Le tir à l'arc est l'un des rares sports actuels ayant des origines très anciennes, d'abord pour la chasse, puis à des fins militaires, et finalement comme loisir et activité sportive.
Des peintures rupestres, datées d'environ 10 000 ans avant notre ère et découvertes sur les parois d’une grotte espagnole, montrent des archers chassant des animaux. La nature des matériaux utilisés dépendait des ressources locales. Sur le continent européen, le bois semble avoir été privilégié. En Asie centrale, les tribus nomades, trouvant peu de bois, utilisaient des arcs « composés ». Formés d’une âme en bois, une face était renforcée par de la corne, l’autre par du nerf ou du tendon de bœuf. Le tout était collé et mis à sécher en forme. Cette technique était utilisée pour les arcs courts, le bois étant plus adapté pour la fabrication des arcs longs.
D’arme de chasse, l’arc devint ensuite un engin de guerre, silencieux, rapide et efficace. Au Moyen Âge, en Angleterre, se développèrent les corps d’archers bien équipés et entraînés. Le 28 avril 1448, par l’ordonnance de Montils les Tours, le roi Charles VII créa le corps des Francs Archers, appelé ainsi à cause des franchises ou exemptions d’impôts dont ils bénéficiaient. Pour cette garde nationale, chaque ville fournissait un nombre d’archers, « les Francs Taupins », proportionnel à la population, élus et choisis parmi les plus habiles au tir.
À la Révolution, l’Assemblée Nationale, par un décret en date du 13 juin 1790, prononça la dissolution des Compagnies d’Arc. Les décrets de juillet, septembre et octobre 1791 confirmèrent ces décisions. Le 14 avril 1793, la Convention ordonna la saisie et la vente des biens des ci-devant Chevaliers. En 1899, les Familles de l’Ile-de-France fondèrent la Fédération des Compagnies d’arc D’Ile-de-France, qui prit un caractère national en 1928 pour aboutir à la Fédération Française de Tir à l’Arc.
Cette institution, rattachée à la féodalité et à la religion, était un ordre sacré. Tout noble était destiné à devenir Chevalier. La création du corps des Francs Archers permit aux bourgeois et aux gens du peuple d’avoir accès aux honneurs.
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COMPAGNIE : Terme issu de l’ancien français « compaing », celui avec lequel on partage le pain. Les sociétés ayant un Saint Patron, Saint-Sébastien fût le plus couramment représenté dans les Compagnies d’Arc.
Les Compagnies d’Arc abolies par la révolution renaissent petit à petit, mais l’esprit va changer quelque peu. La civilisation nouvelle introduit d’autres usages plus en rapport avec l’époque et ses idées.
Une Compagnie se doit de posséder un LOGIS.
Le tir à l'arc sera introduit aux Jeux Olympiques à partir de 1900. Il apparaît alors qu'il était difficile d'organiser de véritables compétitions internationales tant les habitudes des archers étaient différentes. Les fédérations nationales travaillèrent alors à établir des règles identiques pour tous et chacun fut prié de s'y conformer avec pour résultat un retour du tir à l'arc dans les épreuves des jeux olympiques en 1972.
Avant l’apparition de la F.F.T.A., les Compagnies d’Arc se regroupaient entre-elles, le plus souvent par région, pour organiser des Bouquets et autres fêtes traditionnelles. Ces regroupements ont pris le nom de « RONDES » dans l'Oise et de "FAMILLES" pour Paris et sa banlieue. Elles subsistent encore de nos jours et sont le garant de la conservation des traditions.
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Les chevaliers sont les membres essentiels de la Compagnie. Ils prennent une part active aux délibérations, fournissent les officiers et participent à toutes les charges. Dans la Famille des Yvelines il est prévu de proposer cette distinction à des archers.
Le terme archer peut être équivoque puisque tirant à l’arc nous sommes tous des archers. Quand les Chevaliers remarquent qu’une personne est assidue, qu’elle aide de son mieux, qu’elle est d’humeur plutôt agréable, qu’elle est courtoise, qu’elle participe aux manifestations traditionnelles, qu’elle s’inscrit aux compétitions et encore d’autres et d’autres qualités, en un mot qu’elle est considérée comme ”un bon camarade”, alors son nom est proposé au Conseil pour acceptation. Dans l’année, l’archer sera convoqué à une réunion privée à l’issue de laquelle il deviendra Archer et recevra son insigne. Ensuite une cérémonie publique se tiendra dans une église où la Famille des Yvelines lui remettra sa dague symbole qu’il portera dans les grandes occasions.
Quand les Chevaliers remarquent qu’un Archer s’implique encore plus, fait preuve de dévouement, d’humilité, qu’il aide autrui et encore d’autres et d’autres qualités, en un mot qu’il est à l’image de la devise de la Chevalerie d’Arc ”Honneur et Courtoisie”, alors son nom est proposé au Conseil pour acceptation. Dans l’année, l’Archer sera convoqué à une première réunion privée. Se passera une période probatoire d’un an où les Chevaliers s’assureront de la solidité de leur proposition. S’en suivra une deuxième cérémonie privée où il recevra son insigne de Chevalier. Ensuite une cérémonie publique se tiendra dans une église, où la Famille des Yvelines l’adoubera Chevalier et lui remettra son écharpe et son épée symboles qu’il portera dans les grandes occasions.
Avant le 1er mai de chaque année, dans les Compagnies, est organisé un tir particulier : "ABAT L'OISEAU" qui est un tir très ancien, certains auteurs évoquent même l'antiquité. Pendant longtemps l'abat l'oiseau a été appelé TIR AU PAPEGAY car l'oiseau que l'on prenait alors pour cible ressemblait à un perroquet (papagayo en espagnol, papagallo en italien et papagei en allemand).
Ce tir est très important pour la Compagnie dont tous les membres sont convoqués. L'abat l'oiseau se déroule sur une journée. Si par malchance l'oiseau n'est pas touché le tir est reconduit le dimanche suivant selon le même cérémoniale et ainsi de suite. Celui qui tire l'oiseau (impact bien visible) devient le Roy de la Compagnie pour un an. L'ancien roi lui remet son écharpe (de couleur rouge), le Capitaine le félicite, lui rend sa flèche et son oiseau.
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Le titre d'EMPEREUR est donné à l'archer qui parvient à abattre l'oiseau trois années consécutives.
Il y a des dizaines d'année les Compagnies ont voulu que les jeunes archers débutants puissent également participer à cette manifestation. C'est ainsi qu'est né le titre de Dauphin (e) parfois appelé Roitelet. La distance du tir "abat l'oiseau" est alors inférieure et adaptée aux débutants.
C’est en 1875 que la Ville de Versailles a fait construire un Stand Municipal de Tir à l’emplacement actuel du Stand National de Tir de Versailles. Le 17 août 1876, la Municipalité de Versailles décide de fonder une société de tir et de préparation militaire qui prend le titre de “Société Versaillaise de Tir”, à qui elle confie son Stand Municipal. Le 15 novembre 1877, cette société devient “société civile de tir” sous le titre de “Le Tir de Versailles” puis est transformé en Stand National de Tir en 1924.
Le Stand National de Tir de Versailles occupe une superficie de 2,5 hectares, les constructions appartenant à la Fédération Française de Tir (FFTir) couvrent 2.250 m2!! Il a été inauguré en 1928 par le Président de la République de l’époque, Monsieur Gaston Doumergue. En 1931, la société prend le nom de Tir National de Versailles pour assurer la gestion du stand, elle est reconnue d’utilité publique depuis 1974. Ses buts statutaires sont le développement du tir sportif. Ses installations sont les seules à permettre le déroulement des Championnats de la ligue de tir d’Ile de France forte de 22 000 membres.
On découvre le début de l’histoire de Magny le Hongre à travers la monographie écrite par Charles Fauvet. Il était instituteur dans notre commune en 1888. Au printemps, Attila, le chefs des Huns, se lance dans une campagne contre la Gaule à la tête d’une armée réunissant les Huns et leurs vassaux germaniques traverse l’Allemagne en vue de conquérir Paris.
L’eau de la fontaine Sainte-Geneviève est considérée comme miraculeuse depuis que l’on aurait présenté un enfant mort né à Sainte-Geneviève et qu’elle l’aurait baptisé et cet enfant serait revenu à la vie. De nombreux malades affluent et l’église est trop petite pour contenir tout le monde. A la fin de la cérémonie, la foule emprunte un parcours déterminé, menant vers la fontaine. Ils repartent avec des récipients remplis d’eau de la fontaine. D’autres croyants s’y trempent.
Les terres de notre commune appartiennent à Jacques le Hongre, écuyer, général conseiller sur le fait de la justice des aides. Les anglais sont de retour. L’hiver est très rigoureux sur le secteur. Le blé gèle et la famine s’installe.
Il y avait alors le petit château construit sur son fief qui prit le nom des Pilleurs, nom conservé par la suite avec des altérations. Ainsi, on retrouve plus tard au XVIIIe siècle, le fief d’Epilleurs, appelé aussi de Pileuse, ou Esblemeuse.
La guerre de la Ligue se déroule en France. Cette guerre de religion n’épargne pas Magny le Hongre. La majorité des terres sont en friches laissant place aux rats et mulots.
Françoise de Laval, princesse de la maison de Rohan, duchesse de Montbazon, fonde le Mont de Piété de Coupvray, un collège pour élever six enfants pauvres choisis dans les paroisses de ses domaines, Magny le Hongre fournit un de ces enfants.
Un froid implacable règne durant 4 mois. Il est difficile de sortir. Le nouveau curé de Magny le Hongre est M. Denest. Il réside au presbytère de Magny. Un premier instituteur arrive à Magny. Il aura des successeurs jusque vers 1804. Pour être instituteur, il suffit de savoir lire le latin, chanter et écrire. Ils doivent aussi sonner l’Angélus à 5h, 11h et 19h et porter l’eau bénite le dimanche. Ils touchent 50 livres par an. Peu d’enfants vont à l’école, car il faut payer et apporter son propre bois de chauffage l’hiver.
L’abbaye du Pont-aux-Dames. Décès de monsieur Masse Petit 1688, percepteur du prieuré Sainte-Geneviève. Hiver très rigoureux. le blé, les arbres fruitiers et les vignes gèlent. Il faut coup le pied d’une grande partie.
Nouvel hiver rigoureux. Une première pierre tombale est construite au sein de l’église. Une seconde pierre tombale est construite au sein de l’église. Il s’agit de celle de Estienne Jacques Théodore Taveau, mort le 30 mars 1742, à l’âge de 10 ans. Il est le fils d’Étienne Taveau, notaire à Mormant (77), et de Marie-Françoise Bocquet.
Nottin, juge; Hébert, procureur fiscal ; Nottin, notaire à Quincy, greffier. La ferme seigneuriale de Magny appartenait à l’abbaye de Sainte-Geneviève de Paris et comprenait, au XVIIIe siècle, 228 arpents et les grosses dîmes de la paroisse. Le chef-lieu de l’ancien fief de Sainte Geneviève est aujourd’hui la ferme qui appartient à M.
Le 16 octobre, les habitants présentent une pétition demandant l’expulsion du sieur Thiébault, réfractaire à la loi qui ne cesse de critiquer ouvertement le Gouvernement. Le conseil municipal vote une somme de 500 livres pour rémunérer l’instituteur qui fait classe du 24 septembre au 24 juin. Le loyer de la maison de l’instituteur, d’un montant de 30 livres, est pris en charge par la cité. L’école devient donc gratuite pour tous les enfants du village. Ce document est une demande de créance et une réponse de la mairie de Magny.
Magny le Hongre compte 211 habitants. L’instituteur Jean-Matthieu Malin quitte la commune. Durant la Campagne de France,la guerre menée par la Sixième Coalition contre l’Empire français, qui se déroule de fin décembre 1813 à avril 1814 et pendant laquelle Napoléon 1er tente d’arrêter l’invasion de la France et de conserver son trône, des soldats russes et prussiens logent à Magny le Hongre.
L’école communale est équipée d’une table longue sur quatre pieds et de bancs mobiles. Un très gros orage de grêle détruit toutes les récoltes du village. Les pertes sont considérables.
Le 28 juillet, le maréchal Édouard Mortier est tué avec onze autres personnes dans un attentat à la hauteur du 50 boulevard du Temple à Paris. Pierre Pépin fuit Paris et se cache chez monsieur Philippe Rousseau, l’un des plus riches cultivateurs de Magny le Hongre qui demeure au lieu dit Bellesme (il possède deux fermes). Ils sont tous condamnés à mort et exécutés le 30 janvier 1836. Philippe Rousseau échappe de peu à l’échafaud. Il sera par la suite maire de Magny le Hongre. La Presse, 21 janvier 1840.
Construction d’une première vraie école qui sera utilisée jusqu’en 1994. Elle peut recevoir jusque 40 élèves. Dimanche 22 février, la nouvelle cloche de l’église est inaugurée par le curé de Magny, monsieur Bacqué, et le maire, Célestin Hubert Isidore Constant qui est cultivateur (né en 1817 et mort en 1895). Elle a été coulée en 1862. Le maire est Célestin Ernest Constant. Il épouse le 20 janvier 1873 Lucile Adelina Picard à Magny le Hongre.
De nombreux incendies se déclarent dans le village. La 10 mai, Monsieur Laisné devient le nouveau maire en remplacement de Joseph Lepoivre, démissionnaire (né le 6 octobre 1846 à Bailly-Romainvilliers et décédé le 18 octobre 1879 à Magny-le-Hongre). Étienne Laisné (né le 1er mars 1818 à Magny le Hongre) épouse Marie Héloïse Boyer en 1844. Il est cultivateur vigneron. Joseph Louis Lepoivre est né le 66 octobre 1846 à Bailly-Romainvilliers. Il est décédé le 18 octobre 1879 à Magny le Hongre. Il est charron. Le 19 octobre 1868, à Saint-Germain-sur-Morin, il épouse Eugénie Désirée Aufroye.
Les paysans se révoltent contre les taxes. Magny le Hongre n’échappe pas à la règle. C’est la Jacquerie de Lagny à Meaux. Les habitants de Magny souffrent de l’arrivée des prussiens sur Paris. Journal de Seine-et-Marne, 15 novembre 1874. Eugène Émile Cholin est né le 6 décembre 1858 à Saint-Germain-sur-Morin. L’Éclaireur de l’arrondissement de Coulommiers, 22 janvier 1876. Louis Ferdinand Coquelet est né le 31 janvier 1806 à Magny le Hongre.
Le cimetière est transféré à 300 mètres du village. Le coût des travaux s’élèvent à 5 000 Francs. C’est aujourd’hui celui que l’on appelle « l’ancien cimetière ». 10 décembre, fin de la rédaction de la monographie de Magny le Hongre par l’instituteur du village, Charles Fauvet. Charles Désiré Fauvet est né le 13 juin 1862 à Saint-Martin-du-Boschet (Seine-et-Marne). Le 8 novembre 1884, à Saint-Martin-du-Boschet (Seine-et-Marne) il épouse Alphonsine Louise Mathilde Bontour (1861/1889). Ils ont un fils : Marcel, né le 8 décembre 1887 à Magny-le-Hongre. Charles Fauvet épouse, en seconde noce Joséphine Angèle Noël (née en 1863) le 16 octobre 1890 à Saint-Denis-lès-Rebais (Seine-et-Marne). Elle est également institutrice.
Le 10 février, Le maire ferme la fontaine de Magny pour y installer une pompe pour y puiser l’eau. Le tout pour éviter des accidents et assurer la salubrité des eaux. Le chœur et le clocher de l’église sont entièrement reconstruits et mise en place de trois verrières. Ces travaux sont conduits par l’architecte Charles-Antoine Couteau (1824/1897). Il est né à Magny le Hongre.
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