La restauration et la modification d'une crosse de fusil sont des projets qui peuvent redonner vie à une arme ancienne ou améliorer l'ergonomie d'une arme moderne. Que vous soyez un collectionneur passionné ou un tireur sportif, ce guide vous fournira les informations nécessaires pour mener à bien ces tâches.
Avant de commencer tout travail, il est crucial d'évaluer l'état de la crosse. Examinez attentivement la gravité et la profondeur des dégâts. Des petites bêtes peuvent causer de gros dégâts intérieurs, rendant nécessaire la coupe et le remplacement des morceaux pourris.
La première étape consiste à décaper la crosse pour enlever les anciennes finitions. La difficulté réside dans le décapage des crosses présentant des quadrillages. Le problème ce sont les sillons du quadrillage gravés dans le bois, j'ai peur qu'ils conservent leur couleur d'origine... Il est crucial de déterminer si le quadrillage est gravé ou simplement pressé.
Il faut faire attention à la méthode utilisée pour décaper la crosse. Si tu utilises un "décapant" sur un traitement de surface, il sera efficace dans les sillons du quadrillage tout comme sur les surfaces planes. En revanche, si tu ponses, en plus de la couche de surface... tu retires aussi de la matière (du bois) et la coloration qu'il a absorbé... L'utilisation d'un décapant chimique peut être efficace pour enlever les finitions existantes, mais il est essentiel de choisir un produit adapté au bois et de prendre des précautions pour ne pas l'endommager.
Le ponçage, quant à lui, peut être plus contrôlé mais risque d'altérer les détails du quadrillage si l'on n'y prend pas garde. Il est donc conseillé d'utiliser un décapant pour enlever les couches de vernis ou de peinture avant de s'attaquer aux sillons.
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Pour "ravoir" ta crosse, il va falloir la démonter du mécanisme. Il est conseillé de démonter entièrement l'arme avant de commencer la rénovation. Pour faire simple, je vais cadrer mon explication uniquement sur les cires et huiles dans le traitement des crosses. Poncer la crosse. Laver et frotter à l'eau tiède voir chaude avec du savoir noir de marseille, énergiquement avec une brosse plastique de vaiselle assez dûre, sur l'ensemble de la crosse, en insistant sur la poigné jusqu'au point de contact avec la bascule (le bois absorbe l'excédent d'huile d'entretient de la bascule). Répéter le néttoyage trois ou quatre fois à interval régulier d'un jour pour que la crosse sèche bien, et en plus éssuiage dessuite après rinçage. Appliquer ensuite plusieurs couches d'huile.
Il existe aussi des matrices pour les crosses ou les plaquettes qui se fait par pression. Sur les armes anciennes jusqu’à récemment les quadrilles étaient faites à la main souvent par des quadrilleuses. Il existe d’ailleurs de multiples types de quadrillages. Standard, fin, mi fin, écossais… avec bords simples, doubles, triples, perlés… quadrillage en écailles de poissons… etc…
Le poncé-huilé est une finition facile à refaire et très satisfaisante, aussi bien du point de vue protection qu'esthétique. Beaucoup de crosses d'armes de chasse sont traitées à l'huile de lin, qui est légèrement jaune. Cette technique consiste à poncer la crosse, puis à appliquer plusieurs couches d'huile pour protéger et embellir le bois.
Si la crosse est pleine de taches de peinture blanche, il est logique de commencer par un décapage. Après cinq ou six couches d'huile, une tache de graisse est ressortie, et reponçage - renéttoyage... il faut du temps et de la patience.
Il faut du temps et de la patience pour rénover une crosse. Concernant la période pour le faire, été, hiver ? Après cinq ou six couches d'huile , une tache de graisse est ressortie, et reponçage - renéttoyage... il faut du temps et de la patience.
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Après chaque utilisation, il est donc recommandé de bien sécher les parties en bois avec un chiffon doux.
À partir d'une simple crosse de Remington en noyer acheter dans un gun show j'ai eu l'idée de me faire une carabine que je vais pouvoir ajuster a volonter et ainsi la rendre plus versatille.
Pour commancer j'ai déterminer la coupe a faire pour installer les mécanique d'ajustement. Pour couper j'ai utiliser mon banc de scie ainsi que ma milling, pour faire les inlets tout se fait sur la milling j'ai un meilleur controle et c'est beaucoup plus précis ainsi.
Ce qui fonction bien pour usiner le bois c'est des fers a toupie de bonne qualité par-contre se sont des outils de montre solidité je préfere travailler avec des outils de coupe pour l'acier neuf(end-mill, slot drill) plus précis et plus solide.
Les montage sur la machine doivent être solide car les vibrations sont importe surtout quand on usine les partie plus mince de la crosse. Et pour éviter tout dépacement il faut en metre plus que moin.
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J'ai copier la mécanique du check sur celui qu'un ami m'as preter en lui apportant quelque modification, sur le mien on peut retirer le check sans perdre l'ajustement un must pour sauver du temps.
On voie sur cette photo la vis qui sert d'ajustement est rester sur la partie fixe(crosse) et la bois de bois(check) et retirer avec les tiges de coulissements.Un must sur une carabine de tir est l'installation d'une rail sous le fut pour y installer soie un bipod, courroie, ou hand stop et bien d'autre. Encore sur la milling je coupe la cavité pour installer la rail qui est usiner au dimension anchutz la rail est visser et coller dans la crosse.
Je donne rarement mes truc mais celui la est trop simple et trop effecace pour que je le garde pour moi. Tu peut être sur que je vais suivre ton projet de prêt .
Se genre de modification sont presque imposible sur les crosses de plastique, a cause du manque de matériel(cavitée interne) j'ai installer le printemps passé une rail sur ma savage 10 FCP, et j'ai travailler pas mal pour y arriver j'ai du renforcir l'intérieur du fut avec de l'époxie et des tige de métal parce que en usinant la rainure pour la rail j'allais passer au travers la crosse. Et pour le check c'est encore pire je vais surement finir par en installer un mais pas comme sur une crosse de bois, ma crosse était vide maintenant elle est plein d'euréthane et de plomb(4 livres).
Ce tutoriel vous propose un compte-rendu détaillé sur la fabrication d'une crosse de revolver en bois. Les dimensions indiquées sont pour un Tracker, mais il est facile d'adapter les mesures pour d'autres modèles.
Le bois : Prélevez trois morceaux de 12cm x 10cm x 16,5 mm dans vos restes. Sinon, comptez environ 10€ pour du noyer. Il faut un peu plus long, pour pouvoir immobiliser avec un étau ou une presse. Pourquoi 16,5mm? Parce que la crosse du Tracker est de type "enveloppante", et que MA carcasse fait justement 16,5mm d'épaisseur. Une des pièces va servir à compenser l'épaisseur de la carcasse, puis les deux autres viendront se coller de part et d'autre pour faire les côtés.
Matériel : Papier, crayon. On fait le tour de la carcasse avec un crayon, et on relève les cotes de la crosse du revolver sur une feuille, qu'on gardera sous le nez comme référence.
Matériel : Scie sauteuse, chute de contreplaqué (15mm, c'est bien), lime plate ou râpe. On trace directement le tour de la carcasse sur un bout de contreplaqué et on scie à la scie sauteuse. Il faut la plaquer fermement sur l'ouvrage (sinon elle saute vraiment), mais ne forcez jamais pour la faire avancer. Fixez bien le bois avec les serre-joints, sinon la lame va le secouer au lieu de couper. Démarrez la scie avant d'être en contact avec le bois. Ce qui compte, c'est que ce soit ajusté à la carcasse, car c'est ça qui va maintenir la crosse dans sa partie haute.
Matériel : une des pièces de bois (la moins belle), scie sauteuse, râpe, queue de rat. On va reporter le gabarit sur le bois, et on va dessiner "à peu près" la crosse de nos rêves en centrant ou pas, suivant l'inclinaison qu'on veut donner à la crosse. On découpe à l'intérieur la forme de la carcasse. On ajuste pile-poil à la lime. Une fois que c'est fait, on va pouvoir découper la forme extérieure. Coupez plutôt large, mais pas trop, parce que la râpe et le ponçage, c'est vite monotone.
Matériel : perceuse, et la pièce que vous venez de fabriquer. Il va falloir percer la pièce pour que cette vis trouve son filetage une fois la crosse en place. C'est une partie délicate. J'ai trouvé dans mon bazar une vis de 4, que j'ai vissée dans le trou de la carcasse, et j'ai présenté le tout dans la défonce qu'on vient de faire. J'ai tracé deux traits de part et d'autre. Puis j'ai marqué le milieu de l'épaisseur. Pour percer, j'ai fixé la pièce de bois, et l'ai percé millimètre par millimètre avec une mèche de 2, en essayant d'être le plus vertical possible, dans les deux axes. En présentant la pièce sur la carcasse, j'avais 1mm de décalage. Comme le trou doit être de 4mm, j'ai pu rattraper.
On prend la pièce du milieu comme gabarit, et on trace la forme de la crosse (celle dont vous rêviez phase 3), mais en laissant de la matière sur la partie haute, qui va venir recouvrir le revolver, permettre de faire un appui pour le pouce, enfin ce que vous voulez, mais il faut laisser du bois. Donc, on trace et on découpe deux pièces dans deux bouts de bois les plus symétriques possible.
On assemble avec un serre-joints ou deux sans coller et on présente tout ça à blanc sur le revolver. Si ça flotte, poncez un tout petit peu la partie centrale avec une cale à poncer, bien à plat et sans trop appuyer. C'est bon? ca entre en frottant mais sans forcer?
Soit on est plein de confiance et on colle le tout, soit c'est ceinture et bretelles. On colle une face, on laisse sécher, et on colle l'autre. J'utilise de la colle Titebond III, comme tous les ateliers de luthier en ont. N'importe quelle colle forte à bois fera l'affaire (non périmée, héhéhé ! Quoi? dommaaaage !) si, si c'est important. Positionnez, serrez et nettoyez tout de suite les bavures avec un pinceau bien humide, puis séchez avec un essuie-tout.
Vient maintenant la partie qui va conditionner la forme et la beauté de votre crosse: Le ponçage. En 45 ans de travail du bois, j'ai appris qu'il ne faut pas lésiner sur la qualité du papier de verre. En ce qui me concerne, quitte à faire hurler les puristes, j'utilise de la toile émeri. Pour tout ce travail, j'ai utilisé une feuille de grain 60, et deux de 150. On égalise les 3 épaisseurs entre elles, en essayant d'avoir des angles à peu près droits. Puis à la lime ronde, on trace la place des doigts. De VOS doigts. Même sur un bloc pareil, vous allez sentir où ils se placent naturellement.Le plus important: vous travaillez en 3D. Gardez une face droite, pour vous repérer. Prenez le bloc en main, tracez la place des doigts au crayon. Râpez à angle droit. Puis adoucissez l'emplacement des doigts. Finissez presque cette partie, allez-y, il y a de la viande! Arrondissez sur toute l'épaisseur, que vous doigts soient confortablement placés. C'est du sur mesure, tout de même. Ensuite, hachurez toujours avant d'amincir. Prenez votre temps. Si vous voulez éviter le style patate toute ronde, utilisez une lime pour marquer les angles et le tour, et une cale à poncer pour les côtés. Il sera toujours temps de poncer à main levée plus tard pour faire disparaître les "facettes".
Le traitement des crosses avec des cires et des huiles est une étape importante. Pour les huiles (toutes marques confondues), les composants "primaires" sont relativement peu nombreux, et pour la plupart ils n'ont rien à faire sur une crosse de fusil. Huile de tung, carnauba, huile de lin pour les naturelles, et enfin les huiles d'origine pétrolière. L'huile de teck étant une appellation commerciale qui ne veut en fait rien dire. Se rajoutent ensuite sur les huiles commerciales un certain nombre de solvants (alcool, diluants d'origine pétrolière et très très rarement de l'essence de térébenthine...) afin de rendre liquide ces huiles. Pour finir enfin, on trouve les siccatifs, généralement à base de naphte et de métaux lourds. Ces produits sont des accélérateurs de sèchage.
La plupart des huiles liquides et des cires en contiennent entre 30 et 60%. L'essence de térébenthine n'est quasiment jamais utilisée, du fait que c'est l'un des diluants les plus chers du marché. Bien souvent, c'est du méthanol, alcool ou dérivés pétroliers qui sont utilisés. La cire de carnauba fond à près de 90 degrés, et il faut aussi une quantité astronomique de diluants et de solvants pour maintenir celle ci à l'état pâteuse.
La plupart en contiennent environ entre 10 et 30%. Si le bois doit (et il le devrait) être traité en profondeur, l'utilisation d'une huile hautement siccativée sur la première couche devrait être exclue.
Avant de vous lancer dans une rénovation de crosse, il est important de se poser les questions suivantes :
La fabrication d’un fusil de chasse est un art. Si les étapes de sa fabrication restent identiques pour chaque type fusil, les techniques utilisées sont diverses. La fabrication artisanale façonne des fusils uniques tandis que la fabrication industrielle produit des armes plus uniformes. Aujourd’hui, la technologie la plus moderne employée pour l’usinage est la machine dites à 5 axes. Une fois usinée, les pièces du canon sont assemblées. Méthode artisanale ou méthode industrielle, le process d’assemblage diffère. Ensuite, c’est l’étape du bronzage qui a pour but de protéger le canon de l’oxydation et de la corrosion. Là encore, il existe différentes techniques : bronzage à la couche, bronzage par bain ou teflonnage. Chapuis Armes bronze toutes ces armes à la couche. Après le dégraissage du métal, une liqueur est appliquée à compter de trois fois par jour pendant une semaine.
Le plus souvent, la crosse est fabriquée en noyer, voire en matériaux synthétiques tels que le carbone. En carbone, elle est réalisée industriellement. On retrouve différentes essences pour la réalisation de crosse, telles que le hêtre sur des fusils industriels ou le noyer sur des armes de qualité. La crosse en noyer est en effet un incontournable pour un fusil de chasse traditionnel. Son veinage si particulier lui confère de splendides contrastes. Les bois utilisés par Chapuis Armes proviennent de Turquie, et sont scrupuleusement sélectionnés pour leurs qualités techniques et esthétiques. Les bois sont séchés naturellement pendant trois années complètes, processus au bout duquel les bois sont prêts à être travaillés.
Étape de sublimation, seule une main experte peut graver une arme de chasse. Tous les éléments métalliques peuvent être gravés. Il existe diverses techniques de gravure, qui influence le rendu final de l’œuvre. Les motifs décoratifs que l’on retrouve le plus sont les scènes de chasse, qui représentent les animaux dans leur environnement naturel, les perdreaux à l’envol aux bécasses en sous-bois. Les chiens de chasse sont aussi des motifs appréciés. Contrairement à la gravure, le quadrillage n’a pas seulement une fonction esthétique : il permet une prise en main optimale du fusil.
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