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L'histoire du stand de tir de Saran est riche et variée, marquée par son évolution au fil des décennies et son implication dans divers domaines, allant du sport à la préparation militaire.

Les Débuts du Stand de Tir

L’Amicale laïque proposait la pratique du basket et du tir. En 1974, dans un esprit constructif, sous l’impulsion de Michel Guérin, maire, et de Jacques Mazzuca, instituteur et futur adjoint aux sports, les deux associations fusionnent au sein de l’Union Sportive Municipale de Saran (USMS). L’USM est née.

  • 11 et 12 mars 1972: La société organise avec la Scolaire de Tir, un concours de Ball Trap rue Villeserin.
  • 28 janvier 1976: Inauguration du stand rue de Villeserin.

Évolution de l'Administration

L'administration du stand de tir a connu des changements significatifs au fil des ans :

  • Assemblée générale du 6 novembre 1976: Les membres du bureau passent de 9 à 15 membres.
  • Assemblée générale du 27 octobre 1979: Olivier CREUSILLET, Président, ne se représente pas.
  • Réunion de bureau du 28 octobre 1979: Marcel PITOIS est élu Président.
  • Assemblée générale du 27 septembre 1980: Le bureau passe à 16 membres.

Agrandissement du Stand

Le stand a subi des agrandissements pour améliorer les installations :

  • Réunion de bureau du 14 novembre 1977: Suite à la visite du stand de Saran, l'agrandissement du stand rue de Villeserin consisterait en un stand 10m de 20 cibles avec couloir derrière les tireurs, WC- lavabos, salle d'armes et chaufferie, débarras, bureau.

Hommage à Olivier CREUSILLET

Dimanche 27 janvier 1980, un cadeau a été remis à Olivier CREUSILLET pour ses 25 années de présidence :

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  • Il se voit offert un pistolet ancien « Ruggers » modèle 44.
  • Un foulard de soie est également offert à Me CREUSILLET.

Le Camp de Cercottes : Un Terrain d'Entraînement Militaire

Initialement, il s’agit d’un champ de tir affecté à l’école d’artillerie du V° corps d’armée dont l’état-major est à Orléans depuis 1874. En effet, la dénomination actuelle employée depuis sa création est connue de toute l’armée et en particulier des hommes de réserve.

Les Débuts de l'Aviation à Cercottes

L’utilisation du camp va changer avec les débuts de l’aviation. Les premiers pionniers de l’aéronautique vont désormais venir s’y poser. Lors des grandes manœuvres à partir du champ de manœuvres voisin des Groues, les évolutions aériennes et les réglages de tirs se faisaient sur ce terrain.

A Cercottes, l’école d’aviation Morane-Saulnier forme des pilotes militaires. Sur les trajets Toulouse et Bordeaux, les militaires estiment idéalement placées les plateformes d’Orléans, escales qui de plus sont proches de Paris. Nombreux sont les avionneurs régionaux et parisiens qui au dessus de la Beauce testent et présentent leurs nouveaux appareils aux autorités militaires sur ce terrain.

L'Aéronautique et l'Armée

Le Cdt Estienne étudie un appareil démontable susceptible d’accompagner les unités de toutes armes et permettant aux autorités d’avoir toujours près d’elles leurs pilotes et d’en disposer à tous moments. De 1910 à 1914, l’évolution de l’aéronautique est spectaculaire, tant sur les aéroplanes que dans les projets ambitieux des traversées au-dessus des océans et des vols à grandes distances destinés dans un premier temps au transport du courrier puis de passagers.

Des meetings et concours militaires sont organisés sur tout le territoire. Des grandes manœuvres mettent en évidence cette nouvelle arme en faisant appel aux pilotes civils expérimentés sur des aéronefs équipés déjà de TSF embarqués. L’engouement du public et des élites pour les compétitions aéronautiques relayées par la presse permettra le lancement de meetings au profit de l’aviation militaire et des souscriptions nationales pour l’aider dans son développement et son équipement.

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Record de Vitesse et de Distance

Le 15 avril 1913, Florentin Champel établira le record de vitesse et de distance avec quatre passagers sur une distance de 250 km en 3 heures et 1 minute. L’armée et la marine commandent des appareils spécifiques pour des affectations précises.

Le Camp de Cercottes et la Première Guerre Mondiale

En 1914, le camp de Cercottes sera la « base arrière » indispensable au rassemblement des troupes avant leur départ vers le front. C’est ainsi que de Marseille, grâce au réseau ferré, les «British indian corps » de l’armée Britannique 3ème Lahore division et 7ème Meerut division passeront par la Foulonnerie. Les Groues, la Chapelle Saint Mesmin, Saint Cyr en Val et Olivet seront des lieux de campement avant le départ pour le front de différentes unités d’indiens.

Le Camp Pendant la Guerre

Le »camp de Cercottes » n’est pas une caserne comme celles qui ont cours à cette époque, quelques bâtiments en dur pour l’intendance, tout le reste n’est que provisoire et démontable; les soldats couchent sous la tente. C’était avant la guerre un camp »dit d’été ».

Formation et Logistique

Choisi par le »service automobile » à partir de mai/juin 1916, le camp de Cercottes est visité le 8 juin 1916 par le Général Mouret (chef du service automobile). En octobre 1917 il hébergera la compagnie de dépôt 300 équipée de chars légers Renault FT 17 préconisés par le Colonel Estienne organisateur de l’aviation. Cercottes est aussi le site ou Albert Thomas fera livrer et réceptionner dès novembre 1916 les chars »Schneider » et »St Chamond » sortant d’usine puis les chars Renault »FT » à partir de début 1918.

Le 500° RAS

Le 500° RAS gérait les personnels permanents de Cercottes et tous les théâtres de guerre, l’instruction des équipages des unités constituées, et les dépôts en matériels (chars, véhicules à roues, bicyclettes . . .), les nouvelles unités constituées y assuraient la formation des mitrailleurs et pilotes de chars, plus les tirs aux canons et mitrailleuses. Quand le camp de Champlieu est abandonné (toutes les unités en cours d’instruction sont basculées sur Cercottes fin mars 1918, et un nouveau camp est créé à Bourron (sud de Fontainebleau) pour décharger Cercottes des BCL (Bataillon de Char Léger) en FT*** et créer et installer le centre de réparation des chars ramenés du combat.

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Les Groues : Histoire d'un Terrain

Au Moyen Âge, le terrain actuel des Groues est situé bien au-delà de l’emprise de la cité orléanaise, dans un espace rural plus vaste situé entre les paroisses de Saint-Jean-de-La-Ruelle, Notre-Dame-des-Aydes et Saran aux confins de la forêt d’Orléans.

Jacques Soyer indique que ce toponyme de racine celtique provient de l’ancien français « Groe » ou « Groue », qui signifie « terrain caillouteux ». La première mention « Les Groues » apparaît en 1291-1292 dans un censier du prieuré de Saint-Sanson d’Orléans.

Évolution de la Propriété

Au 17e siècle la Grange des Groues appartient à Christophe Augran. En 1652, ses héritiers la vendent au couvent des Chartreux. En 1847, la propriété change de mains, les sœurs Martin de la Fauconnière demeurant à Orléans, deviennent propriétaires usufruitières. La Grange des Groues est affermée au cultivateur Narcisse Regien. L’acte de vente fourni une description détaillée de la ferme qui est composée de 4 corps de logis.

La Guerre Franco-Prussienne

C’est lors de l’invasion prussienne qui progresse dans le Loiret à partir de septembre 1870, que le nord d’Orléans devient le cadre des affrontements entre Prussiens et Français. Arrivées aux portes de la ville, les armées ennemies prennent position à Saint-Jean-de-la-Ruelle, Fleury-les-Aubrais et Saran et notamment aux Groues et dans le faubourg des Aydes. Ce secteur est le cœur des combats meurtriers qui se déroulent les 10 et 11 octobre, avant la prise d’Orléans par l’armée prussienne.

Hommage à Louis Rossat

Aux Groues, c’est un hommage particulier qui est rendu au soldat Louis Rossat. Ce jeune alsacien est tué le 11 octobre 1870 au sud de la levée du chemin de fer d’Orléans à Tours, près de la rue des Vaupulants où il est inhumé. En 1893, le Souvenir Français décide d’élever un nouveau monument à la mémoire du « soldat modèle », Louis Rossat. Financé à l’aide d’une souscription publique, il prend place à l’entrée du champ de manœuvre des Groues où il est inauguré le 28 mai 1893.

Réorganisation de l'Armée

A la suite de la guerre franco-prussienne, l’armée française se réorganise et augmente ses garnisons dans la plupart des grandes villes de France. C’est ainsi qu’en 1873, Orléans devient le siège du quartier général du 5e corps d’armée. Le 5 février 1873, le conseil municipal vote une somme de 600 000 francs à titre de subvention à l’État pour la construction d’une école d’artillerie et l’établissement des casernes destinées à l’établissement de deux régiments d’artillerie.

Champ de Manœuvres des Groues

De l’autre côté de la voie, le champ de manœuvres est installé sur le clos de la Grange des Groues et les clos alentours. 45 hectares répartis sur les communes d’Orléans et de Saint-Jean-de-la-Ruelle sont expropriés et cédés à l’État. Le terrain et ses accès sont aménagés pour recevoir les exercices des régiments.

L'USM Générale

L’USM générale, qui regroupe 27 clubs, a soufflé fin juin ses 50 bougies. En 1975 la structure compte 738 licenciés pour onze sections. En 1983, elle enregistre 1 400 licenciés pour 14 sections.

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