Depuis quelques années, l’industrie de la photo connaît une profonde mutation technologique. Ainsi, nous passons d’un monde autrefois dominé par les reflex (depuis 1959), équipés de viseurs optiques nécessitant un système de « miroirs »… À un monde d’appareils dit « hybrides » ou « sans miroirs » : équipés de « viseurs électroniques ».
Il est désormais évident, que l’avenir appartient aux viseurs électroniques. Pourtant les « viseurs électroniques » autorisent de réelles prouesses et progressent chaque année. Certes quelques photographes habitués aux reflex ont du mal à se passer de leur viseur optique.
Ce qui semble le plus séduisant avec les appareils « sans miroir » à viseur électroniques : c’est probablement le « Suivi Autofocus » des visages, des yeux et même des objets… Tout en conservant l’œil dans le viseur électronique : vous pouvez même déplacer les « collimateurs Autofocus » pour faire le point : où bon vous semble… Tout simplement en glissant votre pouce sur l’écran tactile (le pouce de la main droite qui tient la poignée de l’appareil par ailleurs).
Les avantages sont nombreux : ils permettent de contrôler en temps réel l’aspect de l’image : exposition, balance des blancs, etc… Cela rassure les débutants et autorise une certaine créativité. Les affichages du viseur électronique sont « hautement paramétrables » : mais il est inutile d’afficher toutes les informations de prise de vue (que vous n’aurez pas le temps de lire de toute façon)…
Il est parfois plus simple de filmer l’œil collé dans le viseur, ce qui stabilise (éventuellement) l’appareil. Pratiques pour la vidéo : il est également agréable de passer en revue ses images (pour les vérifier) en les regardant dans le viseur plutôt qu’à l’écran (ce qui vous donnera un peu un côté zombie).
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La querelle entre « les anciens et les modernes » tourne à l’avantage des seconds, donc des viseurs électroniques. Ce ne sont pas vraiment les viseurs eux-mêmes, qui auront gagné : mais plutôt tout ce qui accompagne ce changement d’appareils. Spécialement les systèmes Autofocus des « hybrides sans miroirs » : qui présentent beaucoup d’avantages et qui décident les photographes experts à préférer désormais ce type d’appareils, à viseurs électroniques…
Toutefois les amateurs de photo les plus exigeants ont toujours apprécié les viseurs optiques larges et très clairs des reflex… Les partisans des uns et des autres peuvent en discuter pendant des heures, mais la seule chose à faire : c’est d’essayer les deux. Ils sont moins à la mode désormais, car ce type d’appareil est un peu plus complexe à utiliser pour les débutants.
Les avantages : on voit mieux les couleurs (qui sont justes) et lorsqu’il fait beau, il peut sembler « plus agréable » d’utiliser un viseur optique plutôt qu’un viseur électronique (qui semble sombre par contraste avec la forte luminosité extérieure).
Les reflex à viseurs optiques sont souvent un peu moins chers… Et ils conservent l’avantage des gammes d’objectifs immensément larges et moins coûteuses. Le prix : un inconvénient de taille : les reflex à viseur optique sont plus lourds et plus encombrants que les « hybrides sans miroirs ».
Les reflex ne profitent pas de l’autofocus avec suivi de l’œil : du moins pas pendant la visée optique (à travers le viseur optique)… Car il faut savoir que certains reflex récents, se comportent exactement comme des « appareils sans miroirs » : uniquement lorsque l’on vise avec l’écran (ce qui désactive malheureusement le viseur optique).
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Si vous savez bien utiliser un reflex (et si vous aimez cela), alors profitez de cette période de « transition »… Car plus la technologie des viseurs électronique progresse : et plus le prix des reflex baisse… Pourtant, ils marchent toujours aussi bien : simplement ils impliquent un peu plus d’apprentissage que les appareils à viseurs électroniques. Depuis 1959 : tous les photographes professionnels ont utilisé des reflex à viseur optique… Vous pouvez continuer à faire comme eux !
De rares appareils sont dépourvus de viseur : les appareils compacts les plus simples (et quelques rares compacts hauts de gammes également) ne sont pas forcément équipés de viseurs… Ce qui oblige à viser à l’écran : et ce n’est pas très pratique… Mais rien d’impossible évidemment. On peut assez facilement se passer de viseur lorsque l’on est à l’intérieur… Par contre c’est en extérieur (et dans la nature) que l’on se rend compte à quel point un viseur est irremplaçable. Spécialement sur le sable, la neige, en montagne : ici le viseur est obligatoire.
Notez bien qu’en l’absence de viseur, il sera beaucoup plus pratique de cadrer avec un écran orientable, plutôt que fixe… Un écran orientable est plus lisible car on le tourne vers soi et l’on peut aussi éviter les reflets. Écran orientable à défaut de viseur : heureusement l’écran est orientable.
Sans viseur on ne dispose pas de « point d’appui » contre l’arcade sourcilière… Du coup le risque de flou de bouger augmente, même si votre appareil est stabilisé. C’est spécialement embêtant aux longues focales : pas de « Safari » sans un vrai viseur. Problème de stabilité : léger, discret, mignon et pas cher : ce petit Canon EOS M200 est dépourvu de viseur… et le restera : aucun viseur amovible n’est prévu ici…
Attention si vous essayez un appareil à l’intérieur, la luminosité de son écran peut vous sembler suffisante car votre pupille s’agrandi lorsqu’il fait sombre (même dans une boutique bien éclairée, la luminosité réelle est finalement assez faible). Une fois à l’extérieur par beau temps, vous serez très surpris de constater que l’écran semble finalement très peu lumineux… Car vos pupilles se sont refermées pour s’ajuster à la luminosité ambiante. Intérieur / extérieur :
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Sachant que pas mal de (jeunes) photographes amateurs n’ont jamais appris (ou pensé) à utiliser des viseurs, plusieurs fabricants proposent des appareils « dépourvus de viseur », mais qui peuvent accueillir un viseur électronique optionnel, de la même marque… Que l’on pourra acheter plus tard, ou dès l’achat de l’appareil (en kit). Des appareils à « viseur optionnel » :
En street photo et au grand angle, vous pouvez aussi vous entraîner à cadrer sans forcément « viser précisément » à l’écran, ou au viseur… Choisissez un semi grand angle (entre 24 et 35 mm) et apprenez à diriger votre appareil dans la bonne direction « sans le surveiller » : essayez de mémoriser « l’angle du poignet nécessaire » pour cadrer une scène face à vous, sans photographier le sol… C‘est un des secrets de la « street photographie » pour saisir discrètement « l’instant décisif ».
Déclencher à bout de bras (en contre plongée par exemple) en utilisant l’écran (orientable c’est mieux) : permet d’obtenir des points de vues différents… Ne pas négliger l’intérêt de l’écran orientable. Astuce :
Par forte luminosité (neige, plage, montagne), la luminosité des viseurs électroniques (même les meilleurs) est finalement faible… Ce qui oblige à monter leur réglage de luminosité au maximum dans certains cas. Du coup, la fidélité des couleurs est un peu aléatoire. Inconvénients en pleine nature :
Après chaque sortie macro j'ai les cervicales en vrac. J'utilise parfois l'écran orientable de mon D5000, pour des sujets statiques c'est super mais dès que ça bouge un peu, il vaut mieux oublier, de plus ça vide la batterie à grande vitesse. J'ai donc pensé au viseur d'angle.
En macro, c'est très pratique. Mon viseur d'angle ne quitte jamais on sac photo! C'est un accessoire indispensable! Mais aussi pour les prises de vue au ras du sol (je m'en suis déjà servit pour faire des photos de phoques). C'est aussi utile pour les cadrages extrème comme à la verticale par exemple.
En tout cas, dans certaines situations il m'a vraiment facilité la prise de vue. Au lieu de t'allonger tu feras tout de même le pénitent...à genoux. J'utilise quand c'est nécessaire un viseur d'angle bien que mon appareil possède le liveview; cet accessoire ne t'affranchira pas des "courbettes".
Exemple de photo impossible à faire sans lui, photo de champi au grand angle par en dessous ou comme ici un de mes dada! La seule chose que l'on doit veiller est l'horizontalité de la ligne, car comme on vise par au dessus on perd ses repères.
Pour le modèle, étant donné que ce genre d'accessoire reste tout de même occasionnel (dans mon cas), j'ai donc opté pour une sous-marque deux fois moins cher que le Nikon et franchement je n'ai rien à dire sur la qualité de ce viseur. Pour le modèle, étant donné que ce genre d'accessoire reste tout de même occasionnel (dans mon cas), j'ai donc opté pour une sous-marque deux fois moins cher que le Nikon et franchement je n'ai rien à dire sur la qualité de ce viseur.
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