Il existe très peu de formations professionnelles préparant au métier d’armurier.
En France, un seul établissement situé à Saint-Etienne (lycée Fourneyron-Monnet) dispense un enseignement et délivre deux diplômes relatifs à l’armurerie :
La semaine dernière a marqué un temps fort pour le lycée professionnel Benoit FOURNEYRON et plus particulièrement pour sa section armurerie.
Ce déplacement à Poitiers et Limoges représente une étape significative pour la section armurerie.
Les partenariats noués ouvrent de nouvelles voies d’apprentissage et d’insertion professionnelle pour les élèves, tout en valorisant l’expertise et l’engagement des professionnels de la défense et de la sécurité en France.
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Le Lycée Benoît Fourneyron, à l’instar de l’école de Liège, constitue une institution clé pour garantir un niveau de compétence élevé dans le domaine.
Ces établissements jouent un rôle fondamental dans la préservation et la transmission d’un savoir-faire unique, essentiel à la pérennité et à l’évolution de la profession.
Le Lycée Benoit Fourneyron et la FEPAM dispensent des formations de haut niveau, mais qui ne couvrent pas l’ensemble des aspects du métier.
La formation comporte des enseignements généraux obligatoires : français, histoire - géographie ; enseignement moral et civique; mathématiques-sciences (sciences physiques ou sciences appliquées selon la spécialité de CAP), éducation physique et sportive, prévention santé-environnement), et langue vivante selon la spécialité de CAP, des enseignements facultatifs : langue vivante, arts appliqués et cultures artistiques.
Ces enseignements couvrent environ la moitié de l'emploi du temps hebdomadaire.
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Les enseignements technologiques et professionnels représentent un peu plus de la moitié de l'emploi du temps.
Ils concernent les enseignements suivants :
La première étape de ce déplacement a conduit les équipes du lycée à Poitiers, où elles ont eu l’honneur de visiter les installations de la 14ème Base de Soutien du Matériel (BSMAT).
Cette rencontre s’est avérée particulièrement fructueuse, offrant aux enseignants: M. BESOMBES, M.
Les échanges ont été décrits comme « enchanteurs » par les participants, témoignant d’une réelle volonté de partage et de transmission entre le monde de l’éducation et celui de la défense.
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Le point d’orgue de cette journée a été la signature d’une convention de partenariat « classe de défense » pour la section armurerie du lycée.
Le voyage s’est ensuite poursuivi à Limoges, où le lycée a eu l’opportunité de visiter l’Établissement Central Logistique de la Police Nationale.
Là encore, la rencontre a été synonyme de succès, aboutissant à la création d’un « super partenariat » avec de « belles perspectives d’évolution en commun ».
Au-delà des partenariats concrets, ce déplacement a été l’occasion de prendre conscience de la richesse du savoir-faire français dans les domaines de la défense et de la sécurité.
Un hommage particulier au lieutenant-colonel VAN DEN BOGAERDE, au commandant BOUVIER, à M. BOURGOIN, M. MOREAU, M.JEANNOT pour leur accueil chaleureux et leur passion communicative dans la présentation de leur travail et de leur engagement pour la défense.
La satisfaction fut d’autant plus grande de retrouver d’anciens élèves du lycée: Berceger Sylvain, Van De Velde Vincent, Rech Mathieu, Bodin Alexandre, Pierre Pergaud, Etienne Desautard, Adrien Grozieux , aujourd’hui « heureux et épanouis » au sein des ateliers de ces institutions.
Je souhaiterais savoir quel parcours lui conseiller après son Bac Pro.
Doit-il intégrer directement le BMA armurerie ou est-il préférable pour lui de passer par le CAP avant de poursuivre en BMA ?
Quels sont les débouchés à l’issue du BMA ?
Un élève titulaire d’un Bac Pro de la filière Mécanique ou de la filière Bois devrait pouvoir intégrer directement le BMA (Brevet des Métiers d’Art) Armurerie en raison de son niveau de formation.
Le métier d’armurier peut être multiforme (armurier artisan, vendeur ou technicien en armurerie, gestionnaire d’une armurerie de détail, …).
Armurier regroupe en réalité plusieurs métiers.
En tant qu'artisan, l'armurier ne fabrique pas une arme à lui seul.
Selon les pièces et les parties de l’arme, les savoirs et technologies à mettre en œuvre sont différents.
La fabrication est toujours un travail d’équipe.
L'artisan qui travaille le canon ou le dispositif central amovible d’un fusil et qui implique des pièces dont la fabrication est complexe n’est pas le même que l’artisan qui va œuvrer à la construction de la crosse en bois.
Cependant, tous sont armuriers : armurier bois, armurier fer, graveur, décorateur bois, garnisseur.
Quelle que soit la pièce à élaborer, le travail de l’armurier exige une extrême précision des gestes.
La partie esthétique de l’arme n’est pas moins importante.
L'armurier peut travailler pour l'armée, la police ou la gendarmerie.
Certains armuriers se font restaurateurs d’armes plus ou moins anciennes et détériorées.
D’autres, dans les régions où la chasse est une activité populaire, se contentent d’être vendeurs au détail.
Le titulaire du BMA armurerie est un technicien capable de préparer, d'entretenir et de reconstruire les éléments détériorés ou manquants d'une arme ou d'une partie d'arme neuve ou ancienne, d'analyser un dossier de fabrication, de mettre en oeuvre la réalisation d'une pièce d'armurerie, de définir les délais de réalisation et d'évaluer le coût de fabrication de tout ou partie de la pièce.
La fabrication d'une arme nécessite l'intervention d'une dizaine de personnes : autour de l'armurier, qui travaille le bois et le fer, gravitent des soudeurs, graveurs, sculpteurs.
Les diplômés peuvent intégrer un atelier, un magasin d'armurerie ou une unité de fabrication.
Le nombre de places dans la filière armurière est très limité.
Malgré ces contraintes, il y aura toujours un besoin d’armuriers.
A l’UFA nous avons plusieurs proches qui viennent de faire une reconversion professionnelle en devenant armurier.
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