Les forces armées canadiennes ont affirmé que l'un de leurs soldats a réalisé le tir de précision le plus lointain, atteignant une cible se trouvant à 3.540 mètres. Membre de la Joint Task Force 2, le tireur d'élite aurait fait mouche alors qu'il appuyait les forces de sécurité irakiennes, lors d'une attaque de Daesh.
L'armée canadienne a affirmé avoir réalisé le tir d'élimination confirmé le plus long du monde. Ce Canadien vient d'effacer le précédent record de 2.475 mètres, détenu par un soldat britannique. La distance était si longue, que la balle a mis dix secondes à atteindre sa cible. Ce tir est véritablement un exploit. D'ailleurs, il était humainement impossible de savoir si la cible avait été atteinte.
Le tir a dû être vérifié par vidéo et par d'autres données, avant d'être confirmé. Pour l'heure, l'anonymat de ce sniper a été préservé.
Ce tireur d'élite, membre de la Joint Task Force 2 était en opération en Irak : son tir «a interrompu une attaque de Daech contre les forces de sécurité irakiennes», a déclaré une source militaire.
«Le commandement des opérations spéciales canadiennes confirme qu'un membre de la Joint Task Force 2, a bien atteint sa cible située à 3.540 mètres. La balle a mis dix secondes pour parcourir la distance, soit une vitesse moyenne de 1.274 km/h. Il bat de plus de mille mètres l'ancien record appartenant à un soldat britannique qui avait touché sa cible située à 2.475 mètres, en Afghanistan en 2009.
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Il a fallu dix secondes pour que la balle parcoure les 3.450 mètres et atteigne sa cible, un membre de l'Etat islamique. "L’ennemi n’avait aucune chance de savoir ce qu’il se passait" "Au lieu de larguer une bombe qui aurait pu tuer des civils, c'est une application très précise de la force.
Son histoire rappelle celle de Chris Kyle, le soldat américain du film American Sniper. Et pourtant, ce sniper canadien a été beaucoup plus fort que lui.
En comparaison, on peut citer d'autres snipers de légende :
Un film puissant et controversé sur l’histoire vraie de ce sniper américain devenu une légende pour avoir tué des centaines de personnes en Irak. La critique de l’américain moyen face à l’épreuve de la guerre est à tout moment le centre de ce film, bien davantage que la guerre elle-même.
La scène inaugurale d’American Sniper met le sniper face à la décision de tuer une femme et un enfant qui mettent en danger une garnison américaine en Irak. Mais cette introduction est presque aussitôt éclipsée par la scène «originelle» dont elle n’est que la conséquence.
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La famille est le cadre sacré de la transmission de ces valeurs absolues que Kyle, comme programmé à obéir, ne remettra jamais en question. Mais par une simplification subreptice, la patrie toute entière est à considérer sur le même plan que la propre famille du héros.
Avec American Sniper, Clint Eastwood interroge la viabilité d’un tel modèle, et c’est d’emblée en présentant un candidat à la psychologie peu complexe qui fait partie des chiens-bergers mais surtout de la catégorie de «ceux qui exécutent», qu’il en donne la possibilité. Il ne s’agit pas de faire l’éloge d’un élan patriotique, mais davantage de faire le portrait de la pensée américaine.
Kyle est effectivement présenté comme un héros national, car il se sacrifie pour protéger les siens, mais il est aussi le sniper le plus meurtrier de la guerre contre l’Irak. Bradeley Cooper excelle dans sa façon d’incarner le bon bougre qui frémit avant chaque tir, en s’accrochant à l’idée qu’il ne fait là que son devoir. Mais son idéalisme est primaire, voire rudimentaire, ce qui a tendance à transformer ses tirs en exécutions mécaniques.
La fin de l’histoire est triste, authentique et pathétique. Elle confirme que dans toute guerre, il n’y a que des perdants. L’Amérique célèbre la mort de son héros à défaut de célébrer la victoire de cette ultime guerre où elle s’est encore une fois enlisée, et par laquelle elle a mutilé son propre rêve.
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