C'est une conséquence inattendue des attentats du 13 novembre. Un mois avant Noël, Toys'R'Us a décidé de retirer de ses rayons ses pistolets et fusils factices. Au total, 23 références de jouets ont ainsi été supprimées dans l'ensemble des magasins du groupe.
Un mois avant Noël, Toys'R'Us a décidé de retirer de ses rayons les pistolets et fusils factices. Au total, 23 références de jouets ont ainsi été supprimés dans l'ensemble des magasins du groupe, comme celui situé dans la zone nord du Mans. Une décision prise par l'enseigne suite aux attentats du 13 novembre.
Si la raison de ce retrait apparait évidente, les dirigeants ne souhaite néanmoins pas communiquer, se contentant de confirmer l'information via leur service presse.
Et après Toys'R'Us, Joué Club embraye. Le groupe demande lui aussi à tous ses magasins de retirer des rayons les pistolets "airsoft", plus communément appelés "pistolets à billes". "Nous venons de recevoir la consigne" explique le gérant du magasin de Mulsanne "mais nous n'en proposions pas à nos clients". Ici aucun produit n'a donc été retiré.
C'est pourquoi à la Grande Récré, chez Carrefour Centre Sud ou encore chez Maxi Toys à Family Village, aucun jouet n'a été retiré. D'autant que depuis 3 ans explique les responsables des raysons, la mode n'est plus aux armes factices mais aux pistolets et fusils à fléchettes en mousse, bariolés... bien éloignés des kalachnikovs des terroristes.
Lire aussi: Pistolet à eau Smith Toys : pour des jeux d'extérieur réussis
Sur le parking du Toys'R'Us de la zone nord du Mans, les parents sont partagés. Nicolas et Laeticia, parents de 2 garçons de 7 et 10 ans approuvent : "C'est une bonne démarche car ces armes factices, cela les incite à la violence, à jouer aux attentats. Pour eux, c'est un jeu bien sûr. Mais ce n'est pas un jeu". Alors même si "cela ne changera pas la cruauté du monde", ils sont favorables au retrait des pistolets des magasins de jouets.
Mais la réflexion se justifie pour Benoit, papa d'un petit garçon de 8 ans : "Les jouets ressemblent de plus en plus à de vrais armes. On n'arrive plus trop à faire la différence entre un factice et un réel. Il faut que cela reste des jouets".
D'autres parents relativisent l'influence de ces jouets ou jeux vidéos. "Il ne faut pas exagérer" disent ainsi Karine et son fils Nathan : "Mon garçon a toujours joué avec des pistolets factices et ça n'a pas fait de lui un tueur. Dans ce cas là, il faut tout interdire : les reportages, les films et les dessins animés. C'est n'importe quoi".
C'est également l'avis de Nadège : "On a tous joué à l'indien et au cowboy. Et nous ne sommes pas des terroristes. Ce qui est important, c'est d'expliquer le jeu, d'accompagner les enfants et de leur expliquer".
Nicolas et Laeticia, parents de 2 garçons de 7 et 10 ans approuvent : "C'est une bonne démarche car ces armes factices, cela les incite à la violence, à jouer aux attentats. Cela les incite à jouer à la guerre, aux attentats. Pour eux, c'est un jeu bien sûr. Mais ce n'est pas un jeu".
Lire aussi: Tir au pigeon jouet : une histoire fascinante
Benoit, papa d'un petit garçon de 8 ans, ajoute : "Quand je vois les jeux vidéo, ce n'est pas possible. Cela tire partout... Alors on n'est pas dans le monde des Bisounours mais là c'est trop violent.
Le week-end prolongé de l'Ascension, qui nous a gâtés avec un temps idéalement ensoleillé, a donné le top départ des loisirs à vivre en extérieur. Le temps des jeux de plein air, un secteur qui représentent 11 % du chiffre d'affaires annuel des jouets en France, est bien arrivé.
Selon les données de la Fédération française des industries du jouet et de la puériculture (FJP), trois tendances se dégagent pour la saison estivale 2019 : le retour à la nature, les jouets pour s'élancer et bouger et la micromobilité.
Lire aussi: Pistolets à eau : Lequel choisir ? Notre avis
tags: #toys #r #us #pistolet #à #eau