Les championnats du monde de tir à l’arc ont eu lieu cette semaine à Gwangju, en Corée du Sud, avec un bilan mitigé pour l’équipe de France.
Médaillés d’argent à Paris, les Français retrouvaient la Corée dès les 8e de finale. Un duel que beaucoup auraient aimé voir en finale. Le match s’est joué en barrage, à quelques millimètres près. Cette défaite face aux champions du monde a privé les Bleus d’un nouveau podium, malgré un excellent niveau de jeu.
Très en vue sur le circuit ces derniers mois, Baptiste Addis a payé une baisse de forme dans le tournoi individuel. Battu dès le premier tour par le Bangladais Rom Krishna Saha (6-2), il n’a pas pu confirmer ses succès récents en Coupe du monde.
La Nîmoise Victoria Sebastian s’est illustrée lors de ces Mondiaux. En équipe mixte avec Thomas Chirault, elle accroche une 9e place, un classement qu’elle partage également avec l’équipe féminine (aux côtés de Lisa Barbelin et Amélie Cordeau).
Malgré la déception de ces Mondiaux, les performances de la saison restent remarquables pour les archers français et nîmois. Victoria Sebastian a glané trois médailles d’argent lors des Indoor World Series (Nîmes et Las Vegas) et aux Championnats d’Europe.
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Touché au genou droit lors de la défaite face à l’Argentine jeudi (2-3), le central des Bleus Barthélémy Chinenyeze devra observer plusieurs semaines de repos avant de reprendre avec Fenerbahçe.
Jeudi, au quatrième set du match face à l’Argentine (2-3), le central s’est élancé pour feinter d’attaquer, masquant la « pipe » de Trévor Clévenot dans son dos, à 13-14. Sauf qu’au moment de retomber sur le parquet philippin de Quezon City, le central de l’équipe de France (2,04 m, 27 ans) s’est effondré, se tenant le genou droit de douleur.
Le silence a envahi l’Arena et le futur joueur de Fenerbahçe est resté de longs instants au sol, entouré de ses coéquipiers, avant de sortir en claudiquant soutenu par l’habituel kiné de Tours Sébastian Viau et Théo Faure.
Diagnostic posé quelques heures plus tard, le contreur vedette des Bleus souffre d’une lésion du tendon rotulien, qui va l’obliger à de longues semaines de repos et de convalescence, dont la première partie se fera en France avec une PRP au programme, pour accélérer la cicatrisation. Le double champion olympique rejoindra ensuite la Turquie et le club stambouliote où il a signé pour une saison avec son coéquipier Earvin Ngapeth.
« Je sais que les objectifs du club sont élevés, je veux prendre le temps qu’il faudra pour revenir au plus haut niveau », confie-t-il.
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Le match entre l'Olympique de Marseille (OM) et le Paris Saint-Germain (PSG), prévu pour la 5e journée de Ligue 1, suscite beaucoup d'attention. Roberto De Zerbi, entraîneur marseillais, et Geronimo Rulli, gardien de l'OM, ont exprimé leurs points de vue en conférence de presse avant le choc.
Geronimo Rulli a souligné l'importance du match et la nécessité d'être bien préparé. Il a également évoqué la qualité du PSG, le qualifiant de "meilleur PSG de l'histoire".
La LFP a officialisé ce mercredi les arbitres de la 5e journée de Ligue 1. Jérôme Brisard, 39 ans, sera au sifflet pour le choc de dimanche entre l’Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain au Vélodrome. Sa seule expérience lors d'un Classique reste celle de septembre 2020, lors de la 3e journée, qui avait vu l’OM s’imposer 0-1 au Parc des Princes dans une rencontre électrique marquée par cinq cartons rouges.
Sans surprise, les supporters du PSG seront interdits de déplacement à Marseille dimanche pour le Classique du championnat de France. Un arrêté a déjà été publié par la Préfecture de Police de Marseille et sera complété par un arrêté d'interdiction de déplacement des supporters du PSG émis par le ministère de l'Intérieur.
14 cartons jaunes, cinq expulsions, des attitudes déplorables de part et d'autre et de grossières erreurs d'arbitrage : le dernier affrontement entre le Paris-Saint-Germain et l'Olympique de Marseille arbitré par Jérôme Brisard, en septembre 2020, avait tourné au ridicule.
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Ce soir-là, malgré les 5 000 spectateurs autorisés en raison du Covid-19, l'ambiance était électrique et les joueurs chauds comme la braise. L'arbitre, aujourd'hui âgé de 39 ans, avait rapidement dégainé les cartons : avertissement pour Hiroki Sakai (7e) après un croc-en-jambe sur Neymar, puis jaune pour Dimitri Payet et Neymar (11e) à la suite d'une altercation. Deux minutes plus tard, Alessandro Florenzi était sanctionné à son tour pour un tacle en retard sur Jordan Amavi.
La rencontre a dégénéré jusqu'à s'achever sur une pluie de cartons : 5 rouges distribués dans le temps additionnel (Amavi, Benedetto ; Kurzawa, Paredes, Neymar) à la suite d'une échauffourée générale, lancée par une grossière pouss ée de Dario Benedetto sur son compatriote Mauro Icardi, qui s'est empressé de répondre à l'attaquant argentin en l'emmenant au sol. Les Marseillais, vainqueurs de ce pugilat, auraient aussi pu se plaindre du but refusé à Dario Benedetto pour un hors-jeu imaginaire de Thauvin que le VAR aurait dû corriger.
Après coup, Leonardo, alors directeur sportif du PSG, s'était plaint de l'arbitrage de la rencontre, bien que son équipe n'ait pas été particulièrement lésée. « Je ne comprends pas pourquoi on n'a pas Turpin ou Buquet pour arbitrer ce match, confiait-il après la rencontre. On a un arbitre (Jérôme Brisard) qui n'a qu'une finale de la Coupe de la Ligue à son actif, mais pas l'expérience pour ce genre de matches. L'arbitre a perdu le fil du match, la tranquillité », s'était-il, à chaud, insurgé au micro de Téléfoot.
D’énormes opérations de police dans toute l’Europe sont menées pour saisir des armes factices converties en armes létales. Il y a aussi des amnisties pour certaines d’elles, afin que leur propriétaire les rende aux autorités sans être inquiété par la justice ou les forces de l’ordre. Néanmoins, le trafic et leur utilisation continue d’inonder l’Europe.
Lors de la tentaculaire opération Conversus fin 2021, plus de 1.500 pistolets à gaz et d’alarme sont saisis par les polices européennes. Nouveau coup de filet en avril dernier, portant cette fois sur 500 de ces armes factices que l’on trouve facilement en vente libre et qui, transformées, s’avèrent létales.
Leur trafic représente « une menace sérieuse », selon Europol. Du conjoint éconduit au braqueur d’épicerie jusqu’au narcotrafiquant, elles prolifèrent, transformées ou non, tant dans des affaires de petite délinquance que de crime organisé en France comme ailleurs en Europe, en partie grâce au flou réglementaire.
Europol estime auprès de l’AFP que les armes d’alerte et de signalisation (AAS) converties « pourraient encore représenter près de la moitié de toutes les armes illégales saisies ».
Le trafic a débuté dès les années 1990, avant d’attirer l’attention à la suite de l’attaque de l’Hyper Cacher à Paris en janvier 2015. Amedy Coulibaly possédait en effet des armes acoustiques réactivées.
Dès 2016, l’opération Bosphore, coordonnée par la Roumanie, traquait déjà les pistolets d’alarme et à gaz de manufacture turque qui entraient par la Bulgarie avant d’être acheminés ailleurs en Europe par voie postale notamment. Durant cette décennie, des modèles turcs aisément modifiables ont inondé le marché.
Si, en 2019, la Turquie a renforcé ses standards de production afin d’empêcher les modifications, l’UE vient d’adopter début 2025 de nouvelles règles pour les AAS, qui seront soumises à des autorisations d’importation à compter de février 2029.
Certains Etats, dont la France en 2024 mais aussi les Pays-Bas, le Portugal et la Suède, ont déjà classé les AAS comme des armes à feu, soumises à autorisation ou déclaration. En France, les ventes de pistolets d’alarme se sont depuis « complètement arrêtées », assure à l’AFP Yves Gollety, président de la chambre syndicale des armuriers.
Les expertises menées par les laboratoires, comme ceux du service national de police scientifique (SNPS) en France, permettent de les remonter. La filière turque « est identifiée », confirme Julien Ducouret, chef de la section balistique du laboratoire de Lille, « des enquêtes sont en cours sur ces réseaux-là » et « les armes ne sont pas forcément transformées sur le territoire ».
Année | Opération | Nombre d'armes saisies |
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2021 | Conversus | 1500+ pistolets à gaz et d'alarme |
Avril 2024 | Nouveau coup de filet | 500 armes factices |
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