Thomas Chirault, un nom qui résonne désormais dans le monde du tir à l'arc, a marqué les Jeux Olympiques de Paris 2024 de son empreinte. Médaillé d'argent par équipe, cet archer picard poursuit sa carrière avec les JO 2028 dans le viseur, des objectifs élevés qu'il ne peut atteindre sans financement. Il s'est lancé sur la plateforme de cagnotte de soutien aux sportifs de haut niveau.
Thomas Chirault : Cela remonte en 2009, je devais avoir 12 ou 13 ans. J’étais dans le même collège que mon cousin en Picardie, près d’Amiens. Après les cours, on faisait la route ensemble pour rentrer chez nous. Un jour, en sortant de cours, je l’ai accompagné à sa séance de tir à l’arc et j’en ai profité pour tester. Ce fut une révélation, j’ai tout de suite accroché ! Je cherchais à l’époque un sport dans lequel m’investir.
Treizième meilleur archer du monde, trois médailles d’or, deux d’argent et deux de bronze. Voilà pour les chiffres. Thomas Chirault, sportif de haut niveau et élève ingénieur en 4e année à Polytech Sorbonne, est plus motivé que jamais pour se hisser sur la plus haute marche du podium lors des prochains Jeux Olympiques de Paris.
T.C. : Je prépare un diplôme d’ingénieur en matériaux à Polytech Sorbonne. L’intérêt pour cette filière m’est venu l’année du bac, quand il a fallu formuler ses vœux. Je n’avais pas d’idées précises de ce que je voulais faire, hormis que j’aimais les sciences. Puis un jour, j’ai eu un TP en physique-chimie sur les nanomatériaux qui m’a beaucoup plu et je me suis orienté dans ce domaine. Au départ, j’ai voulu faire une prépa en école d’ingé, mais avec ma carrière sportive, c’était incompatible. Pour l’instant, je ne sais pas exactement dans quel domaine je vais m’orienter après mon diplôme.
T.C. : Avec beaucoup d’organisation et de motivation ! Cela commence chaque semestre par faire un point avec les responsables de la formation pour décider quelles matières je dois suivre en fonction de mes contraintes sportives. Grâce au dispositif d’accompagnement de Sorbonne Université, j’ai la chance de pouvoir aménager mes cours et pouvoir, par exemple, repasser des examens quand je suis absent pour cause d’entrainement ou de compétition. Cela me permet également de dédoubler mes années. Concrètement, je fais une demi année scolaire par an. J’ai fait mes premières années de licence en quatre ans par ex.
Lire aussi: L'archer Thomas Chirault
T.C. : Les JO c’est le rêve de tous sportifs ! J’ai eu la chance d’avoir participé pour la première fois à ceux de Tokyo et c’était incroyable. C'était une aventure unique, que j’ai hâte de revivre, d’autant plus que les prochains sont à Paris, « à la maison », que mes proches seront là et que l’ambiance sera encore plus magique qu’à Tokyo et moins pesantes sans les conditions sanitaires liées à la Covid.
Aux JO de Paris, l'épreuve de tir à l'arc a montré le très haut niveau de l'équipe de France qui a décroché la médaille d'argent.
T.C. : Je m’entraîne de base deux jours par semaine, cinq fois par semaine, mais depuis septembre, le rythme s’est accéléré. Il est très soutenu. Il faut savoir qu’au tir à l’arc, si on fait des pauses trop longues, dès trois jours d'arrêt, on perd vite des gestes spécifiques et fins qui ont besoin d’être constamment répétés.
T.C. : Je vise la médaille d’or bien sûr ! Un podium devant le public français, ce serait aussi très beau.
Thomas Chirault s'est arrêté en huitièmes de finale. Thomas Chirault s'est incliné en huitièmes de finale du tournoi individuel des Jeux Olympiques de Paris 2024, dimanche, battu par le Turc Mete Gazoz (6-5), le meilleur archer du monde. Chirault a échoué à un point de la qualification.
Thomas Chirault, médaillé d'argent par équipes la semaine dernière, n'a pas dépassé le stade des 8es de finale, dimanche sur l'esplanade des Invalides, dans le tournoi individuel des Jeux Olympiques de Paris 2024. Le Français a chuté à la mort subite face au Turc Mete Gazoz (6-5), le champion olympique, du monde et d'Europe en titre.
Chirault avait pourtant pris un très bon départ, menant 5-1 et se retrouvant donc à un point de la qualification pour les quarts de finale. Mais Gazoz a su élever son niveau et faire la différence à la « flèche en or » (une dernière flèche pour décider de la qualification).
« Il n'y a pas de regret » Thomas Chirault « Il y a eu des petites flèches d'imprécision qui ont fait que je n'ai pas réussi à conclure le match, a commenté Thomas Chirault à propos de son élimination. Après, on ne peut pas dire que je sois parti plus fort que je n'ai terminé. C'est plutôt mon adversaire qui est monté crescendo. »
« Mais il n'y a pas de regret, a ajouté l'archer français. C'était un peu l'objectif sur cette compétition individuelle : y aller à fond sur chaque flèche.
Publié le vendredi 30 août 2024 à 3:48 Thomas Chirault est revenu hier dans la Somme, et plus précisément dans la commune d'Arvillers. Pour le plus grand plaisir de celles et ceux qui l'ont suivi pendant les Jeux olympiques 2024, notamment avec l'obtention de la médaille d'argent à l'épreuve de tir à l'arc par équipes.
Thomas Chirault est arrivé ce jeudi 29 août au soir à Arvillers, sous les applaudissements d'une foule conquise. L'archer de 26 ans a fait vibrer les fans de tir à l'arc pendant ces Jeux olympiques de Paris 2024, notamment en décrochant la médaille d'argent avec l'épreuve de tir à l'arc par équipes.
Alors, l'émotion est grande pour celles et ceux qui habitent sa commune ou qui le suivent depuis plusieurs années. Né à Corbie, Thomas Chirault vit à Arvillers et s'est entraîné au club de tir à l'arc "la compagnie des archers Moreuil" à ses tout débuts.
Plusieurs dizaines de personnes sont venues rencontrer Thomas Chirault ce jeudi 29 août à Arvillers. "C'est vraiment l'aboutissement de beaucoup de choses, beaucoup de sacrifices. Et ça fait un bien fou de revenir ici, parce qu'à Paris on n'est vraiment dans notre bulle et dans notre routine. On se lève chaque matin avec l'objectif des Jeux olympiques en tête. Revenir ici, ça permet d'avoir un moment hors du temps. C'est quelque chose de magique !", observe l'archer vice-champion olympique.
Thomas Chirault participera aux championnats de France mi-septembre, avant la finale de la coupe du monde autour du 20 octobre.
Dans le public, beaucoup de jeunes sont venus rencontrer le sportif. C'est le cas de Nolan, 12 ans, qui a fait 1h40 de route avec son papa. Ils viennent d'Étreux, dans l'Aisne. Pour ce jeune archer qui entre au pôle espoir tir à l'arc de Compiègne dans quelques jours, c'est une véritable bouffée d'air de voir un archer picard médaillé aux Jeux olympiques : "dans mon collège, il y en a qui disent que le tir à l'arc ce n'est pas du sport. Mais moi je réponds que c'est du sport, car c'est une épreuve aux JO !".
Une fierté pour le maire aussi d'Arvillers, Yves Cottard, qui poussent les jeunes de la commune à suivre l'exemple de Thomas Chirault. Mais aussi pour Maxime Goret, le président du club "la compagnie des archers de Moreuil". C'est dans cette structure que le vice-champion olympique a fait ses premiers pas, et le club espère bien former de nouveaux futurs champions.
Aujourd'hui, le club compte 58 licenciés mais les Jeux devraient amener quelques curieux. Le club propose d'ailleurs une initiation ce dimanche 1er septembre.
Chirault en quête d’une couronne mondiale pour clore la saison internationale Fort de ses nombreuses expériences sur la scène internationale, Thomas Chirault tentera de décrocher le titre tant convoité face à sept autres concurrents issus des meilleures nations mondiales.
Cette compétition viendra clore une saison internationale de haut vol de la part de l’archer français, qui est nous le rappelons, médaillé d’argent par équipe aux Jeux de Paris 2024 et qui sera confronté à des pointures du tir à l’arc. Quatre des finalistes sont montés sur le podium aux Jeux de Paris 2024.
Parmi eux, le Coréen, triple champion olympique, Kim Woojin, également vainqueur à trois reprises de la finale de la Coupe du Monde Hyundai en 2012, 2017 et 2018. Lee Woo Seok (KOR), vainqueur de l’étape à Yecheon et double médaillé à Paris 2024, sera également de la partie.
A noter que le vice-champion olympique, également vainqueur à cinq reprises de cette finale de Coupe du Monde Hyundai, Brady Ellison (USA) comptera parmi les grands absents puisqu’il n’a pas réussi à se qualifier, et ce pour la première fois depuis ses débuts à l’événement en 2010. Le Français aura donc fort à faire face à des internationaux de taille. Cette finale représente une opportunité unique pour lui de marquer un peu plus l’histoire et de porter les couleurs françaises au plus haut.
Ce samedi 3 août, Lisa Barbelin a décroché la médaille de bronze en individuel sur l’esplanade des Invalides, sous les yeux de son compagnon Thomas Chirault. Thomas Chirault était le premier supporter de sa compagne Lisa Barbelin, ce samedi 3 août.
« Ça prouve qu’aux Jeux, rien n’est joué jusqu’à la dernière flèche, savourait Thomas Chirault, argentée par équipes et également compagnon de Lisa Barbelin. J’étais dans le public mais j’étais plus stressé que quand je suis sur le pas de tir.
« Éviter un podium 100 % coréen, c’est une grande victoire, poursuivait Thomas Chirault. Car l’objectif, c’est aussi d’inscrire la France comme l’une des grandes nations du tir à l’arc. On commence à bien s’incruster sur les podiums. La Corée a cette réputation qui fait que lorsqu’on rencontre un Coréen, on sait que ça va être difficile.
Pour cela, les Tricolores auront une dernière occasion ce dimanche. Aux côtés de Baptiste Addis, Thomas Chirault sera sur le pas de tir. « J’ai réussi à caler une petite séance d’entraînement aujourd’hui (ce samedi) entre les 8es de finale et les quarts.
Les archers français se plaisent sur l’esplanade des Invalides. Après la médaille d’argent décrochée par l’équipe masculine, Lisa Barbelin est montée à son tour sur le podium, ce samedi 3 août. La Tricolore a décroché la médaille de bronze à l’issue d’une journée renversante. En quarts de finale, la Mosellane a vu le précipice de très près. L’Indonésienne Diananda Choirunisa n’avait besoin que d’un 8 sur son ultime flèche pour valider son ticket pour les demies. Celle-ci, après une légère bourrasque, est allée s’emplâtrer… dans le 5.
tags: #chirault #tir #à #l'arc