Le match entre le PSG et Galatasaray en 2019 a été largement dominé par le Paris SG, avec un score de 5-0. Les buts ont été marqués par Icardi, Sarabia, Neymar, Mbappé et un penalty de Cavani. Ce résultat a permis aux hommes de Tuchel de terminer idéalement cette phase de poules de Ligue des champions.
Déjà qualifié en tant que vainqueur de poule, le PSG n'avait rien à jouer face à Galatasaray mais a été très sérieux et a même donné une véritable leçon aux Turcs, hier soir, au Parc des Princes, à l'occasion de son dernier match de poule de Ligue des champions. Après une entame de match assez tranquille, il fallait trois minutes aux Parisiens pour ouvrir le score et faire le break.
L'ouverture du score intervenait à la 32e par l'inévitable Mauro Icardi qui profitait d'un petit ballon piqué de Mbappé pour pousser la balle au fond des filets. Trois minutes plus tard donc, Neymar décalait sur la droite de la surface Sarabia qui déclenchait une grosse frappe croisée du droit pour le 2-0. Dès le retour des vestiaires, Paris poursuivait sa petite balade et Neymar confirmait sa grosse prestation en y allant de son but.
Au départ de l'action, le Brésilien profitait par la suite d'une petite talonnade de Mbappé pour reprendre du plat du pied droit et tromper Muslera (3-0, 48e). Frustré, Mbappé voulait marquer comme ses compères. La première tentative du Français était manquée avec une frappe enroulée qui s'envolait dans les tribunes (54e). Mais la seconde était à la bonne pour le champion du monde qui recevait une nouvelle offrande dans la profondeur de Neymar pour ajuster tranquillement du plat du pied droit Muslera (4-0, 64e).
La soirée était quasiment parfaite puisqu'il manquait une seule chose : l'apparition de Cavani et pourquoi pas un but du Matador. Thomas Tuchel lui avait promis du temps de jeu et lançait son attaquant à 20 minutes de la fin. Sans une seule occasion à se mettre sous la dent, le meilleur buteur de l'histoire du PSG profitait du penalty obtenu par Mbappé et offert par Neymar pour inscrire le 5e et dernier but de la rencontre (5-0, 83e).
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Les statistiques délivrées à l'issue de ce PSG - Galatasaray témoignent de la large domination du Paris Saint-Germain, qui a terminé la rencontre avec un taux de possession de balle de 60 %, 10 tirs cadrés (0 pour la formation turque), 69 passes dont 552 réussies (contre 416 passes dont 339 réussies). Les deux équipes ont commis 17 fautes chacune.
La réaction de Fatih Terim, l'entraîneur de Galatasaray, après la défaite face au PSG : "Ces adieux en Ligue des Champions sont très difficiles. Le PSG est d'un tout autre niveau par rapport à nous comme le Real Madrid. Mes joueurs ont fait ce qu'il pouvait pour y arriver avec leurs moyens actuels. Cet échec est surtout dû à moi. Je prends les fautes à mon compte. Maintenant, il faut se reprendre en Championnat et faire de notre mieux désormais. Nos décisions futures devront être plus radicales. On s'avance vers matchs importants. Il faut continuer au mieux pour se relever".
La réaction de Leandro Paredes, le milieu de terrain argentin du PSG, après la victoire Galatasaray : "On est contents car on a fait un grand match pendant 90 minutes, c’est une bonne chose. On se qualifie pour la suite, on a été professionnels. C’est bien aussi que tous les attaquants aient marqué Kylian, Ney, Edi… Le jeune Tanguy Kouassi a joué son premier match, c’est bien pour lui. Il s’entraîne tous les jours avec nous et s’est bien intégré dans l’équipe".
Le coach parisien a également été interrogé sur la performance de Neymar à l'issue de ce PSG - Galatasaray : "Il était déjà super important et très fort à Montpellier dans un match difficile. Dans le jeu, il s'est amélioré physiquement, il a beaucoup travaillé sans le ballon, il en a récupéré beaucoup, il a beaucoup attaqué pour le récupérer et, offensivement, il retrouve sa forme. C'est plus facile pour lui maintenant d'accélérer". Thomas Tuchel a également apprécié que le Brésilien offre le penalty à Edinson Cavani : "J'en suis très heureux parce que je dis toujours qu'il a un grand cœur. Il nous le montre chaque jour à l'entraînement et dans chaque dialogue avec moi. Maintenant, tout le monde voit qu'il est très sensible . Il l'a donné à Edi et j'espère que ce sera un symbole pour l'équipe cette saison"
Thomas Tuchel s'est félicité de la performance collective de son équipe, après ce PSG - Galatasaray, en conférence de presse : "J'ai eu aujourd'hui le même sentiment au bord du terrain lors du match à Montpellier. Nous sommes très heureux de la performance avec cet esprit et cette mentalité. Cette victoire un effort de l'équipe et c'est le plus important".
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L'un des faits marquants de ce PSG - Galatasaray aura incontestablement été le "cadeau" de Neymar offert à Edison Cavani. Le Brésilien, désigné pour tirer les penalties, a laissé son coéquipier uruguayen, en cruel manque de temps de jeu et de confiance depuis plusieurs semaines, se charger de la sentence, avec réussite. "Edinson est un excellent tireur de penalties, un grand joueur, c'est le Matador après tout, et la seule chose qui lui manquait était de marquer, a expliqué Neymar à l'issue du match. Comme ça, il a pu marquer et tout le monde rentre heureux"
Auteur d'une superbe performance hier lors de ce PSG - Galatasaray, en inscrivant un but et en délivrant deux passes décisives, Neymar a fait part de sa satisfaction au micro de RMC Sport après le match : "Je suis très heureux du match, très heureux de la manière dont nous avons joué. Désormais, il faut se reposer, il faut se remettre en état de marche pour la Ligue 1 mais on peut aussi penser à la Ligue des Champions qui est notre objectif ultime. Aujourd'hui, c'est un match qui a été réussi par tous, on est très satisfaits de la manière dont on a joué".
Voici un aperçu des tirs au but dans la carrière d'un gardien de Galatasaray :
Saison | Compétition | Date |
---|---|---|
13/14 | Türkiye Kupasi | 16 avr. |
13/14 | Türkiye Kupasi | 16 avr. |
13/14 | Süper Lig | 9 févr. |
13/14 | Türkiye Kupasi | 29 janv. |
13/14 | Süper Lig | 23 déc. |
12/13 | Serie A | 3 févr. |
12/13 | Serie A | 2 déc. |
12/13 | Serie A | 16 sept. |
11/12 | Serie A | 1 avr. |
11/12 | Serie A | 12 févr. |
11/12 | Serie A | 5 févr. |
11/12 | Serie A | 15 janv. |
Les mots sont de Neymar, au micro d’RMC Sport : « Jouer sur un terrain comme ça c’est la chose que je préfère. Peu importe où je suis. Quand il y a deux poteaux, un ballon, des coéquipiers, voilà, j’ai tout ce qu’il me faut ». La vérité est un peu plus nuancée. A Montpellier, le week-end dernier, il y avait aussi un ballon, des poteaux, des coéquipiers, ce qui ne nous avait pas empêchés de le sentir moins heureux que mercredi au Parc. Si Tuchel, Sarabia - en zone mixte - et Ney ont souligné la prestation d’ensemble face au Galatasaray, on ne manquera pas de dire que le Brésilien a grandement contribué à magnifier le collectif.Dans son style préférentiel, il est souvent venu chercher le ballon au milieu, trouver un pivot devant sur lequel s’appuyer pour ensuite distiller des caviars ou conclure, comme à la 46e minute, d’une frappe croisée du gauche. Le mystère ne réside pas tant dans la performance - conjugaison d’un talent évident et d’une absence d’opposition respectable - que dans l’envie de la star parisienne. Pourquoi hier ? Pourquoi sortir de son chapeau son meilleur tour de passe-passe à l’occasion d’une simple répétition dénuée d’enjeu ? Il y a bien longtemps qu’on a arrêté d’essayer de comprendre le bonhomme, m’enfin comprenez que ça nous chatouille un peu.Il a donné de sa personne… et un penalty à CavaniPetite théorie : Neymar a en réalité besoin d’un peu plus qu’un ballon et une équipe pour être heureux. Il lui faut aussi un tant soit peu de reconnaissance du public. C’est le carburant des joueurs de sa trempe et son ego. Et, depuis ses caprices estivaux pour retourner à Barcelone, couplés à une certaine désinvolture sur le terrain, c’est peu dire que les supporters du Paris Saint-Germain ne le portent plus dans leur cœur. L’histoire retiendra peut-être que ce mercredi 11 décembre aura marqué le début de sa remontada dans le cœur des Parisiens. Force est de constater plusieurs signaux encourageants :Il a fait preuve de classe en laissant un Edinson Cavani dépressif tirer le penalty du 5-0, ne manquant pas d’être le premier à sauter dans les bras de l’idole du CUP après sa réalisation.Il a ciré les chaussures de l’Uruguayen au coup de sifflet final : « Edinson Cavani est un excellent tireur de penalty, un grand joueur, c’est le Matador après tout. La seule chose qui lui manquait c’était de marquer. Comme ça il a pu marquer et tout le monde repart heureux. »aThomas Tuchel l’aide bien dans son entreprise de réhabilitation : « C’est un beau geste de sa part, je suis très heureux car je l’ai toujours dit : c’est un gars au grand cœur. C’est le défi qu’il le montre à tout le monde. Tout le monde peut voir qu’il est très sensible. J’espère que c’est un symbole pour l’équipe et cette saison. »Neymar pense déjà aux 8es de finaleTuchel, qui avait déjà mis en exergue l’attitude positive de son joueur à Montpellier, met aussi le doigt sur un élément plus rationnel : remis de ses blessures, le Brésilien est désormais presque au top de ses capacités. « On peut attendre qu’il gagne en capacité physiquement. Il était déjà fort et décisif à Montpellier dans un match difficile. C’est plus facile pour lui d’accélérer. » Les défenseurs du Galatasaray ne le contrediront pas. Reste maintenant le plus difficile : durer. Retrouver son meilleur niveau sans se blesser. Car l’intéressé n’oublie pas ses absences en huitièmes de finale de C1 et espère cette fois être acteur des prochains matchs autrement que sur un gros plan sur son visage hagard (remember Manchester United). « C’est très important pour moi, je sais que je n’étais pas là avec mon équipe l’année passée. PARIS ST-GERMAIN F.C. - GALATASARAY S.K. - 46 509 spectateurs. Buts : Mauro Icardi, 32′, Pablo Sarabia, 35′, Neymar, 45’+1′ ; Kylian Mbappé, 63′, Edinson Cavani, 84′ sur penalty. Arbitre : M. L’équipe du PSG : Sergio Rico - Juan Bernat (Thilo Kehrer, 75′), Abdou Diallo, Marquinhos, Layvin Kurzawa - Neymar, Leandro Paredes, Tanguy Kouassi (Marco Verratti, 76′), Pablo Sarabia - Kylian Mbappé, Mauro Icardi (Edinson Cavani, 68′). L’équipe de Galatasaray : Muslera - Mariano, Donk, Marcao, Nagatomo - Nzonzi (Sener, 72′) - Belhanda, Lemina, Seri (Inan, 41′), Bayram - Mor (Falcao, 62′). C’est bien en 4-4-2 que le PSG est, comme annoncé par nos soins, et le début de match montre une partie très ouverte (3e). La première occasion est parisienne avec un bon centre de Bernat en retrait que Sarabia coupe des 18m d’une frappe du gauche que Muslera claque (4e). Galatasaray répond par une frappe de deloin de Belhanda largement au-dessus (5e). Paris est dans le match et Sarabia retente sa chance, encore capté 10e). Encore une fois, les Turcs répondent par une frappe de loin très loin du cadre (11e). Kurzawa se met aussi en évidence sur un long ballon vers Icardi qui rate son enchaînement mais l’Argentin est finalement signalé hors-jeu (11e). Dans la foulée, c’est Neymar qui provoque mais il est repris dans la surface (12e). Paris ouvre le score par Icardi après une bonne passe de Mbappé mais le Français était hors-jeu (16e). Le Galatasaray est aussi dangereux par Lemina qui élimine Paredes avant de s’approche de la srurface et de frapper mais le tir est heureusement raté (20e). La plus grosse occasion est pour Mbappé à l’issue d’un bon rush de Neyamr qui décale Sarabia, l’Espagnol centrant en retrait avant la reprise contrée du Français de près (24e). Neymar tente aussi sa chance sur coup-franc mais Muslera capte tranquillement (29e). Une bonne séquence parisienne se conclut par un centre côté gauche de Sarabia pour Kurzawa, venu place sa tête aux 6m, mais ce n’est pas cadré (31e). Le coup d’envoi est à peine donné que Paris double la mise : Neymar surgit et intercepte avant de pousser son action jusqu’aux 20m où il décale Sarabia. L’Espagnol se met sur son pied droit et envoie une frappe croisée surperbe au fond des filets (2-0, 35e). Paris est largement au-dessus et Neymar joue vite un coup-franc aérien pour Mbappé. Le contrôle est excellent mais la frappe du gauche en angle fermé n’attrape pas le cadre (42e). La mi-temps e finit d’une action symbolique avec Neymar qui remonte tout le terrain avant de transmettre à Mbappé : l’attaquant se met sur son pied droit et frappe mais Muslera capte très bien (45e+2). Paris a largement dominé les débats dans la foulée d’un Neymar étincelant mais Icardi semblait touché en repartant au vestiaire, touché par Nzonzi sur un tacle. Aucun changement n’a lieu à la pause et la partie repart. Neymar remonte le ballon, le donne à Mbappé qui fixe et lui redonne. Galatasaray tente désormais de tenir le ballon mais les Turcs n’avancent pas sur le terrain, peinant dans leurs passes. C’est au contraire Paris qui contre et Neymar sert Mbappé en bonne position. Le n°7 se remet sur son pied droit et tente d’envelopper mais loupe le cadre (54e) ! Alors que la partie devient un peu molle, c’est Neymar qui envoie Mbappé au but d’une passe superbe. Le match est largement gagné et Tuchel sort Icardi pour Cavani, l’occasion pour l’Uruguayen de se relancer (68e). C’est toutefois Mbappé qui est trouvé par Sarabia sur un centre mais la reprise n’est pas cadrée (74e). La revue d’effectif continue et Kehrer puis Verratti remplacent Bernat et Kouassi (76e). La fin de match vire un peu au n’importe quoi et Neymar sollicite le gardien sur une reprise mais il avait fait main avant (80e). Kehrer donne toutefois un bon ballon à Mbappé dans la surface qui est balancé. Penalty évident, carton jaune pour le défenseur turc et le gardien qui s’énerve. Neymar fait un signe à Cavani et lui offre le ballon (83e). Dans le camp d’en face, on s’énerve et Lemina prend un avertissement logique pour s’être essuyé les crampons sur Paredes de rage (85e). L’Argentin souffre un peu mais revient et la partie continue. Mbappé est bien trouvé dans le dos de la défense mais il est archi hors-jeu (92e). « Oui, on a entendu que tout le monde parle beaucoup de nous mais on a toujours gagné. On a gagné le groupe avec 16 points et ce n’est pas possible de façon individuelle. C’est la Ligue des Champions et on n’a encaissé que deux buts à Madrid. Tous les autres victoires l’ont été sans but encaissé. Ce n’est pas possible avec 22 individualités. Nous sommes une équipe et les gars l’ont encore montré et je suis convaincu qu’ils vont le montrer encore et encore. « Je l’ai toujours dit, c’est la meilleure chose qu’Edi marque un but, comme pour tous les attaquants. Je n’ai pas les mots pour donner à un attaquant la même confiance que lorsqu’il marque un but. Quand il marque, il prend confiance et c’est le plus important. « Oui, je suis très heureux du match, très heureux de la manière dont nous avons joué. Désormais, il faut se reposer, il faut se remettre en état de marche pour la Ligue 1 mais on peut aussi penser à la Ligue des Champions qui est notre objectif ultime. Aujourdhui, c’est un match qui a été réussi par tous, on est très satisfaits de la manière dont on a joué. « Oui, c’est sûr. Edinson est un excellent tireur de penalties, un grand joueur, c’est le Matador après tout et la seule chose qui lui manquait était de marquer. Comme ça, il a pu marquer et tout le monde rentre heureux. « Bien sûr que c’est très important pour les supporters, mais pour moi aussi. « Moi, ce qui me rend heureux, c’est de jouer au foot. Jouer sur un terrain comme ça, c’est la chose que je préfère, peu importe où je suis. Evidemment, quand il y a deux buts, un ballon et des coéquipiers, voilà, j’ai tout ce qu’il me faut. Si je suis heureux ? Oui.
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