En 2012, Sony a révolutionné l’univers des compacts experts en introduisant, au sein de son RX100 premier du nom, un capteur environ 4 fois plus grand que la plupart des capteurs habituels : le capteur 1″.
Fort de ce succès et de la prouesse accomplie, sept modèles font toujours partie du catalogue : Sony RX100, Sony RX100 II, Sony RX100 III, Sony RX100 IV, Sony RX100 VA, Sony RX100 VI et Sony RX100 VII. L’évolution est remarquable et les avancées technologiques ont été intégrées aux modèles au fur et à mesure.
Dans ce cas, quel appareil de la gamme Sony RX100 choisir ? Quelles sont les évolutions distinctives ? Quel appareil pour quelle pratique ?
Voici un tableau récapitulatif des différentes caractéristiques des sept modèles RX100. Nous avons indiqué en gras les transitions qui marquent une évolution significative.
Le premier modèle RX100 marquait les esprits grâce à son gabarit ultra compact et son poids léger, tout en intégrant un capteur 1 pouce et un zoom honorable.
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Une véritable révolution pour rivaliser avec les hybrides et les reflex, mais aussi pour faire face à l’avancée des smartphones.
Parallèlement, Sony réduit la plage focale du zoom qui passe d’un 28-100 mm à un 24-70 mm, mais devient plus lumineux grâce à une ouverture f/1,8-2,8 intéressante (contre f/1,8-4,9).
Certains sont alors séduits par la luminosité de l’objectif, d’autres déçus par la focale plus limitée.
Nous relevons également une chute de la rafale qui passe de 10 à 5 images/seconde, malgré la présence du nouveau processeur BIONZ X.
En 2015, arrive l’enregistrement vidéo 4K/UHD via le RX100 IV. Sony met également l’accent sur le viseur qui gagne en définition, l’appareil s’épaississant toujours un peu plus au fil des générations.
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Le cinquième modèle (2016) intègre un autofocus hybride à détection de phase et de contraste, plus rapide et plus précis et la rafale grimpe à présent à 24 images/seconde.
En 2018, le Sony RX100 VI voit l’arrivée d’un nouveau zoom plus polyvalent 24-200 mm mais moins lumineux f2,8-4,5. Il est combiné à toutes les évolutions relevées précédemment.
Si l’écran baisse légèrement en définition, ce dernier devient tactile et profite d’une double charnière pour l’orienter de 90° vers le bas et 180° vers le haut.
En juillet 2019, Sony a lancé la 7e itération de son compact expert. Toujours aussi innovant, le Sony RX100 VII profite d’un nouveau capteur 1 pouce de type stacked CMOS (nommé Exmor RS) de 20,1 millions de pixels.
La rafale « standard » à 20 i/s s’effectue maintenant sans voile noir, tandis qu’un nouveau mode « single burst shooting » offre la possibilité de capturer à la vitesse spectaculaire de 90 images par seconde (en RAW ou en JPEG).
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Au fil du temps, le dernier modèle prend tout de même 7 mm d’épaisseur et quasiment 62 g supplémentaire. C’est beaucoup par rapport au premier modèle, mais finalement très peu face à la concurrence, et surtout face à l’évolution du zoom.
Les modèles évoluent et l’autonomie ne cesse de diminuer. C’est le principal défaut ergonomique de cette série. Avec toutes les évolutions technologiques intégrées, l’appareil devient de plus en plus énergivore.
Une nouvelle batterie serait bienvenue pour palier ce problème.
Si vous recherchez une belle qualité d’image, en tout cas plus intéressante que la plupart des compacts et smartphones standards, les RX100 et RX100 II restent encore aujourd’hui des modèles phares malgré leur âge, mais le RX100 est aujourd’hui le plus intéressant en terme de prix.
A partir du quatrième modèle, Sony atteint un nouveau palier et cible les experts, notamment avec l’arrivée de l’enregistrement 4K/UHD.
Enfin, le dernier modèle RX100 VII, véritable bijou, regroupe toutes les dernières évolutions technologiques possibles : compacité, qualité d’image, polyvalence, vidéo 4K/UHD, autofocus hybride, réactivité, suivi du sujet… il conviendra particulièrement aux voyageurs qui souhaitent emporter avec eux un seul et unique appareil capable de tout faire.
Mais cet outil technologique étonnant a un prix : 1300 €, rien que ça.
A moins d’être particulièrement convaincu, difficile de sauter pas et d’investir autant dans un RX100 VII, aussi performant soit-il. Quitte à choisir et à couper la poire en deux, le RX100 III nous semble aujourd’hui être le meilleur rapport qualité prix de la série, d’autant qu’il est souvent moins cher que le RX100 II.
Choisir un Sony RX100 c’est un budget, mais un investissement réel pour enregistrer les images du quotidien avec l’assurance d’une belle qualité d’image. Ces compacts experts n’offrent toutefois pas l’aspect évolutif que proposent les appareils photos hybrides.
Modèle | Autonomie | Principales évolutions |
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RX100 | 330 prises de vue / 165 minutes | Capteur 1 pouce, gabarit ultra compact |
RX100 II | 350 prises de vue / 175 minutes | Écran inclinable, griffe porte accessoires |
RX100 III | 320 prises de vue / 160 minutes | Viseur électronique intégré, objectif plus lumineux |
RX100 IV | 280 photos / env. 140 min | Enregistrement vidéo 4K/UHD, viseur amélioré |
RX100 VA | 220 photos / env. 110 min | Autofocus hybride, rafale à 24 images/seconde |
RX100 VI | env. 240 / env. 120 min | Zoom 24-200 mm plus polyvalent |
RX100 VII | env. 260 / env. | Capteur stacked CMOS, rafale à 90 images/seconde |
Le Sony Cyber-shot DSC-RX100M2 (ou DSC-RX100 II), lancé en juillet 2013, est un appareil photo compact avancé. Il intègre un objectif zoom 3,6× (focales 28-100 mm) avec ouverture maximale F1,8 en grand angle (F4,9 à la focale maxi) et un grand capteur 20 Mpixels.
Il propose un accès direct, par molette, aux modes PASM et une bague de contrôle située sur l’objectif qui permet de varier certains paramètres selon le mode de prise de vue (zoom, ISO, ouverture du diaphragme…).
Le mode RAW est aussi présent, ainsi qu’une griffe porte-flash.
Avec un capteur 20 Mpx, la taille des photodiodes est d'environ 2,4 µm. Il faut donc une optique d'excellente facture pour ne pas limiter la résolution optique du capteur. En outre, la diffraction, en théorie, devrait apparaître pour une ouverture de f/7,2.
À pleine ouverture (f/1,8), l'image est détaillée, mais le micro contraste n'est pas très poussé et l'image apparait très douce. Même constat à f/2. L'image est plus piquée à f/2,8 et surtout à f/4. La meilleure image est obtenue à f/5,6, la diffraction faisant son apparition à f/11.
Le bord de l'image reste en retrait par rapport au centre. Une différence surtout visible aux grandes ouvertures. Vous gagnerez en homogénéité en fermant le diaphragme à f/4.
En poussant le zoom à 50 mm, la qualité des images reste similaire au grand-angle avec des clichés doux jusqu'à f/4 et une précision maximale à f/5,6. À f/11, la diffraction fait son œuvre.
À fond de télé, l'image est également un peu plus diffuse, mais tous les détails sont là.
Sur les fichiers JPeg, la distorsion est pratiquement invisible.
Nous avons noté pas mal de flare avec le RX100 notamment au grand-angle et à pleine ouverture. Sur les quelques essais réalisés, le flare est toujours un peu présent, mais l'optique semble un peu moins sensible à ce problème.
La griffe porte accessoire permet de relier un viseur électronique (FDA-EV1MK) ou un écran de contrôle (CLM-V55)sur le dessus de l'appareil. Ainsi, l'écran LCD n'est plus le seul élément pour viser.
Le viseur est vendu en option (450 euros tout de même...) est assez imposant et inclinable. Il intègre une dalle Oled XGA (1024 x 768 pixels) de 2 359 000 points. Ce viseur est compatible avec le RX1 et le HX50. La dalle est identique à celle de l'Alpha 77 : le point est invisible et le rendu assez fin.
Comme tous les viseurs électronique, la dynamique reste assez réduite et le passage d'une zone claire à une zone sombre demande un petit temps d'adaptation.
L'autre nouveauté appréciable est l'écran LCD inclinable monté sur une double charnière. Celui-ci est dans un ratio d'image 4/3. Toute la surface n'est donc pas utilisée, pour afficher la visée lorsque les clichés sont réalisés en 3:2 qui est le ratio d'image par défaut (une bande noire permet d'afficher les informations de prise de vue).
L'écran utilise une technologie d'affichage avec 4 sous pixels : RVBB (rouge, vert, bleu et blanc). Le sous pixel blanc permettant d'augmenter la luminance et donc la luminosité en plein soleil. Au final, la définition de l'écran reste donc bien VGA soit 640x480 pixels.
En plein soleil, l'écran brille toujours beaucoup trop pour être confortable et si les pixels blancs améliorent un peu le rendu, la visée en plein soleil reste problématique, surtout que l'écran marque beaucoup (empreintes digitales).
En pleine lumière, l'affichage est fluide, mais celui-ci a tendance à saccader dès que la luminosité vient à baisser.
En intérieur et en soirée, l'affichage «bave» un peu sans être rédhibitoire.
La température des couleurs se situe autour de 7100 K. C'est un peu élevé.
Le deltaE94 moyen est à 2,3.
Le Sony RX100 II est un compact expert qui offre une super qualité d’image et des fonctionnalités inédites qu’on ne retrouvait habituellement pas dans des boîtiers de cette taille.
Avec son écran inclinable et sa griffe pour différents accessoires, le RX100 II satisfait les photographes exigeants.
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