Comme beaucoup de joueurs de jeux vidéos de guerre, j’ai toujours voulu apprendre à tirer avec une arme à feu ! J’ai donc profité de mon road trip en Europe, à Budapest pour tirer avec différentes armes et à balles réelles, et c’est beaucoup plus facile et moins cher de trouver un stand de tir à balles réelles dans les pays de l’Est qu’en France. J’ai donc choisi le Celeritas Shooting Club en Hongrie, à Budapest.
D’abord, on se rend sur le site internet du stand de tir, en anglais du coup, ils ne parlent pas français ! On a le choix entre plusieurs “packages” avec différentes armes et différents prix, il y en a pour tout les goûts. Par exemple on a le pack basique avec quelques pistolets et fusils ou des packs pour gamer, ou spécial police. Personnellement je voulais juste tester, j’ai donc pris le premier pack le moins cher, le basique, avec le glock, un revolver, une AK47 et un fusil à pompe ! J’ai tout de même rajouté après un fusil de précision Dragunov, un fusil australien AUG et surtout… une mitrailleuse lourde PKM !
Me voilà donc au stand de tir, enfin ! En arrivant, on nous fait signer une décharge de responsabilité qui nous demande si on a des problèmes mentaux et qui précise que malgré toutes les mesures de protection, on est jamais à l’abri d’un accident. A les entendre on risquerait notre vie au stand… Quoiqu’il en soit je signe et c’est parti pour la zone de tir !
Mais apprendre à tirer avec une arme ça ne s’improvise pas, on commence donc par regarder une vidéo explicative sur comment bien tenir son arme, où ne pas mettre les doigts pour éviter le recul de l’arme ou encore des précautions pour éviter de tirer sur les autres. Et enfin, on met son casque sur les oreilles et les lunettes de protection pour se protéger du bruit et des douilles qui volent.
Les instructeurs (qui sont très sympas en passant) nous passent les armes une à une et on peut enfin ressentir la sensation de puissance qu’on a avec des armes, un véritable shoot d’adrénaline !! J’ai particulièrement adoré la mitrailleuse lourde, le fusil à pompe et le fusil de précision, ce sont les trois armes qui avaient le plus de puissance de feu, on peut le voir sur la petite vidéo que j’ai faite :
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Après une bonne heure de tir (enfin les tirs en eux-mêmes durent quelques minutes en tout), on a tout de même mal à l’épaule, surtout quand on a pas l’habitude. Mais ça reste une expérience indispensable, notamment pour toutes les personnes qui jouent régulièrement à des jeux de guerre et qui souhaiteraient connaître la vraie sensation de tirer avec une arme, et au moins… On a appris à tirer avec une arme !
Le passage du tir au pistolet 10m au 25m représente une évolution attendue pour les tireurs loisirs. Bien que le 10m soit souvent perçu comme une étape obligatoire, il ne suscite pas toujours le même engouement en raison de sa distance réduite et de l’absence de recul. Le 25m, en revanche, offre une toute autre dimension au tir sportif, avec ses défis techniques, son matériel diversifié et la découverte de nouvelles sensations.
Cette transition ouvre également la possibilité de tirer avec des armes emblématiques, telles que le Colt 1911 ou le Glock, qui ont marqué l’histoire et la culture populaire. Quel tireur n’a jamais souhaité tirer avec un Glock, un Beretta 92 ou un Colt Python ? Ces armes ajoutent une dimension de fascination, d’immersion et de plaisir unique à la pratique.
Avant d’entamer cette transition, il est crucial de rappeler que la sécurité est une priorité absolue dans le tir sportif. Toute manipulation d’arme nécessite une vigilance constante pour éviter les accidents.
Armes utilisées :
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Le pistolet à air comprimé utilisé au 10m est remplacé par des armes à feu au 25m. Les calibres courants incluent le .22LR, idéal pour débuter grâce à son faible recul, ou des calibres plus puissants comme le 9mm ou le .38 pour les tireurs en quête de sensations accrues. Néanmoins, l’objectif d’une majorité des tireurs loisirs est de tirer avec une arme de gros calibre comme le .38 Special, le 9mm ou des calibres supérieurs. Si le .22LR et ses avantages ne vous intéressent pas, ne vous forcez pas.
Distance et adaptation :
La distance passe de 10m à 25m, exigeant une adaptation de la visée et de la précision. Mais ne vous laissez pas déranger par la distance : la cible C50 est proportionnellement plus grande à 25m qu’une cible pistolet 10m. À une main, la posture reste similaire, mais le maniement de l’arme nécessite une prise en main plus ferme pour gérer le recul nécessairement plus puissant.
Recul :
Le recul, absent au 10m, devient un facteur clé au 25m. Il est crucial de travailler sur une prise solide et une posture stable pour absorber et maîtriser le recul sans perturber la visée. Pourquoi le recul peut-il affecter votre tir après le départ du coup ? Très simple : vous anticipez le départ en vous crispant. Votre corps, après quelques tirs, associe un mouvement de détente à un choc imminent. Cette anticipation peut causer des erreurs.
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Détente :
Après s’être habitué à un pistolet à plomb de compétition qui a une détente d’un peu plus de 500 g, le kilo grammes d’une arme .22LR de compétition, ou les 3 kilos de poids de détente d’une arme de combat vous sembleront lourds. Si, la première fois que vous avez votre arme en main, vous la chargez, l’armez, prenez votre visée et commencez à appuyer sur la détente comme à 10m, soit le temps va vous sembler long, soit vous allez faire un sacré coup de doigt.
Visée :
À 25m, il n’y a pas de règle concernant la marge de blanc. Les fibres optiques permettent de viser noir sur noir sans trop de problème. L’habitude veut qu’une arme de précision soit réglée en marge de blanc et une arme de combat en point visée = point touché, mais faites comme vous le souhaitez. À noter tout du moins que cela ne vaut que pour le tir sur cible.
Avec les armes à feu, les protections auditives deviennent obligatoires mais surtout indispensables pour préserver votre audition. Nombre de personnes ont eu des acouphènes à vie après une seule détonation. Chaque tir sans protection auditive, c’est jouer au loto où le gain serait d’avoir des acouphènes à vie. Les protections modernes, comme les casques électroniques, permettent de filtrer les bruits nuisibles tout en amplifiant les sons ambiants importants, comme les instructions des responsables de stand. Les lunettes de protection assurent quant à elles une sécurité accrue en cas de rebond, défaillance de l’arme, de la cartouche ou autre.
Le tir avec des armes à feu nécessite un entretien régulier. Préparez-vous à nettoyer fréquemment votre arme avec des kits adaptés (écouvillons, solvants, huile, etc.) pour garantir sa longévité et sa performance.
Pour tirer avec des armes à feu en France, il est nécessaire de suivre les démarches administratives pour obtenir une détention d’arme de catégorie B ou C. Cela inclut notamment l’obtention d’une licence FFTir, un certificat médical, et le respect des délais d’instruction par les autorités. Le tir à 25m répond à des règles spécifiques, telles que l’utilisation de cibles et de calibres homologués, ainsi que le respect strict des consignes de sécurité sur le stand. Pour rappel, dans un stand FFTir, le dégainé et le tir en mouvement sont interdits.
Commencez par des séances courtes pour vous habituer au recul et à la nouvelle distance, puis augmentez progressivement la durée et la complexité de vos entraînements.
Demandez à un responsable de votre stand de vous montrer comment gérer un incident de tir : non-départ du coup, mauvaise éjection, mauvaise insertion, bref dès que quelque chose d’autre que la normale se produit.
Participer à des formations avec des professionnels vous permettra d’acquérir de bonnes bases techniques et de progresser efficacement. N’hésitez pas à rejoindre des stages spécifiques pour le tir au 25m.
Enfin, ne vous limitez pas à une seule arme ou technique : testez, expérimentez, et laissez-vous guider par le plaisir de progresser dans cette discipline riche et captivante.
Combien de temps faut-il pour maîtriser le tir à 25m après avoir pratiqué le 10m ?
Le temps de maîtrise varie selon les personnes, mais une pratique régulière, au moins une fois par semaine, permet généralement de progresser rapidement.
Peut-on pratiquer le tir à 25m sans passer par le 10m ?
En théorie, oui, mais la majorité des associations de tir vous obligeront à commencer pendant 6 mois au 10m. Cependant, le 10m reste une excellente école pour acquérir les fondamentaux de la sécurité et de la précision.
Quel calibre est idéal pour démarrer le tir à 25m ?
Le .22LR est souvent conseillé pour les débutants : faible recul, coût abordable, et excellente précision.
Quels équipements sont absolument indispensables ?
Outre l’arme et les munitions, prévoyez toujours un casque antibruit, des lunettes de protection et un kit d’entretien pour votre arme.
Comment savoir si je suis prêt pour le tir à 25m ?
Si vous maîtrisez les bases du 10m (sécurité, position, lâcher, visée) et que vous vous sentez à l’aise avec une arme, c’est que vous êtes probablement prêt.
La façon dont vous vous tenez debout lorsque vous tirez avec votre pistolet est importante, si importante qu'elle peut même déterminer si vous avez touché la cible. Parce que c’est une question d’équilibre. Il y a peu de positions que les gens prennent généralement lorsqu’ils tirent. Nous allons parler de deux d’entre eux ici. La première est la position du tisserand. La posture du tisserand ressemble légèrement à celle d’un boxeur. Comme vous êtes debout en position de tisserand, les deux bras seront pliés, ce qui fera en sorte que votre pistolet sera légèrement plus près de votre visage. La position Isocèle exige du tireur qu’il se tienne droit vers la cible. Vos pieds doivent être au moins écartés d’au moins la largeur des épaules, ou légèrement plus loin, pointant vers la cible, avec les deux bras tendus également vers l’extérieur. Cela devrait faire en sorte que le pistolet s’aligne avec le centre de votre poitrine. Vos genoux doivent également être légèrement fléchis, le haut du corps incliné vers l’avant.
Diriger le pistolet vers la cible avec la même hauteur, la même lumière. Si vous avez déjà suivi un cours de tir au pistolet, c’est peut-être quelque chose que vous avez déjà entendu. Si vous n’en avez jamais entendu parler auparavant, cela signifie simplement que vous devez vous assurer que votre hausse à l’arrière et votre guidon avant sont à la même hauteur. La lumière égale se réfère à l’espace de chaque côté du guidon, comme il se trouve entre les viseurs arrière. Une fois cela fait, vous voudrez concentrer vos yeux sur le guidon, les deux yeux ouverts. Cela peut être un peu difficile pour les nouveaux tireurs. Lorsque vous vous concentrez sur le guidon, cela devrait rendre la cible floue.
Une technique pour éviter d’anticiper le départ du coup consiste à se répéter « PREEEESSSSSSSSSER » lorsque vous appuyez sur la queue de détente.
Respiration :
Au niveau de la respiration, chacun comprendra que le geste du tireur s’accommode mal des ” bougers ” qu’elle peut engendrer.
Vision :
Au niveau de la vision, un œil domine l’autre : c’est l’œil directeur. Il est recommandé de tirer en ayant les deux yeux ouverts. L’œil humain possède de nombreuses facultés mais il ne sait pas voir simultanément net de près et de loin. En effet, un léger écart par rapport au visuel, de l’ensemble des instruments de visée bien alignés entre eux, se traduira par un faible écart en cible. Par contre, un alignement imprécis des instruments de visée se traduira par un écart très important en cible.
Lâcher :
C’est une phase déterminante de la séquence de tir : un bon lâcher laisse l’arme stable au départ du coup ou n’amplifie pas ses mouvements si elle bouge légèrement. Ce défaut, courant au stade de l’initiation, est très limitant dans la progression du tireur.
Suivi :
C’est la prolongation, au delà du départ du coup, de toutes les actions qui en sont à l’origine (position, visée, lâcher).
Annonce :
Une balle annoncée dans la certitude que tout était parfait se dit ” bien partie ” ce qui ne signifie pas que ce soit un dix si l’arme n’est pas encore réglée à la vue du tireur.
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