve "tout court" de la Revolve II, que nous avons déjà testée : protection contre l'eau accrue (certification IP55 au lieu d'IPX4), autonomie théorique en légère hausse (17 h au lieu de 16 h)... et c'est tout.
Aucun autre changement n'est à signaler, qu'il s'agisse des fonctionnalités, de l'équipement ou de la conception acoustique de l'enceinte. Sur le plan cosmétique, peu de détails séparent la Revolve+ II d'une homothétie exacte de la Revolve II. Comme sa frangine, elle est une enceinte au design très travaillée : son pourtour en aluminium, à la finition absolument impeccable, procure indéniablement la sensation d'un produit "premium". Le plastique caoutchouteux recouvrant la base et la tête de l'enceinte est lui aussi d'excellente facture - et peut même se vanter d'être relativement peu salissant pour un matériau de ce type.
Cet habillage majoritairement métallique ne fait toutefois pas de la Revolve+ II une enceinte particulièrement baroudeuse. Et de fait, sa certification IP55 garantit certes qu'elle saura résister aux éclaboussures de toute direction, mais pas à l'immersion.
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L'équipement de la Revolve+ II ne connaît absolument aucun changement par rapport à la vénérable Revolve+ première du nom, ce qui s'avère porteur d'un avantage significatif, puisque la bête propose ce qui, sur une enceinte Bluetooth de 2021, ressemble presque à une relique du passé : une entrée analogique sur mini-jack ! Devenue extrêmement rare sur les modèles récents, cette entrée peut pourtant s'avérer extrêmement pratique dès lors que l'on veut connecter à l'enceinte une source autre qu'un smartphone.
Mieux encore : le connecteur USB sert bien sûr à la recharge, mais peut aussi être utilisé pour connecter l'enceinte à un ordinateur comme périphérique audio externe. Les commandes sont réparties sur 6 boutons mécaniques en haut de l'enceinte. À la fois parfaitement exhaustives et très intuitives d'utilisation, elles ne souffrent d'absolument aucun reproche. On apprécie tout particulièrement la présence d'un bouton de sélection de source, permettant à tout instant de basculer librement entre les entrées Bluetooth, mini-jack et filaire.
L'enceinte fonctionne en tandem avec l'application mobile Bose Connect - et non pas la plus récente Bose Music, qui prend en charge tous les (vrais) nouveaux produits du constructeur américain depuis maintenant deux ans.
En Bluetooth, la latence de diffusion s'élève à 272 ms. C'est une valeur élevée, qui, lorsqu'elle se traduit en décalage son/image dans une vidéo, aboutit à une expérience franchement inconfortable. Heureusement, le problème se fait relativement rare à l'usage, puisque l'enceinte est capable de mettre en place une compensation de latence automatique avec la plupart des applications de lecture vidéo, sur mobile comme sur PC. Pour le jeu vidéo en revanche, cette latence est inacceptable. Il devient alors nécessaire d'utiliser une connexion filaire afin de la réduire… sans toutefois l'éradiquer, loin de là.
Avec le volume réglé à 50 % de sa valeur maximale, l'endurance de la Revolve+ II a atteint 14 heures lors de notre mesure.
D'un point de vue sonore, la Revolve+ II partage encore beaucoup de similitudes avec sa frangine la Revolve II - à tel point même que certaines de ces similitudes revêtent un caractère franchement inattendu. Ainsi, si l'on en croit la mesure de réponse en fréquence, le modèle "+" ne proposerait pas plus de profondeur dans les graves que le modèle compact - avec une atténuation survenant dans les deux cas aux alentours de 70 Hz !
Mais en vérité, on se trouve ici devant une parfaite démonstration du fait que la réponse en fréquence seule ne dit absolument pas tout du comportement acoustique d'une enceinte. Car ce qui distingue la Revolve+ II de la Revolve, et plus largement de la vaste majorité de ses concurrentes, ce n'est pas l'extension de ses graves, mais leur justesse.
La Revolve+ II peut en effet se targuer d'une maîtrise des basses fréquences réellement admirable pour une enceinte de cette dimension - c'est-à-dire somme toute très raisonnable, à peine au-dessus de ce qui sépare selon notre classification les enceintes "portables" des enceintes "transportables". La distorsion harmonique est parfaitement contenue, les coups de grosse caisse sont bien définis et dynamiques - à la seule condition de maintenir le volume en dessous de 85 % de sa valeur maximale (ce qui correspond déjà à un niveau sonore très généreux), faute de quoi une légère compression dynamique artificielle se met en place.
On ne retrouve quoi qu'il en soit nulle trace ici de l'effet "boomy" qui se fait très fréquemment sentir avec les enceintes concurrentes… du moins tant que l'enceinte se trouve dans des conditions acoustiques favorables. Tout comme nous l'avions déjà relevé avec la Revolve, la proximité du haut-parleur avec la base de l'enceinte fait que le son émis se trouve très sujet aux réflexions sur la surface sur laquelle l'enceinte est posée. Pour peu qu'il s'agisse d'une matière rigide, ces réflexions risquent d'amplifier les basses fréquences, accentuant le caractère déjà très chaleureux de l'enceinte dans l'absolu, et de leur faire perdre une bonne dose de précision.
À propos de ce caractère d'ailleurs, le penchant régulier pour les basses fréquences est aussi accompagné d'un rehaussement assez franc des aigus, pour une signature globale tirant légèrement sur le "V". Aucun excès à relever toutefois : le mordant ainsi ajouté au son est certes surtout flatteur pour les musiques amplifiées telles que le rock ou l'électro, mais il est bien assez modéré pour ne gâter en aucune manière les musiques acoustiques.
Le temps qui passe n'a pas entamé en 2021 les qualités de la SoundLink Revolve+ - et notamment ses qualités sonores, en tête desquelles un rapport "maîtrise des graves/encombrement" absolument admirable. Ce modèle "II" n'apporte certes au modèle original que des évolutions tellement mineures qu'elles en deviennent même marginales ; on vous conseille d'ailleurs, si vous trouvez ledit modèle original à meilleur prix, de plutôt vous tourner vers lui.
Les possibilités de connexion audio des enceintes SoundLink Revolve et Revolve+ II sont le Bluetooth et un câble audio stéréo 3,5 mm. La technologie NFC peut également faciliter l’appairage Bluetooth.
Les enceintes ont une portée sans fil jusqu’à 9 m. Les performances peuvent être altérées par la présence d’obstacles tels que des murs, des interférences provoquées par le Wi-Fi ou d’autres appareils sans fil.
Les enceintes SoundLink Revolve II mémorisent les huit derniers appareils appairés. Lorsque cette mémoire est pleine et qu’un nouvel appareil est appairé, l’appareil le plus anciennement utilisé est effacé.
Dans le cadre d’une utilisation normale, la batterie de l’enceinte SoundLink Revolve II vous offre jusqu’à 13 heures d’autonomie et celle de la SoundLink Revolve+ jusqu’à 17 heures. L’autonomie de la batterie peut varier selon le type de musique et le volume de lecture.
L’indice IP55 classe le niveau de protection fourni contre l’intrusion d’objets solides (y compris les parties du corps comme les mains ou les doigts), la poussière, le contact accidentel et la pénétration d’eau dans les boîtiers électriques.
Toujours au catalogue, la Bose SoundLink Revolve II commence à accuser le poids des années. Bose propose trois enceintes capables de diffuser du son à 360° : la Bose Portable Smart Speaker en haut de gamme, la SoundLink Revolve+ II et la SoundLink Revolve II qui nous intéresse aujourd’hui.
S’apparentant à un pot de yaourt dans sa forme, la Bose SoundLink Revolve II affiche des dimensions de 15,2×8,2x 8,2 cm pour un poids de 660 grammes. Elle peut donc aisément tenir dans la main et à fortiori dans n’importe quel sac. Qui plus est, l’enceinte est suffisamment robuste pour résister aux petits chocs grâce à ses matériaux souples, mais aussi aux projections d’eau.
La partie supérieure accueille le micro et les boutons de contrôle avec l’interrupteur de mise en route, le jumelage en Bluetooth, le réglage du volume, le bouton multifonction et un sélecteur d’entrée. Car, outre la lecture des sources audio en Bluetooth, la Bose SoundLink Revolve II peut également être branchée à n’importe quel appareil analogique via la bonne vieille entrée jack 3,5 mm.
Il faut dire que la Bose SoundLink Revolve II est au catalogue de Bose depuis déjà plusieurs années. En avance sur son temps à l’époque de sa sortie, elle reste encore d’actualité, même si certaines caractéristiques trahissent son âge. En témoignent son port de recharge au format micro USB alors que l’USB type C règne en maître aujourd’hui, ou encore l’application mobile Bose Connect.
Ceci étant, la SoundLink Revolve II n’est pas en reste côté fonctionnalités. Certes, il n’est pas question de Bluetooth de dernière génération, mais l’enceinte propose néanmoins quelques fonctionnalités avancées. À commencer par le mode Soirée, qui permet de connecter les enceintes Bose Home Speaker pour élargir la scène sonore, ou le mode Stéréo pour séparer les canaux de gauche et de droite.
La bande passante de la Bose SoundLink Revolve II est globalement linéaire. La petite enceinte délivre juste ce qu’il faut de graves, avec une légère suraccentuation entre 100 et 200 Hz. Les médiums affichent une belle présence, tandis que les suraigus se font plus présents entre 8 kHz et 20 kHz. L’ensemble délivre un son agréable et des performances très correctes pour une enceinte de cette taille.
Cette condition est liée à la taille de la Bose SoundLink Revolve II. En effet, le Labo a mesuré des niveaux acoustiques qui sont relativement bas, avec 74 dB à 60 Hz, 80 dB à 80 Hz et 86 dB à 100 Hz.
Par ailleurs, la Bose SoundLink Revolve II est décrite par le constructeur comme une enceinte à 360°. Effectivement, elle diffuse un son homogène à condition de conserver un niveau raisonnable. Les médiums et les aigus sont plus directifs et ils seront plus prononcés à 45°, 145°, 220° et 320°.
Un phénomène qui est lié à la conception de l’enceinte, avec son haut-parleur large bande unique qui est orienté vers le bas et qui surmonte un déflecteur acoustique pour diffuser le son à 360°.
Le Labo a réalisé deux mesures d’autonomie avec un bruit rose à 70 dB à 50 cm, ce qui équivaut globalement à une écoute à volume raisonnable dans une pièce de taille normale.
Bose nous livre un très bon produit, malgré des dimensions importantes pour une enceinte nomade, elle peut être transportée partout à condition de ne pas avoir à la déplacer tous les jours. On apprécie sa simplicité d’installation et d’ utilisation.
L’intérêt de ces modèles et de proposer un son diffus à 360° pour restituer un son équivalent tout autour de votre pièce et permettre à chacun de bénéficier d’une qualité sonore optimale.
La commande la plus intéressante se situe en bas avec un bouton multifonction, il permet de mettre en pause la piste d’écoute, de passer au morceau suivant (et aussi de commander la langue d’écoute).
L’enceinte est effectivement résistante aux projections d’eau, validée par la norme IPX4.
Bose soundlink Revolve : de forme cylindrique de 15 cm de hauteur. Son poids est de 660 grammes, transportable, mais plus encombrant que son premier modèle. Sa base et plus épaisse que sa hauteur pour des dimensions respectives de 8.2 cm et 7 cm.
Bose Soundlink Revolve + : de forme identique à sa grande soeur. Son poids est de 900 grammes. Son poids, plus important, ne la rend pas évidente à emmener partout. Sa hauteur est de 18.4 cm. Sa base est plus épaisse que sa hauteur pour des dimensions de 10.5 cm et 8.5 cm en hauteur.
Certains constructeurs (Bose, Philips, Ultimate Ears, etc.) ont trouvé la solution à ce problème en fabricant des enceintes portables qui diffusent le son à 360 degrés.
La Bose SoundLink Revolve est une enceinte Bluetooth qui possède une forme cylindrique. Elle rentre dans la catégorie des enceintes nomades, celle que l’on utilise aussi bien en intérieur qu’en extérieur.
En la regardant, on remarque encore une fois le savoir-faire de la marque américaine au niveau de sa conception et des matériaux utilisés. Ce nouveau modèle dispose de quelques ressemblances avec la Bose SoundLink Mini 2, sauf que sa conception est de forme différente. Elle est aussi plus résistante et elle propose une diffusion du son à 360°.
L’enceinte Bose SoundLink Revolve est livrée dans une boîte avec un revêtement de couleur blanc. Une fois ouverte vous trouverez à l’intérieur l’enceinte Bluetooth, un câble USB vers micro USB, une station de rechargement et la paperasse habituelle (garantie, sécurité et manuel d’utilisation).
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