Puisque c'est à l'automne que l'on plante les bulbes de printemps, c'est aussi à cette période que, généralement, on les achète. Or, pour que ces « beaux au bois dormant » s'éveillent en majesté au printemps suivant, il faut les choisir avec soin. Car dans la grande foire aux bulbes du commerce, tout n'est pas forcément bon à prendre.
Par commodité, on englobe dans la définition du bulbe toutes les formes végétales d'organes de réserves souterrains que sont aussi les cormes (anémones), rhizomes (iris), tubercules (oxalis) et oignons (ail d'ornement). Tous ces « bulbes » de printemps se mettent au repos avant le début de l'été, une période particulièrement dispendieuse en énergie, pour ne réapparaître qu'au printemps suivant. Le véritable redémarrage de la végétation, qui commence par l'émission des nouvelles racines, a lieu vers la fin de l'automne. D'où l'intérêt de les planter à ce moment-là.
Le bulbe est, en botanique, le résultat d'une stratégie de survie adoptée par les plantes qui se mettent en repos végétatif dès la fin de floraison, afin de limiter leurs dépenses d'énergie. Elles concentrent toutes leurs réserves dans ce petit organe, qui, n'ayant plus besoin d'eau ou d'éléments nutritifs, devient inerte. On peut alors le sortir de terre et le manipuler sans grande précaution. C'est sous cette forme, très facile à stocker et à présenter, qu'il est vendu dans les jardineries.
La définition botanique la plus simple d’un bulbe, ce pourrait être celle d’une pousse verticale souterraine composée de feuilles (on parle aussi d’écailles) gorgées de réserves nécessaires à la plante pour croître et fleurir l’année suivante. Le bulbe d’oignon ou celui de la tulipe sont classiquement pris en modèle pour illustrer le propos.
Le jardinage manque parfois cruellement de précision. Le terme de « bulbes à fleurs » désigne ainsi couramment toute plante qui se développe à partir d’un organe souterrain contenant des réserves, peu importe sa nature et sa morphologie en fait. Le moment est venu de rendre à César ce qui appartient à César. Alors, rendons à la botanique ce qui lui appartient, en l’occurrence sa précision.
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Pour ne pas arranger l’histoire, le jardinier utilise un autre classement, basé sur le calendrier et l’observation de son jardin au fil des saisons plus que sur la botanique. Dans ce classement, se détachent deux grandes familles :
La taille du bulbe, que l'on nomme « calibre », est également un critère de choix. Il conditionne la vigueur de la plante, car il est corrélé à son âge. Ainsi plus un calibre est élevé, plus la floraison est généreuse et la plante vigoureuse. Choisissez donc les calibres les plus gros, sachant bien sûr que leur prix augmente en conséquence. Le calibre s'exprime en centimètres et correspond à la circonférence du bulbe.
Le calibre des bulbes est un des facteurs importants à prendre en compte au moment d'acheter ces fleurs très faciles à cultiver.
Le calibre des bulbes (de tulipe ou de narcisse par exemple) correspond à la circonférence des bulbes en centimètres. Les calibres, en fonction des espèces, varient de quelques centimètres à plus de 40 cm pour les plus gros comme ceux des Amaryllis.
La plupart des bulbes sont commercialisés en fonction de leur calibre. Cette valeur correspond à la circonférence mesurée, en cm, au niveau du renflement maximal (généralement la base du bulbe).
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Cette indication figure obligatoirement sur l’emballage.
Plus les oignons sont gros, et plus leurs réserves sont importantes. A variété identique, des bulbes plus volumineux sont l’assurance de fleurs plus nombreuses, ou plus grosses, ou plus belles. Mais également, d’un prix plus élevé !
Les bulbes grossissent au fil des ans. De petits bulbes correspondent donc a priori à des plantes jeunes, qui ne fleuriront peut-être l'année qui suit leur plantation.
Bien sûr, ceci ne vaut que pour des oignons d’un même genre. Les bulbes des crocus sont naturellement bien plus petits que ceux des jacinthes, eux-mêmes plus petits que ceux des amaryllis et... c'est la nature, on n’y peut rien changer !
Par exemple, pour la culture de jacinthes sur vase, en intérieur, préférez des bulbes de gros calibre (par ex. 19+), souvent vendus par 3. Ils produisent des hampes florales spectaculaires. Ces mêmes hampes posent problème au jardin. Trop lourdes, elles se couchent quand le vent souffle ! Cela oblige à tuteurer. Autant acheter des bulbes d’un calibre inférieur (16/+), mieux adaptés à la culture en pleine terre ; vous en aurez 5 dans le filet pour le même prix !
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Voici quelques conseils pour vous assurer de la qualité de vos bulbes lors de l'achat :
Ce tableau vous aidera à choisir le bon calibre pour vos bulbes:
| Type de bulbe | Calibre typique (cm) | Signification |
|---|---|---|
| Tulipes | 12/14 | Circonférence entre 12 et 14 cm |
| Jacinthes | 17/18 | Circonférence entre 17 et 18 cm |
| Amaryllis | 40+ | Circonférence supérieure à 40 cm |
| Crocus | 6+ | Circonférence minimale de 6 cm |
En investissant dans des bulbes, assurez-vous de choisir le bon calibre pour une floraison optimale.
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