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Un mouvement de grogne s’est organisé devant l’agence de Ducos par une partie du personnel des agences BCI implantées dans le Grand-Nouméa.

Cette protestation a été initiée contre la direction de cette banque où une employée a subi des pressions psychologiques de sa hiérarchie ces dernières semaines, « éreintantes pour elle », selon ses collègues.

L'une de ses connaissances s'insurge : « Nous sommes là pour soutenir les personnels de la BCI par rapport à une camarade décédée brutalement qui a été poussée à bout par sa direction. Et le chef d’agence Ducos n’a pas de cœur ! »

Les délégués des personnels ont tenté jusqu’au bout de faire part de leur mécontentement, de réduire les sanctions compte tenu de toutes ses années de bons et loyaux services.

Les causes de la protestation

Un tract a été distribué devant l'agence de Ducos, expliquant les faits et rappelant sa mémoire.

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« Nous considérons que la sanction infligée était disproportionnée par rapport aux faits reprochés. Cela a conduit à d’âpres négociations pendant un mois avec la direction qui a finalement décidée une mutation sanction ainsi qu’une rétrogradation financière, tout en sachant que son conjoint venait d’être licencié suite à la fermeture de son entreprise », indique-t-on sur le tract remis à la clientèle se rendant à l’agence.

Mais une partie de personnel n’en démord pas, car là aujourd’hui, c’est un mouvement du personnel.

Elle a travaillé 34 ans au sein de cette banque, elle a participé à sa manière à la construction de celle-ci.

Jeudi dernier, Marie-Odile reçoit sa sanction.

Le lendemain, elle décède d’un AVC à 54 ans.

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Lundi, ses collègues assistent à son inhumation.

Ses camarades protestent contre la direction de cette banque.

Similitudes avec des cas précédents

« Il y a quatre ans de cela, l’USTKE a eu à faire à un cas similaire où une agent a été poussée à bout par la direction de l’agence de Ducos.

A plusieurs reprises, nous sommes descendus dans la rue.

Ils ont renvoyé son dossier à la grande direction.

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Et aujourd’hui, c’est le cas de Marie-Odile et c’est exactement les mêmes situations.

Quand ils veulent plus de la personne, on dit qu’elle est incompétente !

On l’a traité d’incompétente, Marie-Odile était sous le coup d’un licenciement.

Mais avant son licenciement, ils ont dégradé son poste.

Et si elle n’acceptait pas son poste, elle aurait été licenciée ! », ajoute-t-elle excédée par cette méprise.

Revendications du personnel

« On dit ça suffit, stop aux coupeurs de têtes car la BCI n’est pas une banque de la France !

La BCI, c’est avant tout une banque du pays !

Par son actionnariat, par sa création locale.

Ça suffit, ça a failli commencer en 2014 avec le cas de Laurie, et là on se retrouve avec la situation de Marie-Odile qui n’est plus parmi nous ! », rappelle-t-elle.

« En soutien à Marie-Odile dit « Mario », en son honneur, nous sommes là devant l’agence de la BCI de Ducos.

Le mouvement se poursuit jusqu'en fin de journée, laissant libre accès à la clientèle.

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