Le style de plusieurs tireurs aux Jeux Olympiques de Paris a suscité l'admiration des internautes. Ces derniers jours, les réseaux sociaux s'emballent pour plusieurs tireurs, habituellement méconnus et sous-médiatisés. C'est sans doute cela, la magie des Jeux olympiques. La raison de cette soudaine notoriété : le style unique de ces athlètes, qui font le bonheur des réseaux sociaux.
Le Turc Yusuf Dikec, médaillé d’argent à l’épreuve de tir au pistolet par équipes, a été très remarqué. Au-delà de sa performance, son équipement ainsi que son air nonchalant sont devenus viraux sur les réseaux sociaux. La nouvelle star des réseaux sociaux. Yusuf Dikec, qui a remporté la médaille d’argent avec sa partenaire Sevval Ilayda Tarhan au tir en pistolet à air comprimé à 10 mètres pour la Turquie, fait beaucoup parler de lui.
Le tireur olympique turc Yusuf Dikec est devenu une star mondiale avec sa pose devenue virale de lui tirant aux JO de manière décontractée, la main dans la poche, sans lunettes techniques ni casque. Tirant la main dans la poche, sans lunettes techniques ni casque, il a décroché une médaille d'argent au pistolet à 10 mètres mixte.
Le Turc de 51 ans s’est présenté aux épreuves avec ses lunettes de vue habituelles, le tout en tirant avec la main dans la poche. Une main dans la poche et des balles au centre de la cible. Mais plus que la deuxième place aux JO de Paris, c’est le style totalement décontracté du sportif de 51 ans qui a étonné les Internets.
Sans lentilles, cache œil, protection auditive ou tout autre équipement que ses lunettes de vue et des bouchons d’oreille, l’ancien sous-officier de la gendarmerie turque de 51 ans a empoché la médaille d’argent, avec sa coéquipière Şevval İlayda Tarhan à Châteauroux. De quoi enflammer les réseaux sociaux pour cet ubuesque personnage.
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Au micro de l'AFP, Dikeç insiste sur l'intensité de sa préparation : « Pour obtenir une médaille olympique, il faut travailler très, très dur. Depuis près d'un an, je m'entraîne au tir ici quatre heures par jour, six jours par semaine. » Il décrit sa célèbre position de tir, affirmant qu'elle lui permet de rester « un peu plus stable, un peu plus équilibré et plus à l'aise. »
Dikec ne sort toutefois pas de nulle part. Cet ancien sous-officier de la gendarmerie turque a participé à des compétitions de tir depuis plus de vingts ans. Mais la médiatisation autour de Paris 2024 lui a permis de s’attirer la sympathie des internautes et de devenir, en quelques minutes, un mème sur les réseaux sociaux.
Rapidement, de nombreux montages ont fleuri sur les réseaux sociaux. Un internaute a réalisé un montage de quatre tireurs, avec la légende : "Je dirai à mes enfants qu'ils étaient les Avengers", en référence à la célèbre équipe de superhéros Marvel. Si les Occidentaux le tournent en dérision en le comparant à un assassin, l’athlète de 51 ans est devenu une véritable icône en Asie où les fans art (œuvres reproduisant un personnage, une scène) se multiplient sur les réseaux sociaux.
« Je n’ai jamais eu besoin d’équipement spécial. Mes amis, et même d’autres tireurs professionnels, me posent également des questions à ce sujet. Je leur réponds que je suis juste un tireur naturel et que c’est pour cela je n’utilise pas beaucoup d’accessoires », confiait le principal intéressé pour la chaîne turque HT Spor après sa victoire.
Le tireur de 51 ans a évoque également l'impact qu'à eu son geste sur les réseaux sociaux : « Le succès a toujours attiré l'attention. Médaillé d'argent en tir lors des Jeux olympiques de Paris, le Turc Yusuf Dikec s'est affiché avec un look en opposition à tous ses adversaires.
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Sa pose décontractée est devenue un symbole de victoire, de nombreux sportifs des JO l’ont imité après avoir remporté une médaille, comme la star de la perche, le Suédois Armand Duplantis. Même le patron du réseau social X, Elon Musk, a partagé une vidéo de lui, vue 170 millions de fois.
Yusuf Dikec n'est pas le seul tireur à avoir affolé les réseaux sociaux. Déjà conquis par l'aura de la tireuse sud-coréenne Yeji Kim, les réseaux sociaux ont trouvé une nouvelle coqueluche. La Sud-Coréenne Yeji Kim a également décroché la médaille d'argent, sur l'épreuve de tir au pistolet à 10 mètres. Autre coqueluche des réseaux sociaux, la coréenne Kim Yeji, médaillée d’or au tir au pistolet à air comprimé à 10 m individuel, s’est elle aussi fait remarquer pour son style.
Casquette à l'envers et habillée en noir, la femme de 31 ans semble tout droit sortie d'un film d'action. Un look unique de "femme fatale" pour certains qui lui a aussi permis de briller, puisqu'elle a remporté l'argent dans l'épreuve du pistolet à air comprimé 10 mètres, chez les femmes. Sur le même sujetSa réaction avec ses regards caméra tout en ayant un air assez blasé, après avoir tiré ses balles, a impressionné les internautes.
Bras droit tendu, main gauche dans la poche, tête penchée, casquette, lunettes futuristes… Et doudou de sa fille accroché à sa ceinture, la vice-championne olympique est elle aussi devenue une star d’Internet lors de ces JO de Paris 2024.
Chaque jour, nous croisons des militaires de l’opération « Sentinelles » vêtus de la tenue dite « léopard », ou « treillis ». La mise en place du plan Vigipirate a multiplié dans les lieux publics et les rues de nos cités la présence de ces militaires. Portée par les soldats de toutes les armées occidentales dans leurs missions de maintien de la paix et de protection des civils, cette tenue de camouflage est détournée de son rôle historique. Elle n’est d’aucune utilité en ville pour se dissimuler ; elle devient au contraire le moyen d’être visible, pour rassurer les citoyens.
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Tirant les leçons des échecs rencontrés dans leurs guerres coloniales de la fin du xixe siècle où ils s’étaient affrontés à des combattants autochtones sachant se confondre dans leur environnement, les Anglais et les Allemands ont les premiers fait évoluer la tenue de combat de leurs soldats. Après l’expérience malheureuse de la guerre des Boers, les Britanniques mettent au point, en 1900, la tenue kaki - de khâki, mot hindoustani signifiant « couleur de poussière ». Ils sont suivis par les Américains en 1902. Les Allemands adoptent la tenue « feldgrau », vert-de-gris en 1907, et les Austro-Hongrois habillent leurs soldats en gris brochet en 1909.
En France, on commence aussi à partir de la fin du xixe siècle à intégrer l’idée que les soldats peuvent avoir une tenue colorée pour la parade, et une tenue moins voyante pour le combat. Des expériences de visibilité des uniformes sont menées dès 1889 sur le champ de tir de Vincennes, mais elles provoquent des débats contradictoires.
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