Les puces et les tiques sont le cauchemar des propriétaires de chat.
Grâce à leur pelage dense et chaud, les chats, qu'ils soient d'intérieur ou d'extérieur, sont des cibles idéales pour les puces. Contrairement à ce que l'on pense, un chat d'intérieur peut aussi en attraper. Si vous en ramenez sur vos vêtements ou vos chaussures, elles se propageront rapidement dans votre domicile et infesteront le pelage de votre chat.
Les puces peuvent pondre jusqu'à 50 œufs par jour et, au-delà du fait que votre chat va se gratter, voici les risques pour sa santé :
Plus méticuleux dans leur toilettage que les chiens, les chats attrapent en général moins de tiques. Néanmoins, beaucoup de chats passent une partie de leur temps dehors, ce qui les expose à de nombreux parasites, dont les tiques. Ces acariens se nourrissent du sang de leur hôte et peuvent lui transmettre des maladies pouvant être mortelles. Pour comprendre le danger représenté par les tiques pour votre chat, il est intéressant de connaître le mode opératoire de ces parasites.
Lorsqu'une tique les pique, il est très difficile de la repérer sous leur pelage mais elle se trouve, en général, à des endroits bien précis :
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Présentes dès le début du printemps et souvent jusque tard en automne, les tiques vivent dans toutes sortes de milieux herbeux et boisés. Elles se tiennent généralement dans les plantes et les herbes hautes, guettant la venue d’un hôte éventuel. Une fois sur son hôte, la tique se nourrit par morsure. Elle injecte une salive anticoagulante qui lui permet de se « gorger » de sang. C’est là qu’intervient le danger pour votre chat. En effet, la salive de la tique est souvent porteuse de nombreux micro-organismes responsables de maladies parfois fatales.
Une tique peut transmettre des maladies à votre chat comme l’hémobartonellose, une infection du sang qui peut provoquer de la fièvre, une grosse fatigue, une perte d’appétit, voire une anémie sévère. Bien que cette maladie soit moins fréquente que la piroplasmose transmise au chien, les chats immunodéprimés ou atteints du FIV, le sida du chat, sont très à risque.
Les principaux risques sont de deux types : l’anémie causée par une infestation massive, et les maladies dites « vectorielles », transmises par le parasite au cours de son repas de sang. L’anémie est une diminution du nombre de globules rouges, qui entraîne une moins bonne oxygénation du sang.
Voici quelques maladies transmises par les tiques :
Comme nous l’avons vu plus haut, la plupart des maladies liées aux tiques chez le chat présentent des signes communs. Ceux-ci doivent donc vous alerter, car un traitement précoce suffit dans bien des cas à sauver la vie de votre animal.
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La fièvre, l’anémie, l’abattement, la perte d’appétit sont des symptômes liés aux tiques.
Il faut donc être très prudent et surveiller votre chat après chaque sortie. Si vous voyez une tique, voici ce que vous devez faire :
Si vous remarquez une tique sur votre chien ou votre chat, vous devez l’enlever rapidement. Pour éviter l’infection, il convient de le faire de la bonne manière:
Si la tête de la tique est restée coincée, le mieux est de ne surtout pas tenter de l’enlever. En effet, celle-ci est solidement fixée à l’aide de crochets, et vous risquez de blesser votre chat. Il est conseillé de désinfecter correctement la piqûre et de surveiller la zone pendant 7 jours. Le corps du chat expulsera naturellement la tête de la tique. Cependant, si la piqûre gonfle, un petit kyste peut se former et risque de s’infecter.
Consulter un vétérinaire en cas de complication : si vous constatez un changement de comportement chez votre chat après une piqûre de tique, consultez votre vétérinaire rapidement.
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Le premier réflexe est de vérifier régulièrement le pelage de votre chien ou de votre chat pour identifier la présence d’une tique. Mais, cette méthode n’est pas infaillible, un animal peut être piqué par une tique sans s’en apercevoir. Dans ce cas, vous devez être très attentif à son comportement. Si vous relevez des symptômes anormaux, une consultation chez le vétérinaire est indispensable:
Pour traiter votre chat porteur de puces ou de tiques, vous devez utiliser un antiparasitaire spécialement formulé pour les chats. Évitez absolument les produits destinés aux chiens, notamment ceux contenant de la perméthrine, une substance qui peut être mortelle même à faible dose.
Pour préserver au mieux votre chat des dangers liés aux tiques, le meilleur moyen reste la prévention. Il existe de nombreux antiparasitaires externes efficaces, qui tuent la tique avant qu’elle ait eu le temps d’infecter son hôte.
Voici les solutions qui s'offrent à vous :
Il est important de traiter votre chat toute l'année car même en hiver, les puces peuvent se reproduire à l'intérieur, notamment avec le chauffage. De même, si un chat a des puces, il faut traiter tous les animaux du foyer, même ceux qui ne sortent pas.
Pour protéger votre animal, il existe les traitements anti-puces et anti-parasites. Si certains agissent uniquement sur les puces, d’autres offrent une protection complète contre les puces et les parasites dont les tiques. Sachez que les assurances santé pour chien ou chat permettent le remboursement des traitements anti-parasites.
Voici quelques types d'antiparasitaires :
Il existe des antiparasitaires sous forme de sprays. Dans un premier temps, les sprays seront curatifs, c’est-à-dire qu’ils tuent les tiques déjà présentes sur l’animal, mais ils pourront aussi avoir une action préventive afin d’empêcher votre chat d’attraper de nouveau des tiques les jours suivant l’application. Les formules en sprays peuvent éventuellement être appliquées à l’aide d’un gant de toilette imprégné et passé sur le corps de votre animal, en insistant sur les zones « à risques » : autour des oreilles, sous le ventre, à l’intérieur des cuisses, etc.
Demandez impérativement conseil à votre vétérinaire avant d'acheter un antiparasitaire externe dans le commerce. Votre vétérinaire pourra vous proposer un protocole de mesures de prévention adapté au mode de vie de votre chat. Différents types d'antiparasitaires existent : pipettes spot-on, colliers, comprimés, sprays...
Mieux vaut donc prévenir que guérir car une fois que les puces sont là, il est très difficile de s'en débarrasser.
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