Le Viseur Optique Sony FDA-V1K (FDAV1K.SYH) est spécialement conçu pour le Sony RX1. Il fournit une image claire pour composer votre plan, même en cas d'éclairage faible. Taurusavenue 16, 2132 LS Hoofddorp, The Netherlands Le Viseur Optique Sony FDA-V1K (FDAV1K.SYH) est spécialement conçu pour le Sony RX1.
Actuellement, 2 types de viseurs se partagent l’essentiel du marché de la photo : les viseurs optiques qui se trouvent sur les appareils photo numériques (APN) reflex et les viseurs électroniques (EVF en anglais pour Electronic ViewFinder) qui équipent la plupart des APN hybrides (sachant que certains n’ont pas de viseurs). Après vous avoir rappelé l’intérêt de posséder un appareil photo avec viseur et expliqué rapidement la technologie qui se cache derrière ces deux types de viseurs, je vais détailler point à point quels sont les avantages et inconvénients de telle ou telle visée (partie 3). Cet article se veut le plus exhaustif possible (d’ailleurs, si vous constatez que j’ai oublié un point important de comparaison, n’hésitez pas à me le signaler dans les commentaires du bas).
Finalement, avec un appareil équipé d’un viseur, vous avez le meilleur des 2 mondes puisque vous pouvez choisir d’utiliser le viseur ou l’écran arrière selon les conditions de prise de vue que vous rencontrez. Par exemple, sur trépied, l’écran arrière s’avère particulièrement pratique.
Si l’on exclut la visée télémétrique utilisée chez Leica (voir plus bas l’encadré en bleu), il existe actuellement 2 grandes technologies de visée : la visée optique propre aux reflex et la visée électronique apparue, il y a maintenant quelques années, avec les appareils photo hybrides.
Avec une visée télémétrique, la distance de mise au point au sujet est ajustée par triangulation entre deux fenêtres. Les images issues de ces 2 fenêtres sont réunies au niveau du viseur par un jeu de miroirs. La mise au point (effectuée manuellement) est réalisée lorsque les 2 images se superposent parfaitement.
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Le champ de vision dans le viseur ne change pas en fonction de la focale de l’objectif monté sur l’appareil : selon les focales utilisées, des cadres indiqueront simplement la partie de la scène qui constituera l’image finale. Plus votre focale sera élevée et plus le cadre sera petit dans le viseur. Avec ce système, comparé à un reflex, l’absence de miroir amovible et d’un pentaprisme permet la construction de boîtiers moins épais (le tirage est réduit entre l’objectif et le capteur). En revanche, par exemple pour les appareils Leica de la série M, pas de très longue focale (maximum 135mm) ni de vrais zooms (hormis un objectif à triples focales). D’autre part, la mise au point est quasiment toujours manuelle (à noter une exception chez Contax qui a sorti un télémétrique avec autofocus) et la distance minimale de mise au point assez élevée (minimum 70 cm pour les objectifs Leica à monture M).
Important : Le viseur optique suppose l’utilisation d’une chambre noire avec un miroir (amovible dans la très grande majorité des cas) et un prisme (pentaprisme ou un pentamiroir).
Faible : Avec le système à visée électronique, il s’agit « juste » d’un écran derrière un œilleton. L’épaisseur des boîtiers est beaucoup plus réduite que celle des reflex. Avec un viseur électronique, la position est beaucoup plus libre : il n’y a pas vraiment de contraintes techniques mais plutôt des considérations ergonomiques. On trouve des viseurs électroniques en position centrale mais aussi décalés sur la gauche du boîtier (adaptés aux photographes visant avec l’œil droit). Le look des hybrides peut ressembler à celui d’un reflex ou d’un compact dont l’objectif est interchangeable.
Pas toujours : sur les boîtiers reflex entrée de gamme, souvent, la visée optique n’intègre pas les bords de la scène photographiée. Le cadrage est plus étroit que ne le sera la photo finale (le rapport entre le champ cadré et le champ photographié donne un pourcentage de couverture tournant généralement autour de 95%). Oui, avec la visée électronique, même sur les appareils photo entrée de gamme, la visée présente toujours 100% du cadre.
Sur les viseurs électroniques, les définitions de plus en plus élevées (la majorité des viseurs actuels présentent une définition de 2,36 millions de pixels) évitent que l’œil ne perçoive les pixels et autorisent une taille d’affichage confortable (un grossissement qui sur les reflex sont souvent réservés aux APN semi-professionnels et professionnels). La taille des viseurs électroniques n’est pas liée à la taille des capteurs comme le sont ceux des reflex puisqu’il s’agit ni plus ni moins de transmettre une image pixélisée à un écran.
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Avec un viseur électronique, lorsque l’on déplace rapidement son cadrage avec l’œil dans le viseur, l’image devient saccadée et floue.
L’image observée au travers d’un viseur optique est tout à fait comparable à ce que l’on voit à l’œil nu (l’aspect est « naturel ») : il s’agit d’une transmission directe de l’image par un jeu de miroir (les couleurs et les contrastes sont respectés). Dans un viseur électronique, l’aspect sera moins naturel car la réalité est reconstituée sur écran (l’image est « calculée » à partir des informations du capteur et des réglages de l’APN). La dynamique de l’écran sera plus limitée que celle de l’œil humain : des détails visibles à l’œil nu ne seront pas visibles sur écran. En particulier, lors de la visée d’une scène fortement contrastée, les détails dans les parties très sombres et très claires risquent de ne pas être visibles (présence d’aplats de noirs ou blancs sans nuances fines). Malgré de grands progrès dans ce domaine, les viseurs électroniques peuvent donc paraitre encore trop contrastés (en particulier par forte lumière). Dans certaines conditions, l’affichage peut également être sensible au moiré et présenter des trames et scintillements.
Non. Avant même de prendre la photo, l’image affichée dans le viseur électronique tient compte des différents réglages du boîtier : l’exposition, l’effet de l’ouverture sur la zone de netteté (cf. point suivant), balance des blancs, le style d’image, les réglages de netteté, contraste… Vous avez sous les yeux un aperçu plutôt fidèle de la photo avant même qu’elle soit prise. A noter que pour les nostalgiques de la visée reflex, un fabricant comme Olympus propose une option (S-OVF) pour simuler le comportement de la visée optique. Cette visualisation est possible sur les reflex possédant un bouton de « test de profondeur de champ » . En revanche, la luminosité baissera en proportion de la fermeture du diaphragme (la scène vue au travers du viseur sera plus sombre qu’elle ne l’est en réalité).
Oui, avec un viseur électronique, l’impact du choix de l’ouverture est visible sans réduction de la luminosité. La visée optique se contente de retransmettre la scène telle que vous la voyez sans autres artifices. Si la scène est bien éclairée et que votre optique est lumineuse, alors le confort de visée sera optimal. En revanche, si la scène est peu éclairée, vous aurez du mal à voir ce que vous souhaitez photographier. Un viseur électronique cherche à vous montrer la scène telle qu’elle sera une fois photographiée. Pour une scène sombre, l’image affichée dans le viseur sera plus lumineuse que la scène prise en photo (le posemètre de l’appareil va mesurer l’exposition pour donner une photo avec un histogramme équilibré présentant une majorité de tons moyens). Cela facilitera grandement le cadrage dans des conditions de faible lumière.
Avec un reflex, pour que la visée optique soit stabilisée (que l’effet de stabilisation se voit directement dans le viseur), il faut que cette stabilisation se fasse au niveau de l’objectif (stabilisation optique). Contrairement à la visée reflex, même dans le cas d’une stabilisation au niveau du capteur (ce qui permet de bénéficier de cet avantage même pour des optiques non stabilisées), la visée électronique sera stabilisée (puisque c’est l’image formée au niveau du capteur, lui-même stabilisé, qui est ramenée derrière l’œilleton).
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L’affichage d’informations dans un viseur optique est complexe. L’affichage d’informations se fait directement sur un écran électronique de haute définition : il n’y a donc aucune limite technique concernant le nombre, la position et la complexité d’affichage des informations. Finalement avec un viseur électronique, le risque est sans doute de vouloir trop en mettre et de noyer le photographe dans une profusion de données plus ou moins pertinentes. Aucune aide possible. Sur les reflex, seul l’écran-arrière (le Live View) permet un contrôle de l’exposition avant la prise de vue. Avec la visée optique, vous devrez vérifier a posteriori, en mode lecture d’image, si la photo que vous venez de prendre est parfaitement exposée.
Oui, il est tout à fait possible d’afficher l’histogramme et/ou l’alerte de sur ou sous-exposition directement dans le viseur électronique. Avant même de déclencher, vous pouvez donc savoir si votre photo sera parfaitement exposée ou non. Par exemple, même avec des scènes contrastées, en vous référant à l’histogramme (qui vous montre en live la répartition des tons de l’image à venir), vous pourrez appliquer une correction d’exposition et voir instantanément son effet avant de prendre la photo.
Même avec une visée lumineuse et un grossissement important, la netteté n’est pas toujours évidente à apprécier. Si vous avez pris le soin de pointer votre sujet avec le collimateur actif, vous aurez tout de même une confirmation de mise au point visuelle (voyant qui s’allume) et sonore (s’il est activé). La précision dépendra de celle de votre système autofocus (selon le boîtier et l’objectif, il peut y avoir de petits décalages de mise au point). L’intensification de la mise au point plus couramment appelée par le terme anglais « focus peaking » permet de mettre en évidence les zones bien nettes de l’image par surlignement des contours avec une couleur bien visible.
La plupart des viseurs optiques ne sont pas capables d’afficher un horizon virtuel pour aider à prendre une photo bien droite (horizon ou bâtiment qui ne penchent pas…). Par exception, certains reflex (plutôt haut de gamme et assez récents) utilisent les collimateurs autofocus pour simuler un horizon. Là encore, l’affichage d’un horizon virtuel précis et bien lisible ne pose aucun problème sur un viseur électronique.
Oui avec un peu d’entraînement, les principaux réglages pourront être effectués (si le boîtier a des commandes facilement accessibles) et le choix retenu visible, sans quitter l’œil de son viseur optique. Par contre, sur des appareils d’entrée de gamme, beaucoup de commandes ne seront disponibles qu’au travers d’un menu rapide. Oui la quasi-totalité des réglages pourront se faire sans quitter l’œil du viseur électronique.
La présence d’un miroir (amovible dans la très grande majorité des reflex) nécessite la levé de ce dernier lors de la prise de vue (pour laisser passer les rayons lumineux jusqu’au capteur numérique). Ce mouvement mécanique se traduit par un bruit et des vibrations. Beaucoup de reflex intègrent un mode dit « silencieux » mais ce mode ne fait qu’atténuer le bruit (certains parlent plus justement d’un mode « discret »). D’autre part, le processus pour amortir le claquement du miroir se traduit par une baisse du nombre de vues possible en rafale. Avec une visée électronique, l’absence de miroir évite les inconvénients cités dans le point précédent (bruit et vibrations).
Sur un reflex (visée optique) , la place prise par le miroir (plus ou moins gros en fonction de la taille du capteur) suppose un tirage important (entre 44 et 47 mm pour la plupart des reflex jusqu’au format 24x36mm). Sur les hybrides (visée électronique), l’absence de miroir permet d’avoir des tirages mécaniques bien plus faibles que sur les reflex (autour de 20mm pour la majorité des hybrides). Ce tirage plus faible que celui des reflex autorise en théorie de monter les optiques des reflex sur les boitiers hybrides en utilisant une bague d’adaptation compensant la différence de tirage (l’inverse est impossible).
En lui-même, le système de visée optique n’est qu’un jeu de miroir qui ne demande aucune électronique (seules quelques informations vont s’afficher lors de l’appui à mi-course sur le déclencheur). L’image observée dans le viseur électronique est directement issue du capteur de l’appareil photo. Cela demande donc des ressources de calcul pour créer en live l’image et l’afficher. Un viseur électronique sera bien plus énergivore qu’un viseur optique. Avec la visée électronique, le capteur est en permanence sollicité. En théorie, le risque de chauffe existe donc, contrairement à la visée optique.
Sur un appareil hybride, l’accès au capteur est « direct » (pas de miroir et obturateur mécanique ouvert en position de repos). Le risque d’introduction de poussières lors du changement d’objectif est donc plus important. Non, avec un APN reflex, il faut nécessairement passer par l’écran-arrière (mode Live View) avec l’inconvénient de mal voir ce que l’on filme en cas de reflets sur l’écran. Un viseur électronique est énergivore. Avec la visée électronique, le capteur est en permanence sollicité.
Voici un tableau récapitulatif des spécifications techniques courantes des viseurs optiques et électroniques, basé sur les informations fournies :
Caractéristique | Viseur Optique | Viseur Électronique |
---|---|---|
Couverture du champ | Jusqu'à 95% (entrée de gamme) | 100% |
Définition | N/A (transmission optique) | Jusqu'à 2,36 millions de pixels (et plus) |
Affichage des réglages | Non (aperçu direct) | Oui (exposition, balance des blancs, etc.) |
Stabilisation de l'image | Nécessite une stabilisation optique de l'objectif | Stabilisation possible même avec stabilisation du capteur |
Affichage d'informations | Limité | Très flexible et personnalisable |
Consommation d'énergie | Faible | Élevée |
Bruit et vibrations | Présent (mouvement du miroir) | Absent |
Ce tableau met en évidence les différences clés entre les deux types de viseurs, vous aidant à mieux comprendre leurs avantages et inconvénients respectifs.
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