Le FBI a détaillé l'avancée de son enquête sur la tentative d'assassinat de Donald Trump ce mercredi 28 août. L'enquête avance, mais des zones d'ombre subsistent.
Le 13 juillet, l'ex-président américain a été blessé à l'oreille par des tirs qui ont fait un mort et deux blessés dans l'assistance d'un meeting de campagne à Butler, en Pennsylvanie (nord-est). L'auteur des tirs, un homme âgé de 20 ans nommé Thomas Matthew Crooks, a été tué par un tireur d'élite des services secrets américains. Installé sur un toit d’un bâtiment surplombant le meeting à Butler, Thomas Matthew Crooks, 20 ans, avait ouvert le feu samedi 13 juillet, peu après 18 heures (heure locale) sur le candidat républicain, le blessant légèrement à l’oreille et entraînant la mort d’un participant d’une cinquantaine d’années et blessant deux autres personnes, avant d’être abattu.
À Butler, près de Pittsburgh, Donald Trump est sur scène, casquette rouge sur la tête. Son meeting vient de débuter devant des milliers de ses partisans, quand une vague d'effroi s'empare de la foule. Des coups de feu retentissent. Donald Trump se touche le côté du visage… avant de s'accroupir derrière son pupitre, immédiatement rejoint et entouré par une nuée de membres du "Secret Service". La situation se fige, l'estrade est investie par des unités d'élite : "Shooter Down" hurle quelqu'un… signe que le tireur a été abattu. Donald Trump se relève alors, l'oreille en sang, et brandit le poing à plusieurs reprises.
Le candidat républicain à la présidentielle a été visé par des tirs le 13 juillet au début d'un meeting de campagne en Pennsylvanie et a été blessé à l'oreille. Donald Trump a été légèrement touché à l’oreille, deux spectateurs ont été grièvement blessés. Un spectateur du meeting a été tué, comme le tireur présumé.
Samedi soir, l'ancien président Donald Trump, candidat pour un nouveau mandat, a été victime d'une tentative d'assassinat lors d'un meeting en Pennsylvanie. Le tireur, Thomas Matthew Crooks, a été abattu.
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L'agent Kevin Rojek, qui dirige l'enquête sur cette tentative d'assassinat, a expliqué que l'analyse de l'historique des recherches Internet de Thomas Crooks a "fourni des informations précieuses sur son état d'esprit, mais pas de motif définitif" pour son geste, selon des propos publiés par le FBI. Les idées ayant motivé son passage à l'acte restent peu claires. Le FBI lui prête "un mélange d'idéologies", selon des propos de l'agent Kevin Rojek cités par CNN. L’enquête n’a en revanche pour l’heure pas réussi à déterminer les motivations du tireur, a par ailleurs reconnu le patron du FBI, Christopher Wray, «mais nous continuons à chercher».
Entre avril et juillet, il effectue des recherches sur les événements de campagne de Donald Trump, mais aussi sur ceux de son rival démocrate à l'époque, Joe Biden. Au cours des 30 jours précédant l'attaque, Thomas Crooks réalise plus de 60 recherches liées à Joe Biden et à Donald Trump, selon le FBI. Le 5 juillet, il cherche notamment les dates des conventions démocrate et républicaine.
Le 6 juillet, soit une semaine avant les faits, il s'inscrit au meeting de Donald Trump et tape des questions éloquentes sur son moteur de recherche. Parmi les recherches réalisées, le tireur a interrogé le moteur de recherche de Google «sur quel était la distance à laquelle [Lee Harvey] Oswald était de [John F.] Kennedy», en référence à l’auteur présumé de l’assassinat du président américain en 1963. Par exemple, "quelle était la distance entre Oswald et Kennedy?", ou "d'où Trump parlera-t-il au Butler Farm Show".
Il se penche également sur l'arme qu'il utilisera pour commettre son attaque. Dès 2019, il s'est intéressé à la manière de fabriquer un engin explosif. Il a finalement opté pour un fusil, dont le FBI a publié des photos mercredi.
Le FBI affirme ce mercredi 24 juillet que deux heures avant de tirer sur le candidat républicain à la présidentielle américaine le 13 juillet, Thomas Matthew Crooks a repéré les lieux grâce à un drone, tandis qu’une nouvelle vidéo de son corps été rendue publique la veille. Le jeune tireur qui a tenté d’assassiner l’ex-président américain Donald Trump à l’occasion d’un meeting de campagne en Pennsylvanie a fait du repérage avant de passer à l’acte. Il a survolé les lieux avec un drone deux heures avant le début de l’événement, a fait savoir ce mercredi 24 juillet le directeur du FBI devant une commission d’élus américains. Le drone et la manette de guidage ont été retrouvés dans le véhicule du tireur, avec des engins explosifs «plutôt basiques», activables à distance. Il a néanmoins précisé que huit douilles ont été retrouvées sur le toit.
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Selon les éléments récoltés par le FBI, Thomas Crooks semble avoir préparé seul sa tentative d'assassinat. "À l'heure actuelle", le FBI n'a pas identifié "de co-conspirateurs ou d'associés de Crooks ayant eu connaissance de l'attaque", a déclaré Robert Wells, le directeur adjoint exécutif de la Direction de la sécurité nationale du FBI, dans un propos introductif. "Et je tiens à être clair: nous n'avons vu aucune indication suggérant que Crooks était dirigé par une entité étrangère pour mener l'attaque", a-t-il poursuivi.
Plus de deux semaines après les faits, les failles dans le système de sécurité déployé autour de l’ex-président continuent d’apparaître. Thomas Crooks avait ainsi souvent une longueur d’avance, explique le New York Times. Le Secret Service, en charge de la protection des hautes personnalités politiques américaines, a été vivement critiqué alors que des spectateurs avaient signalé aux autorités, peu avant les tirs, la présence d’un homme armé lors du meeting.
Une audition avait lieu au Sénat mercredi 17 juillet pour faire le point sur l'enquête sur la tentative d’assassinat du candidat républicain à la présidentielle. Selon deux sources qui auraient eu accès à ce briefing, il en serait également ressorti que Thomas Matthew Crooks aurait été photographié comme une personne suspecte 62 minutes avant qu'il n'ouvre le feu, et les tireurs d'élite l'auraient repéré 20 minutes avant la fusillade. Le sénateur du Wisconsin Ron Johnson l’a qualifié d'«incroyablement pauvre en information» et a déclaré que les enquêteurs n'avaient répondu qu'à quatre questions.
Corey Comperatore, fervent partisan de Donald Trump, a été tué lors de la fusillade qui visait l'ancien président américain. Corey Comperatore se trouvait à environ six mètres de Donald Trump, selon les témoins de la scène, quand il a reçu une balle dans la tête alors qu'il tentait de protéger sa famille (sa femme et ses deux filles), lorsque les coups de feu ont retenti. « Sa femme m'a dit qu'il avait plongé sur sa famille pour la protéger », a précisé le gouverneur de l'État de Pennsylvanie, Josh Shapiro. Il était très apprécié par sa communauté, et son décès a ému tout le pays.
« Corey aimait ses filles. Corey était pompier. Corey allait à l'église tous les dimanches. Corey aimait sa communauté.
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Le président démocrate Joe Biden, qui doit affronter Donald Trump à l'élection de novembre, s'est dit soulagé d'apprendre que le républicain soit apparemment en bonne santé tout en condamnant de "telles violences". Joe Biden a parlé avec Donald Trump, a précisé la Maison Blanche. Plus globalement, de nombreux dirigeants du monde entier ont montré leur indignation suite à l'attaque : La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen s'est dit "profondément choquée par la fusillade qui s'est déroulée durant un meeting de campagne". Pour le président français Emmanuel Macron, "c'est un drame pour nos démocraties. La France partage le choc et l'indignation du peuple américain".
« La Chine suit avec attention la situation relative à la fusillade dont a été victime l'ex-président Donald Trump. Le président Xi Jinping lui a exprimé sa compassion et sa sympathie », a indiqué le ministère chinois des Affaires Etrangères. Quant à la Russie, Moscou a appelé les États-Unis à faire "l'inventaire des politiques d'incitation à la haine contre les opposants politiques, les pays et les peuples".
Des tirs ont résonné à proximité de Donald Trump, candidat républicain à la Maison Blanche, ce dimanche 15 septembre, en Floride. Le milliardaire qui jouait au golf est « sain et sauf ». « Il y a eu des coups de feu près de moi, a déclaré Donald Trump. « Le FBI […] enquête sur ce qui semble être une tentative d’assassinat contre l’ancien président Trump », est-il indiqué dans un communiqué. Une arme, un fusil AK-47 à lunette, a été retrouvée sur les lieux, selon les forces de l’ordre.
Le Secret Service a confirmé sur X qu’il « enquêtait avec le bureau du shérif du comté de Palm Beach sur un incident concernant l’ancien président Donald Trump qui s’est déroulé peu avant 14 h (18 h GMT) ». Donald Trump est rentré en Floride ce week-end après une tournée sur la côte ouest qui comprenait un rassemblement vendredi soir à Las Vegas et une collecte de fonds dans l’Utah.
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