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Les fusils Darne occupent une place de choix dans l’univers des armes à feu. Reconnus pour leur qualité et leur ingéniosité, ces fusils français ont marqué l’histoire de l’armurerie. Les fusils Darne, emblèmes de l’armurerie française, se distinguent par des caractéristiques uniques. Mais comment reconnaître un authentique fusil Darne parmi les nombreuses copies qui circulent ?

L'Expertise d'un Armurier Passionné

En tant qu’armurier passionné, j’ai eu l’occasion de manipuler de nombreux fusils Darne au fil des années. Après des années passées à examiner ces merveilles mécaniques, j’ai développé quelques techniques pour déjouer les pièges des contrefaçons. L’identification d’un fusil Darne est un art qui demande patience, connaissance et attention aux détails. Que vous soyez collectionneur ou simplement amateur d’armes de qualité, ces astuces vous aideront à reconnaître ces bijoux de l’armurerie française.

Les Marquages Essentiels

La première chose que je vérifie toujours, c’est la frette des canons. C’est là que se cache le poinçon « Darne » dans un rond, véritable signature de la marque. Mais attention, le nombre de poinçons ronds est tout aussi significatif ! Un autre élément crucial est le numéro de série. Je me souviens d’un client qui m’avait apporté un supposé Darne avec des numéros différents.

Sur les canons, vous trouverez des indications précieuses sur le chambrage (65 ou 70 mm). Quant au diamètre d’âme, il est généralement de 18,2 mm pour le calibre 12. J’ai écrit que 18,2 mm d’alésage du canon signifiait calibre 12.

Explication du calibre 12 :

Lire aussi: Recommandations concernant les fusils turcs

Tu prends une livre de plomb, de l’ancien régime, (la livre de Paris, celles de provinces ne comptent pas car elles variaient d’une région -même petite- à une autre). Tu coules cette livre de plomb en 12 balles rigoureusement égales en poids, sans le moindre gramme de reste. Tu obtiens alors un calibre (diamètre de l’âme du canon) de 12 balles à la livre.…abrégé en : calibre 12.

Détails et Astuces d'Expert

Au-delà des marquages, d’autres éléments permettent d’affiner l’identification d’un fusil Darne. En tant qu’armurier, j’ai appris à être attentif aux moindres détails. L’état des bois est un indicateur précieux. Je porte une attention particulière au niveau du pontet, qui est souvent un point faible. Un vrai Darne a ses secrets. Par exemple, il ne doit pas s’ouvrir quand on le soulève par les « oreilles ». C’est une astuce que j’utilise souvent pour démasquer les copies. Le choke standard d’un Darne est plein à gauche et demi à droite.

N’hésitez pas à démonter l’arme. C’est souvent lors de cette opération que l’on accède aux marquages cachés qui confirment l’authenticité. Comme je l’ai mentionné plus tôt, un vrai Darne ne s’ouvre pas quand on le soulève par les « oreilles ». C’est un test simple mais efficace que j’utilise systématiquement.

Avec l’expérience, on développe un œil pour repérer les subtilités qui font la différence. Je me souviens d’un fusil que j’ai examiné récemment. Au premier abord, tout semblait parfait. Mais en y regardant de plus près, j’ai remarqué une légère différence dans la gravure du poinçon. C’était subtil, mais suffisant pour éveiller mes soupçons.

Les Séries Darne : Clés et Spécificités

La clé du fusil est un élément distinctif des différentes séries Darne. Les séries R se distinguent par une « petite clé », tandis que les séries P et V arborent une « grande clé ». Chaque série Darne a ses spécificités.

Lire aussi: Fusil Darne Calibre 12 : Détails Techniques

Tableau récapitulatif des séries Darne

SérieType de CléCaractéristiques
RPetite CléModèles d'entrée de gamme, robustes
PGrande CléFinitions plus soignées, gravures possibles
VGrande CléHauts de gamme, gravures élaborées, finitions luxueuses

Estimation de la Valeur

La valeur d’un Darne varie considérablement selon le modèle et l’état. Elle peut osciller entre 300 et 4000€. Je me rappelle d’un client qui pensait avoir fait l’affaire du siècle en achetant un « Darne » pour une bouchée de pain. Malheureusement pour lui, il s’agissait d’une copie.

L'Héritage de Darne

Le juxtaposé à canons fixes et bloc coulissant Darne, depuis son introduction en 1893, passionne les amateurs d'armes à fort caractère. Simple, robuste, fiable, endurant, agréable à utiliser et très efficace, le juxtaposé français Darne est l'un des fusils les plus enthousiasmants jamais imaginé. Il a toujours, en raison de ses canons non basculants, été surtout recherché par les chasseurs opérant seul ou en petit groupe.

Les différents modèles de fusil Darne offrent des variantes de finitions qui permettront de ravir les amateurs de belles armes gravées.

Brève histoire de la société Darne

Alors simple mécanicien, il travailla au retour de son service militaire chez plusieurs armuriers stéphanois, avant de déposer une série de brevets, protégeant les mécanismes sortis de sa fertile imagination. Brevet de 1887 couvrant le Darne modèle A à canons fixes et à culasse à bascule.

Les modèles à culasse tournante appelés « modèles C » ou aussi « Darne Rotary », dont le premier brevet fut déposé en 1879 ; lui succèderont des modèles améliorés : le 1881 puis le 1884. En 1892, Régis DARNE produit un nouveau « rotary » , hammerless celui-ci ; la clé de fermeture est toujours du côté droit.

Lire aussi: Calibre 16: Le Fusil Nemrod

  • Darne à culasse oscillante (DR).
  • Le Darne modèle C « Rotary » (ici : un exemplaire « Hammerless ») se caractérise par sa culasse tournante.
  • Les modèles à culasse coulissante, dont le brevet est déposé en 1893 par son épouse, Marie-Rose Chassende.

Darne à culasse tournante à gauche : catégorie D§e). On peut donc estimer en toute logique que les fusils Darne à culasse coulissante sont tous établis sur des brevets antérieurs à 1900, de même que les fusils commercialisés par les établissements Darne sous le nom de « Halifax ».

La société Darne fut liquidée en 1979. Depuis, le nom a été repris par l’armurier Paul Bruchet. Dans les années soixante, la maison Darne essaya de se conformer à la mode de l’époque en commercialisant des superposés à canon basculants, qui auraient très certainement choqué Régis Darne. Dans la série des Darne à canon fixe, il n’y a que le modèle Halifax qui soit un brevet Darne.

Déjà le Darne en collection, suffit de regarder « Nature à buis », c'est bien une cinquantaine d'offres sur des modèles de base et un marché large mais en fait restreint côté ventes, où beaucoup de gens s'imaginent détenir (et vendre à prix d'or) une perle rare...qui n'en est pas une.

Il faut un peu revenir à l'historique désormais bien connu de cette entreprise (voir le livre de J.C..Mournetas qui fait autorité sur le sujet) pour comprendre l'étendue de la question. Régis Darne, le génial inventeur de ce fusil « qui ne se casse pas » définit en 1893 son fameux modèle « R » (1) qui évolue et se finalise en 1906, dans la crosse en deux pièces, dite « petit bois » que l'on voit le plus souvent.

La production avant guerre confine à l'artisanat de haute qualité (2) où tout est personnalisable : chokes par dixièmes (mais en général le standard est demi et plein), types et teintes de crosses avec plaque de couche en corne blonde , bascules jaspées, chromées, gris mat, noir de guerre, gravures fines au burin comme on le voit ci dessus.

Il y a même, bien avant les superposés, possibilité de bandes ventilées, et plein de « hors-série » tous plus magnifiques les uns que les autres.

La confusion sur les Darne provient, en fait d'une histoire de famille, Francisque Darne, fils aîné de Régis qui a déposé sa propre marque sous le même nom, et même rue que son père, en 1910, meurt au front en 1917, et sa marque est reprise jusqu'en 1920 par Mouthier, puis la SIFARM (un groupement d'armuriers) et enfin Verney-Carron. Et comme la plupart des brevets Régis Darne sont tombés dans le domaine public, toute la profession armurière stéphanoise s'y engouffre...sous plus de 30 signatures de plus ou moins bonne qualité (3).

Ce qu'il faut savoir quand même : la crosse, et surtout la jonction de la poignée au droit des vis du pontet est la grosse faiblesse de ces fusils extrêmement chokés du fait de leur alésage serré, et donc dotés d'un fort recul. Au point qu' on recommandait de faire resserrer tout ça chaque année en fin de saison. C'est la première chose à regarder car une remise en bois coûte un oeil, entre 600 et 1000 euros, rédhibitoire donc si on lorgne sur une occasion d'un type R 13 ou R 15 le modèle le plus abouti de ces fusils « courants » qui oscille autour de 400-600 euros selon état bien sûr.

Malgré tout, il faut savoir qu'un « vrai » modèle de base R13 par exemple valait en 1969, 1100 francs, soit à peu près deux mois de salaire d'un ouvrier de l'époque.

Mais faut tomber sur "l'amateur éclairé", car le marché est saturé de fusils Darne en moins bon état et ayant beaucoup servi autour de 500 euros voire moins comme on l'a dit plus haut.

On le voit, pour ce fleuron de l'armurerie française, dont tout chasseur amateur de belles armes se devrait de posséder un exemplaire, la difficulté n'est pas vraiment d'en trouver un, mais de démêler le vrai du faux d'une production pléthorique, mais désordonnée.

  • : la mention de ces modèles R (petite clef), P et V (grande clef) n'est jamais portée en clair sur les fusils, mais se comprend grâce à de petits poinçons ronds marqués sous la frette.
  • Les petites clefs R vont de R10 (sans chiffre) à R 16, plus les H.S. (hors série).
  • Selon la même progression en qualité, les P de 17 à 18, et les V de 9 à 22 (ou V 19 à V 22) et bien sûr encore des H.S. ou hors série.

Photo à g. : pour comprendre un fusil Darne, c'est sous la frette qu'il faut regarder. 2 : les canons sont en acier fin à élasticité élevée et surtout assemblés sans soudure haute température qui risquait de dénaturer la qualité de l'acier. Les tubes s'emmanchaient dans une frette, et reliés par une bande haute à basse température. Et une cale à la bouche soudée à l'étain finissait de solidariser l'ensemble. Le verrouillage jouait sur des tolérances mécaniques très ajustées.

3 : Halifax (attention, c'est encore un « vrai » Darne mais en sous-marque), Rivolier, Solheihac, Picard-Fayolle, Gaucher, Francisque Darne bien sûr, Brun-Latrige...et même Peugeot s'y mit !

Nombre de messages : 1041Age : 74Localisation : OCCITANIE LOTDate d'inscription : 24/08/2009Bonsoir doug1206 , bonsoir mon ami Antoine , bonsoir à tous ,mon ami Antoine , je te remercie de tes éloges , mais je ne suis guère qu'un amateur un peu amoureux de ces beaux fusils " fixes " des temps passés et plutôt acro au Darne , qui était un peu le fusil de la plèbe , là où le Charlin était déja presque l'arme de l' aristocratie !cela vient de mon adolescence ( mi années 60 ) ou je passais quasiment tous les jours en allant au collège devant la vitrine de l'armurier de ma ville , agent de la marque , et qui présentait quelques uns de ces magnifiques fusils....

Ces deux grands noms de l'armurerie Française du siècle passé que sont Darne et Charlin ont été en effet les deux fabricants qui se sont spécialisés dans la conception et la fabrication à l'échelon industriel de ce que l'on nomme le fusil " droit " ou fusil " fixe " , en opposition au fusil basculant.

Même si Régis Darne( productions de 1881 à1979) à une antériorité par rapport à Louis Charlin ( productions de 1904 à 1972 ) il ne faut pas croire que l'un à copié l'autre , à un moment donné.

Le Darne et le Charlin , en dehors du concept de base commun : canon fixe et culasse sur glissières sont trés différents en tous points , tant au niveau mécanique que canonnerie. Ainsi , l'éclaté d'une culasse de Charlin ne ressemblera en rien à celle d'un Darne , aucune pièce ne sera semblable et ce sont là réellement deux conceptions mécaniques trés différentes qui opéreront chacunes : l'armement , le verrouillage , la percussion et l'extraction.

De même pour le faisceau des canons , qui est trés différent d'une marque à l'autre .comparativement et " qualitativement " dirais - je , on s'accorde à dire que le Charlin est supérieur - à gamme égale - au Darne : qualité des ajustages et de la monte à bois , précision mécanique ( la culasse " roule " sur des billes !), onctuosité du verrouillage , présentation , ligne, choix des bois....cela reste bien sûr affaire de goût , mais il est vrai que là ou le Darne reste un génial et solide agencement mécanique , le Charlin touche presque au " chef d'oeuvre d' orfévrerie armurière " comme se plaisent à le dire certains connaisseurs , tant il comporte de pièces en plus , qui pourtant assurent une solidité ABSOLUE et un service fiable et sans faille , quelles que soient les conditions d'emploi ....Ne voit - on pas encore des Charlin quasi centenaires " re " vendus par des armuriers - repreneurs et qui les garantissent encore 2 ans .... alors qu'il n' y a plus de pièces ( d'origine , en tous cas...).

En réalité , mécaniquement , ces fusils sont justement considérés comme quasi indestructibles.tout comme Darne , Charlin a eu une gamme riche , évolutive et un tantinet " compliquée "....des tous premiers L.C. au dernières productions fin années 50 , des petites clés aux grandes clés , des culasses avec ou sans cuvette de recouvrement du tonnerre , sa production a été variée , obeissant en cela aux évolutions générales de l'armurerie de chasse , aux désidératas des clients , à la concurrence et aussi aux modes....tout comme Darne , il en est venu à la fin à proposer lui aussi des superposés basculants de différentes factures ( mais aussi un superposé... fixe ! ) mais ces types de fusils ne sont pas trop restés dans les annales de la grande histoire de l'armurerie Stéphanoise.....Je possède un peu de doc sur la marque Charlin ( pages de revues , comparatifs , catalogues) je vais passer un M.P. Nombre de messages : 1346Age : 71Localisation : NordDate d'inscription : 16/04/2008Bonjour Doug.

Je me réjouis que des jeunes comme toi se destinent encore au métier d'armurier et fassent des recherches sur des monuments de l'armurerie de St Etienne comme le fusil Charlin. Je ne suis pas un spécialiste du Darne ni du Charlin comme HALIFAX82, mais je peux te donner modestement deux références qui risquent de t'intéresser : - "L'armurerie de St Etienne au XXème siècle" de Maurice Forissier. C'est un ouvrage de référence qui permet de situer chaque fabricant, dont Charlin, dans le contexte de l'époque florissante de l'armurerie de St Etienne. On le trouve facilement sur les sites marchands que tu connais. - Un article fort bien fait de la revue Armes de Chasse, n° 32 de janvier-février-mars 2009 p. 78 à 82, intitulé Darne ou Charlin ?.

Nombre de messages : 1346Age : 71Localisation : NordDate d'inscription : 16/04/2008Merci Doug. La marque est retombée depuis 2020 dans l’incertitude, un fond d’investissement n’ayant pu pérenniser, en 5 ans, la suite de Paul et Hervé Bruchet qui l’avaient reprise en 1981, les propriétaires s’étant enchaînés depuis 1955, mais sans pouvoir lui redonner son aura d’avant-guerre. Les fusils Darne les plus souvent rencontrés sont les deux premiers grades de la série R soit R10 et R11 dont on retrouvait encore 3 ou 4 exemplaires à vendre chez chaque armurier de campagne dans les années 70. En 12 et surtout beaucoup en 16, ils avaient la double épreuve (4), puis de R13 à R 17 la triple palmette, et les plus hauts grades (R15-16-17) de meilleures finitions : extrémité du devant, plaque de couche en corne, meilleurs bois.

A partir des années 50, un véritable « sur mesure » offrait une multitude de finitions de bois, de gravures, de bascules à effets cémenté, jaspé, satiné et de modèles hauts de gamme : Classic, Prestige, Rambouillet (en 12-16), Gouverneur (versions canons « Plume » ou Magnum), ou Baronnet, ces deux derniers aussi en 20. A signaler aussi dans ces fusils Darne que l’on rencontre le plus souvent, les Halifax qui sont de « vrais » Darne, mais fabriqués au moment où les brevets tombèrent dans le domaine public et destinés à contrer la concurrence, (en l’organisant en quelque sorte !) un peu comme Manufrance le fit avec ses « Sampa » (pour le Simplex) et le « Costo » (pour le Robust).

Evidemment, tout amateur rêvera de tomber, dans le grenier d’un vieil oncle parti ad patres, sur les « grandes clefs » les séries P et V. La première avec ses chiffres P17 et P 18, montre la filiation avec les R, triple épreuve bien sûr, mais surtout l’ouverture en une étape, glissement d’un seul mouvement, éjection sélective et sécurité bouton cette fois. Le Darne, on tombe un peu dedans très vite…ou pas du tout, un peu comme le Bretton car il diffère en tout de ce qui est connu, surtout de nos jours. Son poids est toujours léger c’est donc une merveille à porter à la billebaude, mais son équilibre est particulier.

Tout est concentré sur le « centre » puisqu’on n’ose pas dire « bascule », l’arme ne s’ouvrant pas comme la totalité des congénéres de son époque, la concentration des masses étant même derrière les détentes car tout le « lourd » est dans l’action coulissante. La crosse est également souvent plus courte que de nos jours, et droite ou très peu pentée du fait de la conception de ses bois et du « tendon d’Achille » de la jonction poignée-pontet à surveiller à la moindre fissure. C’est pour cette raison qu’il est aussi quasiment impossible de jouer sur les bois (huile chaude, etc.) pour modifier la crosse. Il en résulte donc un tir différent où il faut plus coucher la joue sur la crosse et moins de tir « tête haute ».

Le recul, logiquement avec l’alésage initial très serré de 18.2, surtout en 12, est un autre paramètre souvent évoqué car se conjuguant avec toutes ces caractéristiques de concept particulières qu’il faut entériner. Et tout le monde ne s’y fait pas forcément. Les détentes sont, en plus, souvent plus dures, et il est difficile de « bricoler » une mécanique où (particulièrement sur les séries hautes P et V) les tolérances et liaisons sont étroites, armement et culasse qui se déplacent de concert et fort effet de levier pour bloquer la face de culasse contre un bourrelet de cartouche épais lors de la fermeture de l’action. La série R est un peu plus simple, le levier d’armement est découplé de la culasse coulissante, c’est certes solide et fiable, mais à ne pas malmener quand même au tournevis et à la pince multiprise, et quoique on en dise, assez compliqué en entretien.

Un autre aspect, cette fois plus actuel est celui de la sécurité qui, déjà avant-guerre se posait avec acuité pour un fusil qui ne se « cassait » pas. Les boutons et leviers, devaient pallier au fait qu’il était inconfortable de le trimballer complètement ouvert, car la culasse pointue fait saillie, et le levier à la verticale peut accrocher partout. Le fusil Darne, vous l’aurez compris, est un fusil clivant, ou le ressenti de chacun est essentiel, et une forte introspection nécessaire avant de se jeter à l’eau.

4/PSF : PT couronné 960Kg/cm 2 ; double : 1370. 5/Darne maison fondée en 1881, le brevet initial de l’arme coulissante est de 1887, canons demi-bloc jusqu’en 1902, puis frettés et soudés à l’étain, moins dur pour l’acier que le brasage au cuivre. Son fils Francisque Darne vola de ses propres ailes à partir de 1910, mourut au front en 1917 et fit lui aussi des Darne d’excellente facture, notamment avec des aciers Jacob Holzer mais c’est une autre histoire.

N’oubliez pas, en cas de doute, n’hésitez pas à consulter un expert.

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