La chasse devient aujourd’hui un loisir qui passionne de plus en plus de Français. En effet, actuellement, elle se trouve à la troisième place des loisirs préférés des Français, après le football et la pêche. Toutefois, il s’agit d’un loisir particulièrement réglementé dans le pays de l’Hexagone. D’ailleurs, il faut détenir un permis de chasse, obtenu après une formation dispensée par les fédérations.
L’arc, une arme de trait, et l’arbalète, une arme de jet, s’utilisent avec des flèches. Excellentes pour la chasse, elles sont silencieuses, discrètes et les flèches réutilisables. Ces armes s’avèrent des plus prisées pour la chasse à l’arc. En effet, le mode de chasse avec un arc ou une arbalète sont réputés pour leur rapprochement au plus près de la nature.
Un chasseur expérimenté doit parfaitement savoir que si son arme de chasse est trop grande, la viande pourrait être gâchée et ne pourra être consommée. Par contre, si l’arme est trop petite, elle blesserait seulement le gibier qui mourra dans une longue agonie. Ce qui n’est pas accepté dans l’univers de la chasse.
Très apprécié pour sa puissance et sa grande précision de tir en matière de tir sportif, l’arbalète à poulies ou compound s’avère des plus performants pour la chasse de gros gibiers. En effet, tirant avec des flèches munies de pointes plus puissantes, un seul tir peut transpercer un sanglier ou un cerf. L’avantage avec l’arbalète et l’arc, c’est surtout leur côté silencieux. Si vous êtes précis dans votre visée, il vous sera facile de tuer l’animal d’un coup de flèche.
Avec un modèle comme l’arbalète à poulies EK Archery SIEGE300 de 150lbs, une arme de jet plus puissant et plus précis avec une plus grande portée, vous atteindrez plus facilement un chevreuil ou un mouflon sur une distance de 50 mètres, voire plus. En plus de votre arbalète effectivement, munissez-vous d’une lunette de visée et d’un pointeur laser pour améliorer votre tir de précision sur une longue distance.
Lire aussi: Recommandations concernant les fusils turcs
Les experts de la chasse disposent d’un grand choix d’arbalètes et d’arcs en ligne. Sur Hatilla, il est possible de se procurer rapidement l’arc ou l’arbalète correspondant au type de gibier à chasser.
Les règlements en matière de chasse en France précisent le petit gibier comme étant les animaux en montagne ou dans les champs ayant la taille d’un lapin ou d’un rat musqué. Il peut aussi bien s’agir d’un faisan, que d’un lièvre d’Europe ou encore prédateurs terrestres, tel un putois, une fouine ou une belette. La mini-arbalète sera un choix plus judicieux pour les chasser.
Avec des flèches allant de 13 à 22 pouces, la distance de tir d’une mini-arbalète peut facilement atteindre plus de 10 mètres. Si vous comptez aller chasser de gibier à plumes comme le perdrix et le pigeon ramier, une arme du type mini arbalète tactique, comme ce modèle à 80lbs de Steambow, revêt un excellent choix.
La chasse de petit gibier et de gibier à plumes demande davantage de concentration. Il serait alors plus préférable d’opter également pour les bons accessoires comme sur Hatilla, votre armurerie et archerie en ligne : pointes de chasse, carquois à flèche, fausse cordes… Vous y trouverez autant d’accessoires qui vous aideront à profiter de l’effet de surprise pendant une partie de chasse à l'affût.
Eh oui ! Arc ou arbalète, ce sont tous deux des armes de trait. Elles utilisent le même principe de lancement. Une petite différence réside toutefois dans le tir. Sur un arc, l’archer doit maintenir le tirage d’un arc manuellement et lâcher la corde avec les doigts en tirant vers l’arrière tout en visant. Sur une arbalète, la tenue en tension de la corde n’exige aucune force physique de la part du tireur. Le lancement des projectiles s’effectue grâce à un mécanisme.
Lire aussi: Carabine à Plomb et Rats : Tout Savoir
La puissance d’une arbalète correspond ainsi à la force appliquée à l’arrière du projectile pour maintenir la corde. Par contre, celle de l’arc répond à la poussée que reçoit la flèche lors du lâcher de corde. Sur un arc ou une arbalète alors, la puissance varie d’un modèle à l’autre. Ce sont des armes conçues pour différentes activités.
Depuis plusieurs milliers d'années, le tir à l’arc a été pratiqué pour chasser et pour faire la guerre. L'apparition des armes à feu provoqua la fin de l'utilisation militaire et cynégétique de l'arc. C'est vers 1500 que l'arrivée de l'arquebuse entraîne une disparition progressive de l'utilisation de l'arc. Longtemps interdite car assimilée à du braconnage, la chasse à l'arc a été réhabilitée depuis 1995. C'est une chasse à tir silencieuse, particulièrement difficile, qui demande une connaissance parfaite du milieu et des animaux.
Sa difficulté réside dans le fait qu'il faut approcher le gibier à quelques mètres avant de décocher une flèche. On peut chasser à l'arc à l'affût, à l'approche ou en battue. Tous les types de gibiers peuvent être chassés à l'arc (petit et grand gibier). L’arc ne doit pas être confondu avec l’arbalète qui est interdite à la chasse. Avec l'arc, la bredouille est normale, le tableau exceptionnel : les prélèvements modestes sur la faune sauvage en font une chasse durable par excellence.
Les chasseurs à l’arc disposent pour la France de deux structures nationales: La « Fédération Française des chasseurs à l’arc »(FFCA). Dans les Alpes-Maritimes, pour vous renseigner plus précisément, vous pouvez vous adresser aux deux associations suivantes : « Arc - Flèches-Chasse » Responsable: M.
En se référant au décret n° 2013-700 du 30 juillet 2013 portant application de la loi n°2012-304 du 6 mars 2012, les arbalètes et leurs projectiles sont considérés comme des armes blanches. Elles sont classées dans la catégorie D-2 du décret cité ci-dessus. C’est donc une arme de 6ème catégorie au même titre que le couteau, la matraque et le poing américain. L'acquisition et la détention sont libres (sauf aux personnes de moins de 18 ans). Elles ne nécessitent pas de permis. La détention d'une arme de catégorie D est sous la responsabilité de son propriétaire.
Lire aussi: Prestige des fusils de chasse anglais
La conservation d'une arme par un particulier n'est pas considérée comme du port d'arme. Son lieu de stockage ne doit pas changer constamment. On parle de port d'arme quand il s’agit de transporter une arme prête à l'emploi dans un lieu public. Il est possible de transporter une arme si elle ne peut pas être utilisée dans l'immédiat (dans le cas d'une arbalète la corde doit être démontée, l'arc aussi si possible). À condition que l’arme, ici l’arbalète, soit démontée et mise dans un sac ou une housse pour éviter de faire peur aux passants voire de provoquer une panique générale.
La chasse à l'arbalète est totalement interdite en France comme dans d’autres pays européens tels que l’Allemagne. Le fait que la retenue de la corde soit mécanique rend l'arbalète bien différente de l'arc où c'est l'utilisateur qui retient la corde. De plus, les arbalètes s’avèrent bien plus puissantes que les arcs, beaucoup plus faciles à utiliser.
L’usage de l’arbalète est soumis à des règlementations en Belgique. La chasse à l’arbalète et la chasse à l’arc sont des activités qui intéressent de plus en plus de passionnés. Elles comptent déjà des milliers de pratiquants en France. Si la pratique est ancestrale, elle redevient tendance ces dernières années pour de nombreuses raisons. Ces types de chasse sont jugés plus écologiques, car contrairement aux armes à feu et à leurs cartouches, l’arbalète ou l’arc n’a aucun impact dans la nature. Elle ne laisse pas de plomb. Les gibiers ont également plus de chances de « fuites ».
Seule la chasse à l’arc est autorisée en France, la chasse à l’arbalète est strictement interdite. Hattila met à votre disposition un large choix d’arbalètes, de flèches et d’accessoires pour débuter ou vous perfectionner à la chasse à l’arbalète.
Procédé où les chiens pourchassent le gibier (chevreuil, sanglier, cerf) le plus longtemps possible afin de le faire sortir de la forêt autour de laquelle sont postés les tireurs aux endroits habituels de passage du gibier. Les “chiens courants“ le poursuivre en remontant sa voie (odeur qu’il laisse au sol) grâce à la puissance de leur flair, tout en aboyant constamment.
C’est une chasse qui se pratique ordinairement avec un ou deux chiens dit “d’arrêt“. Le chien quête devant son maître à la recherche d’une émanation*. Lorsqu’il la détecte, il la remonte pour se rapprocher le plus possible du gibier mais sans l’attraper. Le chien se fige alors prenant une position caractéristique jusqu’à l’envol du gibier.
C’est une chasse très spécialisée exigeant des connaissances approfondies sur les anatidés*. Elle consiste à disposer sur une nappe d’eau des canards vivants ou artificiels (appelants) dont le rôle est d’attirer les canards sauvages pour les faire poser. Cette chasse, silencieuse, est particulièrement difficile.
Nécessitant d’approcher de très près le gibier convoité pour le tuer net, elle demande une parfaite connaissance de la forêt et des espèces. C’est en effet à quelques mètres seulement qu’il faut approcher le gibier avant de décocher une flèche. On chasse alors à l’affût ou à l’approche. Tous les types de gibiers peuvent être chassés à l’arc (de l’alouette au sanglier).
Cette chasse basée sur l’observation et la discrétion est principalement pratiquée de juin à août et a pour but de contenir les populations de grand gibier et de participer à leur bonne gestion en prélevant prioritairement les animaux déficients ou malades.
Un équipage de vénerie à pied sur lièvre est un mode de chasse qui consiste à poursuivre le lièvre avec des chiens courants créancés (ne chassant que cette espèce). Le maître d’équipage et les accompagnateurs suivent alors leur meute à pied sans arme. L’objectif étant de pourchasser l’animal le plus longtemps possible. La beauté du travail des chiens prime sur la très rare prise de l’animal par la meute (environ une fois sur vingt).
Une vingtaine d’équipages pratique la vènerie sous terre (renard, blaireau et ragondin) à l’aide de chiens qui rentrent dans les terriers. On note également plusieurs équipages de chasse au vol à l’aide de rapaces dressés. La chasse à l’arc peut aussi être pratiquée en formule « chasse accompagnée ».
Pour les tirs non fichants, les flèches doivent être équipées d’un large empennage destiné à freiner la vitesse de la flèche.
L’arbalète ne fait pas partie des moyens autorisés à la chasse en France par l’Arrêté du 1er août 1986, modifié par l’Arrêté du 28 décembre 2023. Et pour la pratique de la chasse à l’arc, seuls sont autorisés les arcs dont l’armement et le maintien en position armée ne sont dus qu’à la seule force de l’archer.
La raison de l’interdiction n’est pas véritablement évoquée dans les textes de loi français. La chasse à l’arbalète est autorisée au Canada, ce qui permet d’obtenir des retours d’expérience à la consultation des divers sites dédiés. Comme pour l’arc, la distance de tir préconisée ne doit pas excéder 30 mètres.
La vitesse de départ d’un carreau est d’environ 110 mètres/seconde au maximum, et les tirs d’arbalète peuvent prétendre à une précision acceptable à 100 mètres, voire un peu plus. Mais au-delà de 30 mètres, le temps de vol du carreau pendant les déplacements, et changement de positionnement constants de l’animal visé, peuvent conduire à un tir qui n’attendrait pas la zone visée, et par découlement de blesser le gibier convoité.
Comme pour l’arc, la faible vitesse du carreau conduit à une chute importante sur trajectoire qui implique l’absence d’obstacle végétaux sur environ 20 cm au-dessus de la ligne de visée, pas toujours réalisable en milieu forestier. La chute sur trajectoire augmente progressivement avec la distance de tir.
tags: #chasse #petit #gibier #arbalète #réglementation