Toute infirmière connaît la Gauge, cette unité de mesure qui accompagne chaque geste avec une aiguille. Que ce soit pour une simple prise de sang ou une injection complexe, la Gauge fait partie intégrante de votre quotidien. En 1857, l’américain J.R. Brown a mis au point cette unité de mesure, qui prend en compte celles en cours de l’autre côté de l’Atlantique : le pouce, le pied, le pas et qui permet après une formule mathématique de définir une section. Plus la gauge d'une aiguille est grande, plus le diamètre est petit.
L’aiguille hypodermique est un produit médical actionné manuellement avec un piston, utilisé pour injecter des substances dans le corps avec une seringue (par exemple, divers médicaments ou solutions contenant des médicaments liquides) ou pour éliminer des fluides (par exemple, du sang) du corps. C’est un outil médical qui pénètre dans la peau, c’est-à-dire une aiguille sous-cutanée. C’est aussi une aiguille comme un tube creux avec un tranchant.
Les pointes de toutes les aiguilles hypodermiques ont des biseaux différents. De même, leur épaisseur, leur diamètre et leur longueur varient également. Une aiguille hypodermique est utilisée pour l’administration rapide de liquides ou lorsque les substances injectées ne sont pas absorbées (comme avec l’insuline) ou ne peuvent pas être retirées car elles endommageraient le foie. Il est également utile dans les cas où certains médicaments qui ne peuvent pas être administrés par voie orale doivent être administrés en raison de vomissements.
L’aiguille hypodermique joue également un rôle important dans les environnements de recherche où des conditions stériles sont requises.L’aiguille hypodermique réduit considérablement la contamination lors de l’inoculation d’un substrat stérile. L’aiguille hypodermique réduit la contamination pour deux raisons: premièrement, sa surface est extrêmement lisse, ce qui empêche les agents pathogènes en suspension dans l’air d’être piégés entre les irrégularités de la surface de l’aiguille, qui sont ensuite transférés dans l’environnement en tant que contaminants ; d’autre part, la surface de l’aiguille est extrêmement coupante, ce qui réduit considérablement le diamètre du trou laissé après la perforation de la membrane, et par conséquent empêche des microbes plus gros que ce trou de contaminer le substrat.
Les aiguilles sont normalement faites d’un matériau en acier inoxydable. La pointe de l’aiguille a à la fois une pointe biseautée et une pointe pointue. Dans ce cas, il assure une pénétration aisée dans la peau.
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Six tailles d’aiguilles hypodermiques sont disponibles. Ces aiguilles sont normalement utilisées avec d’autres équipements médicaux tels que des seringues ; L’ordre des tailles d’aiguilles hypodermiques de haut en bas:
Mesures d’épaisseur d’aiguilles à usage médical courant, c’est-à-dire mesures de jauge ; Il va de la jauge 7 (la plus grande) à 33 (la plus petite). Les aiguilles de calibre 21 sont les aiguilles les plus couramment utilisées. Ces aiguilles sont utilisées pour prélever du sang à des fins de test, et les aiguilles de calibre 16 ou 17 sont le plus souvent utilisées pour le don de sang, de sorte que plus de sang peut être collecté en moins de temps.
Alors que les aiguilles réutilisables continuent d’être utiles pour certaines applications scientifiques, les aiguilles jetables sont beaucoup plus courantes en médecine. Les aiguilles jetables sont intégrées dans un noyau en plastique ou en aluminium qui est connecté au corps de la seringue par ajustement par pression ou par vissage.
Ils sont souvent utilisés par les professionnels de la santé (dentistes, phlébotomistes, médecins, pharmaciens, infirmiers, ambulanciers), mais sont parfois utilisés par les patients eux-mêmes. L’exemple le plus connu et le plus courant de cette situation est l’utilisation d’un type diabétique qui peut nécessiter plusieurs injections d’insuline par jour. L’utilisation d’aiguilles hypodermiques est également observée chez les patients souffrant d’asthme ou d’autres allergies graves.
I. La norme NF EN ISO 6009 définit un code couleur permettant d’identifier rapidement la gauge de l’aiguille, c’est-à-dire son diamètre extérieur. II. La longueur de l’aiguille, quant à elle, détermine la profondeur d’injection. Une paroi fine augmente le diamètre intérieur pour une même gauge, ce qui facilite le passage des liquides. Sa forme joue également un rôle important.
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Pour les soins nécessitant une extrême délicatesse, notamment en pédiatrie ou pour les patients à peau fragile, nous distribuons également la gamme Agani Terumo. Ses aiguilles, dotées de biseaux ultra-fins, assurent une pénétration douce et quasi indolore, réduisant le stress et la douleur liés aux injections. Il est également important de noter que si le code couleur de la gauge est standardisé, la forme du biseau et certaines caractéristiques du corps de l’aiguille peuvent varier d’un fabricant à l’autre.
Le don de sang est une pratique très répandue en médecine humaine et réellement indispensable à la survie de certains patients. Cet acte solidaire se généralise en France auprès des animaux de compagnie.
Les vétérinaires sont contraints de transfuser régulièrement des patients gravement accidentés ou traumatisés. La vie de votre animal sera peut-être ponctuée d’accidents dont certains graves. Chez les animaux de compagnie, les polytraumatismes sont fréquents, qu’ils s’agissent de chute du balcon chez les chats ou d’accident de la voie publique pour les chiens. Lors de ces traumas, de graves saignements internes ou externes peuvent se produire.
Pour contrer ces hémorragies, la priorité est d’en stopper l’origine. Mais lorsque les pertes sanguines sont trop sévères, la transfusion s’impose comme le seul traitement salvateur. Les problèmatiques de la transfusion chez l’animal sont identiques à celles rencontrées chez l’Homme. Chaque espèce présente des spécifictés de groupage et de typage qui compliquent la compatibilité des échantillons sanguins.
Pourtant, les règles de la transfusion sont beaucoup plus souples. Pour pouvoir faire face à la demande des urgences, les vétérinaires soliicitent de plus en plus souvent leurs patients pour des dons de sang. Le prélèvement de sang est un acte médical à part entière, qui nécessite une prise en charge complète de votre animal. Le but est de prélever un volume de sang suffisant et non délétère pour l'animal.
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Avant toute ponction, un bilan sanguin est réalisé pour juger de la fiabilité du donneur, et de son état de santé. Le don de sang est un geste technique qui dure plusieurs dizaines de minutes, et qui nécessite le calm absolu du donneur, pour éviter les complications. Le plus souvent, les ponctions sont réalisées sous anesthésie générale afin de garantir l’immobilité de l‘animal. Conséquence directe de cette sédation, le sang prélevè contient des molécules anesthésiques.
Lorsque votre animal est calme, ou sédaté, la zone de ponction est tondue et désinfectée comme un site opératoire. Les veines privilégiées pour le don de sang sont les jugulaires, pour leur gros calibre et leur débit important. L’aiguille de gros diamètre (19 à 21 gauges) est reliée à un système de tubulure hépariné, pour éviter la formation de caillots et thrombus.
Il n’existe pas de fichier national pour inscrire votre animal en tant que donneur de sang. Lorsque vous vous signalez auprès de votre vétérinaire, ce-dernier va faire appel à vous en cas d’urgence, directement confronté au besoin de sang. 99% des vétérinaires ne souhaitent pas stocker les poches de sang, car trop peu souvent nécessaire dans leur exercice quotidien.
Certains grands établissements, comme les hopitaux vétérinaires ou centres de référés, ont la possibilité de constituer des stocks. Etant régulièrement confrontés à des urgences vitales et des hémorragies mortelles, leurs besoins en sang sont importants. Dans ces cas précis, les animaux donneurs sont invités à se présenter lorsque les stocks diminuent.
La conservation des poches de sang hépariné se fait au froid, entre 1°C et 6°C. La faible durée de conservation explique que le renouvellement régulier des stocks est indispensable.
Si votre animal doit recevoir une transfusion, il est probablement dans un état d’abattement et de léthargie qui facilite les gestes techniques. Le site de transfusion est tondu, nettoyé et désinfecté. La transfusion se présente comme une poche à perfusion, dans laquelle le sérum physiologique est remplacé par du sang, beaucoup plus épais bien qu’hépariné. Le robinet est ouvert par le vétérinaire. Le temps de l’opérarion dépend du volume à distibuer, et du gabarit du patient.
Une analyse de sang (également appelée prise de sang ou ponction veineuse) est une procédure médicale courante qui permet d’évaluer le taux des composés sanguins d’un patient. Pour effectuer un prélèvement veineux réussi et sécurisé, une préparation rigoureuse est indispensable. Selon le Code de la santé publique (article R.4127-1), les infirmier(e)s sont responsables du prélèvement et du traitement des échantillons de sang veineux. Le prélèvement de sang veineux est prescrit pour diverses raisons médicales. Les pathologies de la coagulation ne constituent pas une contre-indication au prélèvement sanguin. Le prélèvement sanguin est un acte courant, mais non dénué de risques.
La gestion de la douleur et de l’appréhension du patient est un aspect fondamental du prélèvement sanguin. Le/la soignant(e) doit adapter sa prise en charge, instaurer un dialogue rassurant et éviter de minimiser la douleur ressentie. En cas d’AES, les agents pathogènes potentiels comprennent le VIH, le VHB, le VHC, ainsi que les virus responsables de fièvres hémorragiques comme Ebola, Lassa et Marburg.
Une mauvaise technique de prélèvement et/ou des conditions inadaptées peuvent compromettre la qualité des échantillons sanguins et fausser les résultats biologiques. Le remplissage insuffisant des tubes, en particulier les tubes bleus citratés destinés à l’hémostase (TP, TCA, D-dimères), qui doivent être remplis jusqu’au trait avec une tolérance de 10 %. Un mélange trop vigoureux du contenu d’un tube peut altérer l’échantillon. Il est recommandé d’effectuer des retournements lents et réguliers pour obtenir une homogénéisation adéquate sans risque de perturbation des résultats. En fonction de l’additif contenu dans chaque tube, le nombre de retournements recommandés varie pour une homogénéisation optimale sans altérer l’échantillon.
Lorsqu’un prélèvement sanguin est réalisé, il peut être utilisé pour diverses analyses dont l’objectif est d’évaluer l’état de santé du patient. Ces examens permettent d’explorer différents paramètres biologiques et de détecter d’éventuelles anomalies. De l’hématologie à la virologie, en passant par la biochimie et l’immunologie, chaque analyse permet l’identification et le suivi des pathologies.
Avant tout prélèvement, il est essentiel de prendre connaissance du dossier patient et de la prescription médicale. L’infirmier(e) doit également être en mesure d’interpréter les abréviations couramment utilisées sur les prescriptions afin de sélectionner les tubes adaptés à chaque analyse. L’intégrité et la date de péremption de tout le matériel doivent être vérifiées. Matériel pour le prélèvement : compresses stériles, garrot, aiguilles de prélèvement, tubes, corps de pompe, gants, pansements, carré de soin. Chariot ou plateau.
En pédiatrie, en particulier pour les nourrissons, les techniques de prélèvement et le matériel utilisé sont différents du fait du petit diamètre des veines. Le choix du calibre de l’aiguille influence la qualité du prélèvement sanguin et le confort du patient. Le calibre (gauge, noté « G ») correspond au diamètre de l’aiguille : plus le chiffre est élevé, plus l’aiguille est fine.
Les codes couleurs et les additifs des tubes peuvent légèrement varier d’un établissement à l’autre. Il est donc impératif de consulter les fiches techniques propres à chaque laboratoire pour respecter les bonnes pratiques.
Une préparation rigoureuse est indispensable pour garantir la fiabilité des résultats biologiques. Le tableau suivant récapitule les informations essentielles à renseigner lors d’un prélèvement sanguin, en fonction des analyses demandées.
Examens | Renseignements utiles |
---|---|
Activité anti-Xa | Traitement anticoagulant - posologie - horaires d’injection. |
Bilan thyroïdien | Dépistage ou suivi. En cas de suivi : traitement en cours. |
Bilan lipidique, cholestérol, triglycérides, apolipoprotéines, acide folique sérique, glucose sanguin | Traitement en cours ou non. Jeûne strict (ne rien avoir mangé ou bu les 10 à 12 heures précédant le prélèvement). Et pour certains laboratoires, jeûne jusqu’à 8 heures précédant le prélèvement pour la glycémie. |
Créatinine | Poids si calcul de Cockroft et Gault. Couleur de peau si formule CKD-EPI. |
D-Dimères | Contexte clinique - traitement en cours. |
Troponine, BNP | Contexte clinique - début d’apparition des symptômes. En cas de doute clinique, mentionner douleurs thoraciques récentes. |
Dosage de médicaments (Digoxine, lithium…) | Traitement - posologie - date - de début du traitement/heure de la dernière prise. Âge, taille, poids du patient. |
Femme enceinte | Date de grossesse, terme prévu et indication du prélèvement (ex. : recherche de diabète gestationnel). |
Groupe sanguin | Date et heure du prélèvement - degré d’urgence - motif de la demande (préopératoire, transfusion). Si carte de groupe demandée : prélèvement à deux moments différents par deux préleveurs distincts. La vérification de l’identité doit se faire à l’aide de la carte d’identité du patient, car l’identité prime sur la carte vitale. L’adresse complète du patient et le nom et la qualité du préleveur. |
Test de grossesse (B HCG) | Date des dernières règles. |
Bilan hormonal | Sexe et âge du patient, son traitement, date des dernières règles. |
Hémocultures | Fièvre ou non, début des signes. Antibiothérapie (aucune, récente, en cours). Date et heure du prélèvement. Prélèvement périphérique ou sur cathéter. |
Hémostase | Traitements anticoagulants - posologie. Heure du prélèvement. Nature des anticoagulants. |
En cas d’échec du prélèvement, il est impératif d’utiliser une nouvelle aiguille pour éviter tout risque de contamination et limiter l’inconfort du patient. Une bonne connaissance du réseau veineux et artériel (UE 2.2) facilite le repérage et limite les erreurs. Le dialogue avec le patient influence directement le déroulement du geste : plus il est détendu, plus la ponction sera aisée.
Tout soignant, même expérimenté, peut rater une prise de sang. Le confort du patient dépend aussi de celui du soignant. Enfin, le choix de la veine repose autant sur la palpation que sur l’observation. Celles qui paraissent les plus visibles ne sont pas toujours les plus adaptées. Le prélèvement veineux est un geste courant et souvent plutôt facile, mais les échecs sont bien évidemment possibles. Avoir et prendre le temps d’une bonne installation pour soi et le patient aident grandement le geste.
Le succès du soin réside dans une bonne préparation du geste : le matériel nécessaire doit être préparé (tubes, nombre de tubes en fonction des examens demandés, plusieurs aiguilles…) pour éviter les allées et venues dans la salle de soins. Un acte non réussi ne signifie pas que l’infirmier(e) n’est pas compétent(e). Si vous pensez être dans la veine, mais que le sang ne coule pas, il est possible que vous ayez traversé les deux parois de la veine.
Si vous décidez de retirer l’aiguille pour un nouveau prélèvement, faites-le doucement et en laissant un tube branché : parfois, le sang commence à couler au moment du retrait. De même, en clipsant un nouveau tube, il arrive que l’aiguille s’enfonce légèrement dans la veine, interrompant l’écoulement du sang.
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