Croyez-le ou non, dans les années 1800, il existait une sorte de bague qui se doublait d'une petite arme à feu. Oui, c'est vrai : une bague qui était aussi un pistolet miniature.
Connu initialement sous le nom de "Le Petit Protector", qui était le premier exemple documenté de ce type d'arme, un anneau plus tard, plus petit, connu sous le nom de "La Femme Fatale" a rapidement pris le dessus en popularité.
Produites en France en petites quantités au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, ces bagues étaient assez grandes pour être portées à n'importe quel doigt et étaient souvent vendues dans de petites boîtes à bijoux de forme ovale, suggérant que leur public cible était principalement des femmes.
Alors que les hommes portaient des armes plus grosses dans les poches et à la ceinture, les femmes portaient ces bagues pour se protéger. Alors que certains pensent qu'ils étaient principalement portés par des prostituées et des espions - professions dans lesquelles une femme était le plus susceptible d'être attaquée - il existe de nombreuses preuves qu'ils étaient populaires parmi les femmes en général, que ce soit pour faire un voyage seules ou pour assurer la sécurité tout en portant des bijoux coûteux.
Durant le conflit même, des doutes récurrents furent émis, à l’arrière, sur l’authenticité des bijoux et bibelots de poilus et, très tôt, on se méfia des contrefaçons. L'Almanach illustré du Petit Parisien indiquait en ce sens :
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La “bague des tranchées” a fait fureur, et la vogue n’est point encore passée de ce léger cercle d’aluminium orné de ciselures ou de chiffres enlacés, qu’on porte, à l’arrière, en souvenir de celui qui se bat bravement au front. Fabriqués sous le feu de l’ennemi, éclos en pleine tourmente et nés de la seule ingéniosité de nos soldats, ils ont, ces “bijoux de poilus”, quelque chose d’original, assurément, d’étrange et de mystérieux.
Ce sont sans doute ces sensations que les civils cherchèrent à éprouver en voulant posséder des bagues ou des bibelots réputés provenir des tranchées, comme s’ils pouvaient ainsi entrer en contact physique avec des échos visibles et matériels du front.
Chaque chevalière est étudiée pour avoir une forme et un style spécifique et permettre aux Frères d'armes de la même corporation d'être rapidement reconnus et identifiés.
Pour chaque Forces Armées, un design de corps de bague a été dessiné et attribué. Chaque formes et styles ont été étudiés pour être facilement identifiable.
Au sein de la même Force Armée, les différents Corps d'armes sont précisés sur le plateau grâce à l'insigne propre à la corporation. Ces insignes sont façonnés en relief 3D sur le dessus de la chevalière.
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