La chasse au renard exige précision, discrétion et un équipement adapté. Au fil des années, de nombreux chasseurs sont à la recherche d’une solution complète pour traquer efficacement ce prédateur rusé. Dans mon armurerie, les amateurs de chasse au renard me demandent régulièrement conseil sur le matériel optimal.
Le pack carabine 222 spécial renard représente selon moi la solution complète idéale pour ce type de chasse. Le pack carabine 222 pour la chasse au renard représente une réponse idéale pour les chasseurs soucieux d’efficacité. L’efficacité d’une partie de chasse dépend grandement des accessoires qui accompagnent votre arme. Le pack carabine 222 pour le renard intègre des équipements spécifiquement sélectionnés pour optimiser vos chances de réussite.
Le choix du calibre 222 Remington n’est pas anodin. Ce calibre se singularise par sa grande précision et ses performances balistiques régulières, deux qualités fondamentales pour la chasse au renard. Sa faible détonation permet de rester discret en action, un avantage considérable face à cet animal méfiant.
Les accessoires inclus complètent parfaitement cette carabine. Inclus dans ce pack, l’appeau souris et l’appeau lapin en détresse permettent d’attirer efficacement le renard en simulant la présence de proies potentielles. Les appeaux représentent des outils stratégiques essentiels.
Posséder le bon équipement ne suffit pas, encore faut-il savoir l’utiliser avec efficacité. L’approche silencieuse reste fondamentale. La carabine Tikka T3x avec sa crosse silencieuse synthétique facilite cette discrétion. Privilégiez les déplacements lents et mesurés, en évitant tout bruit superflu.
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Pour les tirs à moyenne distance (100-200 mètres), typiques de la chasse au renard, je recommande d’utiliser systématiquement le trépied Primos Trigger Stick inclus dans le pack. Sa stabilité améliore considérablement la précision, élément crucial avec le calibre 222 qui nécessite un placement rigoureux du projectile.
L’utilisation des appeaux requiert également une certaine méthode. Procédez par séquences courtes et espacées, imitant le comportement naturel des proies. Un usage trop intensif peut éveiller la méfiance du renard.
Concernant les munitions, testez différentes charges pour identifier celle qui offre la meilleure précision avec votre carabine spécifique. Même au sein d’un même calibre, les performances peuvent varier sensiblement selon les caractéristiques balistiques et les conditions environnementales.
Les chasseurs-cueilleurs pré-historiques pratiquaient déjà la chasse à l'approche car leurs armes (arc ou sagaie) ne permettaient de tuer qu'à faible distance. Elle consiste en une marche lente et silencieuse, accompagnée de fréquents arrêts pour regarder et écouter. L’approche n’est pas une promenade car le chasseur doit avoir tous ses sens aux aguets et faire preuve d’une grande concentration. C’est une méthode de chasse statique : le chasseur attend le passage du gibier, posté au sol ou dans un mirador.
La chasse à l’approche ou l’affût sont des chasses très peu stressantes pour les animaux et la nature. Il n’est pas permis de rabattre le gibier. Avant de tirer, le chasseur doit s’assurer, comme pour tous les modes de chasse, que son tir est sécurisé. Pour la chasse à l’approche ou à l’affût, le tir doit être « propre » et ciblé dans une zone vitale de l’animal. Le chasseur doit observer attentivement le comportement de l'animal et repérer sa ligne de fuite.
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Le renard roux (Vulpes vulpes) est un animal emblématique de nos campagnes, souvent perçu comme nuisible en raison des dégâts qu'il peut causer aux élevages et à la petite faune. La gestion du renard, face à la pression sur la biodiversité et aux dégâts agricoles, exige une approche rigoureuse.
En France, le renard est classé parmi les espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (ESOD). Ce classement permet, sous certaines conditions, sa régulation tout au long de l’année. Le droit de tir est autorisé entre la date de clôture générale de chasse de l’espèce (le 28 février) et le 31 mars, sur autorisation individuelle préfectorale. Le piégeage est autorisé toute l’année, tout comme l’enfumage et le déterrage.
Le renard roux se distingue par un masque labial, un ventre et le bout de la queue blancs. Le pelage des oreilles et des pattes est foncé. Les mâles sont généralement plus gros que les femelles, et sa queue est aussi longue que lui. Bien que le renard soit de moins en moins vecteur de maladies graves comme la rage, il reste porteur de nombreux parasites et peut s’attaquer aux poulaillers, ce qui le rend nuisible.
Omnivore, le renard chasse principalement des petits rongeurs, ce qui le rend utile en agriculture. Selon la saison, il peut aussi se nourrir d’oiseaux, d’insectes, de champignons et de charognes. Le renard est un animal principalement nocturne, se déplaçant sur un territoire défini et vivant en famille dans son terrier.
La chasse du renard en France repose sur une réglementation stricte qui évolue selon les départements. Chaque méthode appliquée doit respecter les périodes d’ouverture fixées par arrêté préfectoral pour garantir une gestion durable de l’espèce. Hors période, la réglementation distingue le tir du piégeage, réservé aux piégeurs agréés. La législation demande de consulter les arrêtés locaux pour connaître les modalités précises. Le tir de nuit est interdit sauf dérogation préfectorale.
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La législation sur la chasse du renard varie d’un département à l’autre en fonction du classement ESOD et des arrêtés préfectoraux. En dehors de la période d’ouverture générale, la régulation reste possible si le renard est classé ESOD. Le territoire soumis à ce statut autorise le piégeage et le tir sous conditions strictes. La réglementation précise que certaines techniques comme le déterrage ou le tir de nuit nécessitent des autorisations spécifiques.
L’affût et l’approche sont les techniques les plus utilisées pour la chasse du renard. Le piégeage s’adresse aux piégeurs agréés qui respectent des règles strictes sur l’installation, la vérification et la déclaration des pièges. Cette méthode permet une régulation ciblée sans perturber la tranquillité du territoire.
La chasse en battue, moins fréquente, mobilise plusieurs chasseurs pour lever le renard lors d’une traque organisée.
Le choix de l’arme et de la munition influe sur l’efficacité de la chasse. Un calibre 243 Winchester offre un bon compromis entre puissance, précision et coût. Le camouflage et les vêtements adaptés sont essentiels pour se fondre dans l’environnement. Les accessoires comme jumelles, télémètre, appeau ou lampe complètent le matériel de base. L’optique joue un rôle central. Une lunette avec un grossissement adapté (3-12×56 ou 2.5-10×50) garantit une bonne luminosité à l’aube ou au crépuscule.
La sélection de la méthode dépend directement du territoire et du comportement local du renard. L’observation des habitudes de déplacement, la densité de la population et la configuration du terrain orientent vers l’affût, l’approche ou le piégeage. Adapter sa technique à la période de l’année optimise les résultats. En hiver, le renard recherche plus activement la nourriture, rendant l’affût près des points de nourrissage particulièrement productif. Au printemps, l’approche reste pertinente dans les zones dégagées.
Le relief modifie l’efficacité de chaque méthode. En plaine, l’affût donne de bons résultats grâce à une visibilité accrue. Les conditions climatiques influencent la sortie du renard. Durant les nuits froides, l’activité se concentre à l’aube et au crépuscule. La distance moyenne d’intervention guide le choix du calibre et de l’optique. Pour des tirs au-delà de 100 mètres, une lunette à fort grossissement et une munition tendue sont recommandées.
En battue ou lors d’opérations de régulation à plusieurs, la sécurité prime. Définir des zones de tir, signaler sa position et utiliser des vêtements haute visibilité limitent les risques d’accident.
Le Renard, comme les mustélidés et les rapaces, contribue à la régulation des populations de rongeurs. Il suffit de rappeler qu’un renard consomme de 6 000 à 10 000 rongeurs par an pour comprendre l’intérêt qu’il représente en tant qu’auxiliaire agricole. Pour prévenir les dégâts causés aux élevages avicoles en particulier ou aux élevages ovins, des mesures de prévention efficaces peuvent être mises en place (enterrer la clôture, effarouchement, etc.).
L’observation attentive des traces, laissées au petit matin sur les chemins boueux ou enneigés, reste le moyen le plus fiable. Les crottes, souvent déposées en évidence sur des mottes ou des pierres, ainsi que les restes de proies près des haies et bosquets, signalent une activité régulière.
Après le prélèvement, manipulez l’animal avec précaution afin de ne pas endommager la fourrure si vous souhaitez la conserver.
Vous êtes de plus en plus nombreux à pratiquer le tir d'été du brocard et donc aussi du renard, puisque la quête du petit canidé et souvent permise lorsque l'on a un bracelet de cervidé en poche. Dans la plupart des départements, le tir du renard est également autorisé pour les chasseurs qui sont en possession d'un dispositif de marquage, couramment appelé bracelet pour le cervidé.
Il est clair que pratiquer l'approche avec un fusil en calibre 12 ou 20 et des balles doit être très rare ! Pour les possesseurs de carabines à pompe ou semi-automatiques, voir même de carabines express, très utilisées en battue et donc très présentes en France, on a longtemps fait croire que ces armes étaient peu précises… Peut-être à 200 mètres, mais pour tirer un chevreuil à 80 mètres, il n'y a aucun souci ! Il vous suffit peut-être de changer l'optique installée dessus si vous aviez opté pour un viseur à point rouge destiné à la battue, afin d'être équipé. Un montage pivotant ou amovible vous offrira cette polyvalence à peu de frais !
L'arme ultime pour pratiquer cette chasse c'est bien sûr la carabine à un seul coup, nommée kipplauf. C'est l'arme typique des chasseurs en montagne, surtout en Allemagne et en Autriche. C'est la carabine des puristes ! Les nouvelles carabines Blaser K95 Ultimate et Merkel K5 en sont de belles illustrations ! Un seul coup, une taille et un poids réduit, le top pour les longues marches matinales lorsque la rosée brille de mille feux dans les herbes hautes. Ce petit couplet de poésie mis à part, oui la kipplauf est la carabine idéale en raison de son poids contenu, mais elle reste une arme hyper spécifique.
Donc si votre budget équipement est serré, optez plutôt pour une carabine à verrou. Les marques sont très nombreuses et aujourd'hui il n'y a plus vraiment de mauvais modèles ou d'armes qui tirent dans les coins. Bien sûr les finitions, la fluidité de la culasse ou la précision à longue distance du canon vont souvent de pair avec un tarif plus élevé, mais entre 500 et 1200 € vous pouvez déjà vous équiper !
Le fait de disposer d'une carabine munie d'un armeur séparé est un réel atout et une vraie sécurité. Ce type de mécanisme agit directement sur le percuteur, on le retrouve souvent sur les armes à culasse linéaire. Cet armeur manuel séparé n'est pas présent sur tous les modèles de carabines malheureusement. La majorité des carabines neuves sont désormais équipé d'un filetage à la bouche du canon qui permet de fixer rapidement un modérateur de son.
En ce qui me concerne, je ne chasse plus à l'approche qu'avec un modérateur. Si le coup de feu peut être un peu atténué l'image des chasseurs auprès du grand public de nos campagne n'en sera peut-être que meilleur… surtout à 6 h du matin ! C'est un accessoire toutefois assez couteux, qui doit être bien posé sur l'arme et qui demande très souvent de régler à nouveau la lunette, donc sauf exception rare ce n'est pas une fois avec et une fois sans…
Une fois encore, si votre carabine actuelle est en 300 Winchester magnum ou même en 9x3x62, ce n'est pas grave pour découvrir les joies de l'approche ! Il faut arrêter avec les débats stériles ! Et par pitié ne changez pas de balles si votre carabine groupe bien avec ! Les histoires de balles légères, lourdes, rapides… C'est bon pour les tireurs sportifs ou les passionnés !
Oui, une balle de 300 Winchester magnum très légère et donc surement très rapide va plus abîmer la venaison du frêle chevreuil qu'une balle un peu plus dure en 270 Winchester. Tout dépend une fois encore si vous souhaitez vous équiper de pied en cape pour cette chasse estivale ou simplement la découvrir ! Vous êtes au contraire dans le premier cas et souhaitez acquérir une arme neuve ou d'occasion dans un calibre vraiment adapté à la chasse d'été ? En voici une petite liste.
Souvenons-nous que la loi française impose, pour le tir du grand gibier, une énergie résiduelle minimale de 1000 joules à 100 mètres et un calibre minimal de 5,6 mm. Oublions donc le 222 Remington, par ailleurs excellent calibre pour le renard !
Le 22-250 Remington est l'un des plus petits calibres légaux pour la quête du chevreuil. Finalement le premier calibre vraiment populaire c'est bien le 243 Winchester. Le 6,5 Creedmoor fait beaucoup parler de lui ces dernières années. Nous arrivons enfin dans un calibre intemporel et peut être celui que je conseillerai en premier pour la chasse à l'approche du chevreuil c'est bien le 270 Winchester. Doux, précis et disposant d'une offre en armes et en munition pléthorique, c'est, en ce qui me concerne, le calibre d'approche idéal pour le petit cervidé ! Plus gros, plus lourds, nous arrivons ensuite dans les 7 mm avec bien sur le 7x64 qui a fait succomber des milliers de chevreuils en France et à l'étranger !
Oui ce sont bien des optiques dont nous parlons pour la chasse d'été du brocard et du renard, avec un S ! C'est une chasse où l'on observe souvent plus que l'on ne tire… par ordre de priorité financière, choisissez une bonne lunette de visée, avec un diamètre d'objectif de 50 voire même de 56 mm afin que la luminosité soit bonne. La plupart des tirs, pour le chevreuil comme pour le renard, se font très tôt le matin ou tard le soir. Vous ne pouvez pas lésiner sur la qualité de la lunette.
Autre optique importante, les jumelles ! Ma réflexion est la même que pour la lunette de visée ! Un bon objectif de 50 mm et un grossissement de 10 fois sont le bon compromis. Le télémètre. Si vous avez le budget c'est utile. Surtout si vous débutez et que vous avez du mal à évaluer les distances vous séparant de l'animal dans ces chasses actives.
Vous n'avez pas le choix ! A une, deux ou trois jambes, mais vous devez vous équiper d'une canne de tir. Que ce soit un simple bout de noisetier ou un modèle sophistiqué avec déploiement des pieds automatique, vous tirerez plus précisément si vous êtes appuyé sur un support. Le sac à dos permet de transporter le nécessaire du chasseur à l'approche à savoir la petite veste que vous portiez à la lueur du jour ou au contraire que vous serez content d'enfiler à la suite de votre approche du soir.
Pour cela il vous faudra souvent une lampe torche. Un modèle de type lampe frontale est le meilleur choix. Des gants en latex vous protègent pendant vos opérations d'éviscération. Une corde de deux ou trois mètres d'un bon diamètre pour ne pas vous cisailler les mains vous permettra de tirer votre gibier jusqu'à la voiture. Bien sûr, un ensemble veste et pantalon camouflé, léger ou au contraire imperméable si une ondée survient est un must.
D’une manière générale, le tir du renard en été ne peut être effectué que par les détenteurs d’une autorisation préfectorale individuelle du chevreuil et/ou du sanglier. Du 1er juin au 14 août, la chasse ne se pratique donc qu’à l’affût ou à l’approche. A partir du 15 août, le tir peut s’effectuer en battue.
Attention néanmoins : certaines conditions fixées par arrêtés préfectoraux interdisent la grenaille de plomb jusqu’à la mi-août (tir à balles uniquement). Le non respect de la réglementation particulière du tir d’été du renard entraine bien évidemment des sanctions en cas de contrôle. Si vous deviez être amené à chasser en dehors des horaires légaux (vus plus haut) ou sans l’autorisation préfectorale individuelle, l’article R. Cette amende pourra même se cumuler avec celle prévue dans l’article R.
Dans le cas où le chasseur ne respecte pas les conditions de tir fixées dans l’arrêté préfectoral, le fait de contrevenir à ces dispositions est passible d’une contravention de 5ème classe (soit 1500€ maximum) (art. R. 428-8 C. Env.).
| Calibre | Avantages | Inconvénients |
|---|---|---|
| .222 Remington | Précision, faible détonation | Énergie limitée pour le grand gibier |
| .243 Winchester | Bon compromis puissance/précision | Peut blesser le grand gibier si mal placé |
| .270 Winchester | Doux, précis, offre pléthorique en armes et munitions | Moins polyvalent pour les très grands gibiers |
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