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Volmerange-les-Mines est une petite ville française située dans le département de la Moselle et la région du Grand Est (anciennement région Lorraine). La commune, frontalière avec le Luxembourg et proche de la frontière avec la France, s'étend sur 12,9 km² et compte 2 269 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2005. Ses habitants sont appelés les Volmerangeois et les Volmerangeoises.

Origines et Étymologie

Volmerange fut cité pour la première fois en 980 par Otton II, empereur du saint Empire Romain germanique, sous le nom de « Vualambrengam in pago Moslicinse ». Selon certains auteurs, le nom de la commune aurait désigné à l’origine le domaine ou le fief d’un certain VOLCMARUS, le suffixe franc “ing” ou “ingen” indiquant en effet la possession. Volcmarus-ingen ou Volcmar-ingen, donnant Wollmeringen en allemand et Volmerange en français, serait donc construit comme Lohtar-ingen (possession de Lohtaire) qui a donné Lothringen en allemand et Lorraine en français. On imagine d’ailleurs aisément ce Volmcmarus gallo-romain déjà installé dans notre vallon au moment de la conquête franque.

Évolution Administrative

Par un arrêté du 01/10/1920, Volmerange-lès-Œutrange devient Volmerange-les-Mines. À l'annexion de 1940, le village reprend le nom de Wollmeringen (allemand). L'évolution de l'arrondissement est la suivante :

  • 1801-1871 : Thionville
  • 1871-1901 : Kreis Diedenhofen (Thionville)
  • 1901-1919 : Kreis Diedenhofen-E

Vestiges Archéologiques

Sans être riches, les gisements archéologiques attestent néanmoins d’une présence humaine précoce sur le territoire de la commune. Le lieu-dit "Heide" a ainsi livré de nombreux objets attribuables à diverses périodes préhistoriques débutant sans doute avec le paléolithique supérieur : grattoirs, pointes de flèches. Au lieu-dit “Hoeschtert” ont été découverts des tessons de poterie sigillée. Le site de Volmerange-les-Mines a été repéré suite à des sondages effectués en 1994 sur l'emplacement d'un futur stand de tir. Préalablement aux travaux de terrassement, une fouille a été menée sur le gisement précédemment repéré. Cette opération a permis de dégager les restes d’occupations s’échelonnant du néolithique à l’époque romaine.

L’habitat protohistorique est fortement érodé. Un petit four et deux poteaux sont les seules structures conservées attribuables à cette période. Un important niveau du sol était également conservé dans le lit fossile d’un ruisseau. Une série de sondages manuels a permis d’échantillonner ce sol sur une longueur de 60m environ. L’étude du mobilier est en cours et permet déjà de distinguer deux phases chronologiques bien distinctes. L’une peut être datée de la transition Bronze final IIa / IIb, la seconde du Bronze final III. Des silex en position secondaire, dont quelques armatures et deux haches polies, attestent d’une occupation plus ancienne remontant au néolithique final.

Lire aussi: Informations complètes sur le stand de tir à Volmerange.

En amont du chenal, le substrat argileux a permis la conservation des matières végétales sur une vingtaine de mètres. Un manche, peut-être de faucille, en bois, quelques branches portant des traces de coups et quelques copeaux proviennent de ce secteur moins dense en vestiges. Plusieurs colonnes de sédiments permettront d’étudier l’évolution floristique de ce secteur. L’occupation romaine correspond à un petit établissement rural. Il regroupe un bâtiment d’habitation rectangulaire construit en bois et terre. Des interruptions ménagées dans le radier constitué de blocs calcaires laissent supposer la présence d’ouvertures. Un solin, situé dans la partie est de la construction, suggère la présence de divisions internes. Cette habitation est implantée perpendiculairement à la pente et son orientation est approximativement est-ouest. Quelques poteaux et structures de combustion rectangulaires accompagnent ce bâtiment.

Langue et Culture

Le francique est la langue qui est issue de celle des Francs. Elle a donné le luxembourgeois mais aussi le “Platt” de Volmerange ( et de la région de Thionville ) qui s’en distingue par quelques particularismes et surtout par la prononciation. La richesse culturelle de Volmerange doit beaucoup aux étrangers. L‘usage du sobriquet est toujours en vigueur parmi les jeunes. Autrefois, au temps où l’on parlait encore le “platt”, c’était un peu différent.

Monuments aux Morts et Guerres

Apparus après la guerre de 1870-1871, les monuments aux morts ont été élevés dans leur grande majorité à la suite de la guerre de 1914-1918 ; les noms des " morts pour la France " des conflits postérieurs y étant alors simplement ajoutés. Les premiers monuments aux morts voient le jour courant des années 1920. La Première Guerre mondiale, par sa violence, a en effet été un traumatisme pour la population civile et militaire européenne. Le monument aux morts devient alors le lieu de mémoire de chaque ville ou village de France, pouvant prendre différentes formes (obélisque, sculptures, plaques commémoratives) et appelant plusieurs symboles (la pomme de pin représente l’éternité, l’urne funéraire la mort, la couronne et les palmes la mort…).

En juin 1914, l’assassinat de l’héritier du trône d’Autriche attise les tensions entre les États Européens et se solde, le 1er août, par la déclaration de guerre de l’Allemagne à la Russie, puis, le 3 août, à la France et à la Belgique. La Seconde Guerre mondiale est un conflit planétaire opposant les puissances démocratiques alliées aux puissances totalitaires de l’Axe. Le 2 septembre 1939, Hitler attaque la Pologne. La France et l’Angleterre, alliés du peuple polonais, déclarent la guerre à l’Allemagne le 3 septembre 1939, et stabilisent ensuite leurs positions. La débâcle est rapide et le 22 juin 1940, la France signe un Armistice à Rethondes avec l’Allemagne.

Volmerange-les-Mines et la Mine

La commune a toujours été un village agricole, d'abord en quasi exclusivité, puis, à partir du début du 20° siècle, parallèlement à l'activité liée aux mines de fer. Les mines de fer ont marqué l'histoire de Volmerange-les-Mines, avec plusieurs concessions et puits d'extraction exploités par diverses sociétés. Voici quelques exemples :

Lire aussi: Découvrez l'histoire du stand

  • Puits 1 foncé en 1906 et Puits 2 en 1908, exploités par Saintignon et de la Providence.
  • Mine appartenant à la Société des Forges et aciéries du Nord-Est.
  • Mine de Bassompierre, fermée en 1983 et transformée en musée en 1989.

Informations Complémentaires

Pour plus de précisions sur l'histoire de Volmerange-les-Mines, vous pouvez contacter Romain Wagner ou Patrice Peiffer, historiens passionnés de Volmerange.

Table: Évolution de la Population de Volmerange-les-Mines

Année Population Densité (hab/km²)
1999 [Nombre d'habitants en 1999] [Densité en 1999]
2005 2 269 175,6
2019 2 189 [Densité en 2019]

Note: Les données manquantes dans le tableau nécessitent une recherche supplémentaire pour être complétées.

Lire aussi: Le Tir de Mines : Guide Complet

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