En tant que chasseur gaucher, vous connaissez les difficultés à trouver une arme adaptée. Les armes pour gauchers sont souvent plus chères et plus difficiles à trouver que leurs homologues pour droitiers.
Il existe un certain nombre de raisons pour lesquelles il n’y a pas plus de fusils pour gauchers sur le marché. L’une d’elles est que le coût de la recherche et du développement pour inverser le mécanisme de rechargement et la forme des crosses pour les tireurs gauchers est assez élevé.
La raison principale est que les armes pour gauchers nécessitent des recherches et un développement supplémentaire afin d’inverser le système de chargement et la crosse. De ce fait, les armes pour gauchers sont souvent plus chères que les armes pour droitiers.
En ce qui concerne les carabines pour gauchers, il n’y a malheureusement pas beaucoup d’options disponibles sur le marché. Cela est dû aux coûts supplémentaires associés à la recherche et au développement pour les tireurs gauchers. Toutefois, certaines marques proposent des versions pour gauchers de leurs fusils.
Toutefois, malgré ces difficultés, les tireurs gauchers bénéficient de certains avantages. Par exemple, de nombreux tireurs gauchers trouvent qu’ils ont un avantage naturel lorsqu’il s’agit de tirer.
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Il y a un certain nombre d’avantages à tirer de la main gauche. L’un d’eux est que cela peut vous aider à être plus précis.
Si vous êtes gaucher, il y a plusieurs choses que vous pouvez faire pour vous assurer de trouver l’arme qui vous convient. Tout d’abord, effectuez des recherches et comprenez les différentes options qui s’offrent à vous. Ensuite, ne craignez pas de dépenser un peu plus d’argent pour une arme pour gauchers - cela en vaudra la peine à la fin !
Il y a quelques points à garder à l’esprit lorsque vous choisissez la carabine de chasse pour gauchers qui vous convient. En tant que tireur, la première est de s’assurer que l’arme est confortable à tenir et à tirer. Une autre chose à considérer est le type de munitions que vous utiliserez.
Vous voudrez également la garantie que l’arme dispose d’une bonne garantie. Enfin, vous voudrez vous rassurer que l’arme soit abordable. Lorsque vous choisissez votre arme pour gauchers qui vous convient, il est important de garder ces éléments à l’esprit. Ainsi, vous serez certain d’obtenir la meilleure carabine possible pour vos besoins.
L’idéal reste toujours de tester la carabine que vous convoiter afin de s’assurer que les différents éléments vous conviennent parfaitement (crosse, matériaux, accessoire, verrou, canon long, canon court, canon lisse, canon rayé, culasse etc.).
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Une crosse parfaitement adaptée est la garantie d'un plus grand confort et davantage d'efficacité. La longueur est la mesure la plus importante en matière de confort, c'est la distance qui sépare la queue de détente du centre de la plaque, la couche.
Trop longue et le fusil accroche, trop courte, et l'on épaule de façon aléatoire, sans jamais retrouver la même position, sans parler de la main qui heurte le visage. Mais la force des habitudes est telle que les chasseurs qui, très jeunes, ont commencé à tirer avec une longueur insuffisante ont acquis des automatismes qui leur interdisent de bien tirer avec une arme à leur couche !
Dans leur majorité les crosses industrielles des fusils et des carabines Européens mesurent autour 365 mm de longueur, ce qui correspond à une longueur moyenne qui comme toutes les moyennes ne satisfait pas les extrêmes.
La pente est l'angle que fait le busc par rapport à la ligne de visée. Comme c'est sur cette partie de la crosse que s'appuie la joue du tireur, la pente ne devrait pas être la même sur une arme de tir au vol que sur un fusil de tir au sol, ce dernier tirant avantage d'une pente plus accentuée. Mais dans la réalité, c'est d'abord la morphologie faciale de l'utilisateur qui commandera.
Pour que deux objets puissent être perçus simultanément n la cible et la bande de visée n sans que l'oeil ait de mouvement à faire, il ne faut pas que leur distance angulaire soit supérieure à 20°. Géométriquement, pour un fusil dont la longueur de crosse est de 365 mm, cette angulation correspond à une pente de 40 mm à 60 mm selon le tireur.
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Sur les carabines, suivant le système de visée utilisé, il faudra choisir la pente qui positionne l'oeil du tireur dans l'axe de l'optique. Pour tenter de répondre aux multiples variantes de ce problème, les fabricants ont recours à plusieurs solutions qui vont de la pente inversée au busc à décrochement, dit "Monte-Carlo", ou encore au "dos de cochon", chacune de ces options apportant des réponses plus ou moins confortables et esthétiques.
Le dévers ou avantage est la déviation latérale de la crosse. Pour un droitier, la crosse sera avantagée à droite de manière à loger la plaque de couche au creux de l'épaule droite du tireur, et inversement pour un gaucher.
L'avantage moyen suivant la morphologie du tireur est compris entre 6 et 15 mm.
Le dévers n'est pas seulement un élément de confort, mais le gage d'une bonne correction des défauts d'alignement.
Les mesures ne sont jamais absolues. La longueur doit privilégier le confort en tenant compte des variables climatiques et des changements de tenues entre le début de saison et la période hivernale.
La pente est une donnée plus rigide et on s'accommode plus aisément d'une inclinaison excessive que d'un busc trop droit venant meurtrir la pommette.
L'avantage, trop souvent négligé, doit pour le moins être en accord avec l'oeil directeur du tireur. Toutefois, la tendance à la simplification industrielle se traduit par un nombre toujours plus élevé de crosses 'neutres' convenant plus ou moins bien aux droitiers comme aux gauchers.
Bien sûr, il existe de multiples techniques, plus ou moins abouties, pour prendre ces mesures. Hormis l'usage d'un fusil conformateur et de longues heures d'essais sur le terrain, il est quasiment impossible de relever des côtes exactes. Une solution consiste à se référer à une arme qui 'va bien' ou bien à laisser procéder l'homme de l'art. Il faut quand même pondérer tout cela, lorsque l'on sait que l'examen des livres de fabrication des crosses sur mesures des grandes maisons anglaises et belges montre que la majorité des cotes correspond à la moyenne de celles utilisées par les industriels !
Une crosse se raccourcit ou se rallonge sans problème ; il faut seulement veiller à préserver l'angle de la plaque de couche afin de ne pas modifier la tombée du fusil.
Pour la pente et le dévers, seuls les fusils avec un montage classique à potence peuvent être modifiés avec une presse à huile chaude. Le bois est longuement contraint jusqu'à gagner les quelques millimètres nécessaires. Si elle est mal conduite, cette délicate opération peut entraîner fentes et fissures, et à longue échéance une irréversible cassure.
Sur les armes modernes montées avec tige de contrainte, c'est-à-dire à l'aide d'une tige filetée traversant la crosse de part en part, cette opération est quasi impossible et seule une intervention mécanique sur les appuis permet de rattraper quelques valeurs.
Sur les fusils automatiques, la plupart des fabricants fournissent des jeux de cales et des fixations qui permettent de faire varier la pente et l'avantage à des côtes prédéterminées. Enfin, on peut avoir recours à une intervention mécanique au niveau des appuis morphologiques en creusant ou en ajoutant de la matière, c'est souvent la solution choisie pour les armes rayées, la plus connue restant le busc amovible.
Mais avant toute modification, il faut être raisonnable.
Avant de décréter qu'un fusil "monte mal" ou qu'une carabine est mal équilibrée, il faut d'abord s'interroger sur ses propres habitudes… trop souvent mauvaises ! Les dimensions sont déterminées de manière à convenir à la majorité des tireurs. Une longueur de 360 mm, une pente de 60 mm et un dévers de 10 mm sont des valeurs satisfaisantes pour la plus grande partie des chasseurs.
Évidemment, pour celui qui mesure plus de 1,90 m ou moins de 1,60 m, le simple raccord de la longueur suffit généralement à corriger l'ensemble des mesures. Par contre, pour un chasseur aux épaules particulièrement larges ou extrêmement étroites, une modification de l'avantage restera impérative.
Si, physiquement, vous êtes dans la moyenne, vous vous accommoderez sans souci des dimensions standards ; si vous êtes chasseur de lapin ou bécassier, vous aurez tout avantage à mieux faire adapter votre arme à votre passion.
Car s'il est difficile de concevoir un "outil" convenant à tous les usages, on peut sans risque améliorer les choses… et puis, si vous continuez à manquer, allez plutôt faire un tour au stand de tir et entraînez-vous… ! Des bois de grande qualité, beaux, veinés peuvent très bien se travailler et donner une crosse parfaitement adaptée après passage à la presse à l'huile chaude.
ET adopter une forme durable, définitive sans bouger.
Une crosse taillée dans un bois tout à fait ordinaire, dans ce que certains appellent "planhe à pain", tout à fait ordinaire...peut s'avérer "intraitable" se travailler difficilement, puis au bout de peu de temps reprendre sa forme initiale...
L'armurier a bien des fois des surprises de ce côté là.
Qui n’a pas entendu l’adage : « Le canon tire mais la crosse tue ». Cela sous-entend l’indispensable configuration de la crosse, trait d’union avec son utilisateur. À cette fin, l’armurier effectue ce que l’on nomme « la mise à conformation ».
C’est sans doute, d’abord, une arme que l’on oublie à l’instant de désigner la cible du bout du canon. Le premier champion du monde français de Parcours de Chasse, Michel RIBOULET, insistait en ce sens : « Ne te bats pas avec ton fusil ! VÉRITABLE PROLONGEMENT DU CHASSEUR, IL NE DOIT « PAS SE BATTRE AVEC SON FUSIL !
Ne l’oublions jamais, au tir comme en conduite automobile, les yeux désignent une direction. En pratique, à quel conducteur viendrait l’idée de conduire la tête oblique.
C’est pourtant un défaut récurrent chez le tireur novice. Qui n’a jamais observé un chasseur se livrant à une contorsion cervicale ?
La plupart de nos superposés modernes sont équipés d’une crosse pistolet. Elle permet de bien caler la main, et surtout, une position verticale plus anatomique du poignet. En revanche, ce type de crosse offre moins de latitude, quant à la position idéale de l’index sur la queue de détente.
Vérifiez donc que le volume et la courbure de votre poignée la placent idéalement au centre de la première phalange de l’index. Il ne doit être, ni trop, ni trop peu engagé, au risque d’engendrer un « coup de doigt ». Dans ce cas, demandez l’intervention de votre armurier.
On la mesure depuis la première détente, où la monodétente, jusqu’au milieu de la plaque de couche. Cette mesure est personnelle, pour autant, afin d’éviter de « se battre » avec son fusil au moment de l’épauler, évitons les crosses trop longues.
En ce sens, crosse en joue, il est souhaitable de ménager un espace d’environ 2 doigts entre le pouce et nez. L’épaulé est parfait, la crosse est exactement placée au creux de l’épaule.
La longueur principale de la crosse est complétée par sa longueur au talon et au bec de crosse. Ces deux valeurs complémentaires indiquent ce que l’on nomme le « pitch » ou la « tombée ».
C’est-à-dire l’inclinaison verticale de la plaque de couche, généralement comprise entre 85° et 90°, par rapport à la ligne de visée. L’intérêt du pitch est de permettre à la plaque de bien épouser la cavité de l’épaule.
C’est l’angle formé verticalement entre le prolongement de la ligne de visée et le sommet du busc. Deux valeurs essentielles la désignent. La première, facilement vérifiable à l’œil nu, est la pente de crosse au talon.
Elle complète ce qui vient d’être dit à propos du pitch. Un défaut souvent observé, concerne le manque de pente au talon. Quand en position épaulée, celle-ci dépasse exagérément en hauteur le creux de l’épaule.
Une seconde valeur de pente, à la zone d’appui sur le sommet du busc, détermine la hauteur du tir. En effet, au tir au fusil de chasse, l’œil fait office de hausse, donc plus il est situé haut au-dessus de la bande du canon, plus le coup porte dans ce sens.
Chacun a tout l’intérêt de savoir où tire son fusil. Ultérieurement, la façon de modifier la hauteur du tir sera d’agir sur celle de l’œil par rapport à la bande de visée. Selon son goût ou sa discipline sportive, il décidera de « prendre plus ou moins de bande ».
C’est l’angle horizontal de la crosse par rapport à la ligne de visée. En théorie, il dirige le tir latéralement. Pour un droitier, pas assez d’avantage fait tirer à gauche, trop d’avantage à droite.
Mais, cette notion est incomplète. Et, l’avantage, au sommet du busc, devrait avant tout avoir pour fonction de placer, si nécessaire, la plaque de couche au creux de l’épaule. Attention, donner de l’avantage au bec de crosse est toujours obligatoire pour éviter le vrillage ou dévers des canons.
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