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Les nations asiatiques, dont la Corée du Sud, se sont particulièrement illustrées lors des olympiades. Septième au classement général, la Corée du Sud a su s'imposer sur ses terrains clés, notamment le tir à l'arc, le judo, le taekwondo, et le tir au pistolet.

Le Tir à l'Arc : Une Discipline d'Excellence

La République de Corée a une fois de plus triomphé en tir à l'arc, en remportant toutes les médailles d'or de la discipline. Avant même le début officiel des Jeux olympiques de Paris 2024, une Sud-Coréenne a déjà marqué l'histoire du tir à l'arc ce jeudi 25 juillet, a repéré le HuffPost.

La jeune archère a donc battu le précédent record de 692 datant de juin 2019. C'était alors une autre Sud-Coréenne qui avait réalisé l'exploit : Kang Chaeyoung. Lim Si-hyeon a donc aussi battu le record olympique. Le HuffPost rappelle que la jeune femme n'était pourtant la plus attendue de son équipe. Elle avait notamment été éliminée dès les huitièmes de finale des Mondiaux de 2023.

La Corée du Sud a triomphé aux Invalides lors des Jeux Olympique de Paris 2024. La Corée du Sud a réussi un sans-faute aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Cinq médailles d'or remportées sur les cinq mises en jeu. Plus que jamais, le pays du Matin calme règne sur la discipline.

Le tir à l'arc a pris fin aux Jeux Olympiques de Paris dimanche. Et a fait carton plein : un site majestueux sur l'esplanade des Invalides rempli de supporters enthousiastes, qu'ils soient français, sud-coréens, mexicains ou turcs... Des performances, pour l'équipe de France avec deux médailles (argent pour les hommes, bronze pour Lisa Barbelin) - du jamais vu sur une seule Olympiade - mais surtout pour la Corée du Sud, qui a bien mérité son « titre » de nation phare du tir à l'arc.

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Le pays du Matin calme a en effet remporté les cinq médailles d'or mises en jeu à Paris : individuels hommes et femmes, équipes hommes et femmes, et équipes mixtes. C'est la deuxième fois que la Corée du Sud réalise un Grand Chelem aux Jeux Olympiques après Rio de Janeiro en 2016 (mais avec quatre titres en jeu à l'époque, le mixte n'étant apparu qu'en 2021).

Kim Woo-jin, sacré dimanche en individuel, va quitter la capitale française avec trois médailles d'or autour du cou (individuel, équipes et mixte), tout comme sa compatriote Lim Si-hyeon. En individuel, les Sud-Coréens n'ont laissé filer que deux médailles : Lisa Barbelin (en bronze) et l'Américain Brady Ellison (en argent). Dans les épreuves par équipes, il n'y avait qu'une sélection par pays.

La Corée du Sud et le tir à l'arc, c'est une histoire qui traverse les siècles. Il y a toujours eu une tradition autour. Mais, en 1981, quand Séoul a obtenu l'organisation des Jeux Olympiques d'été 1988, le pays a voulu multiplier ses chances de médailles dans un maximum de disciplines. La formation du tir à l'arc sportif s'est développée.

Là-bas, la pratique à haut niveau passe par le système scolaire, commence en école primaire pour se terminer en sélection nationale. En 40 ans (depuis les Jeux de Los Angeles en 1984 et le premier titre sud-coréen), sur 45 médailles d'or attribuées aux JO, la Corée du Sud en a remporté 32. Le premier titre décerné en tir à l’arc dans ces Jeux olympiques de Paris a été décroché par l’équipe de Corée du Sud, dimanche 28 juillet.

Les Asiatiques seront aussi les grands favoris des épreuves individuelles et par équipes mixte, tout au long de la semaine. La machine à gagner coréenne est déjà lancée. Depuis l’ouverture officielle des Jeux olympiques de Paris, vendredi 26 juillet, un titre a été décerné en tir à l’arc. Il est revenu à la Corée du Sud, victorieuse dimanche 28 juillet du tournoi par équipes féminin, après avoir dominé la Chine (5-4) en finale.

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Cette hégémonie, quasi-totale sur la discipline, est impressionnante. Pour en trouver les explications, il suffit de se replonger dans l’histoire olympique moderne. Cette réussite du pays du Matin calme trouve en effet grandement son origine dans l’attribution des Jeux de 1988 à Séoul. Plusieurs actions ont été mises en place.

En premier lieu, la pratique du tir à l’arc a intégré les programmes scolaires, du primaire jusqu’à l’université, dans l’idée de renforcer le vivier d’archers de haut niveau, et de déceler précocement les talents. Dès l’âge de dix ans, les Coréens les plus prometteurs peuvent ainsi bénéficier d’un entraînement quasi professionnel, avec un gros volume horaire.

En parallèle, pour fournir des moyens aux archers, les entreprises privées, dont le géant de l’automobile Hyundai, ont été incitées à sponsoriser les équipes de tir à l’arc. Cette politique a porté ses fruits dès les olympiades de 1984, à Los Angeles, avec deux médailles décrochées. En 1988, le succès est presque total : deux titres dans les deux épreuves par équipes masculine et féminine, une médaille d’argent chez les hommes, et un triplé retentissant chez les femmes.

Ceux-ci sont d’ailleurs aujourd’hui reconnus comme de véritables références dans la discipline, à tel point que les nations étrangères cherchent désormais à attirer des techniciens sud-coréens dans leurs fédérations. La France en tête : depuis deux ans et demi, les Bleus sont ainsi dirigés par Oh Seon-tek, ancien membre du staff coréen lors des Jeux olympiques de Sydney (2000) et de Londres (2012).

« Il a initié beaucoup de changements, témoignait ainsi en début d’année l’archer rennais Nicolas Bernardi, remplaçant sur ces Jeux olympiques 2024. On tire beaucoup plus qu’avant, l’entraînement est plus structuré. En termes de musculation, on est beaucoup plus sur du poids de corps et du renforcement au niveau des épaules, afin qu’on ait une position plus relâchée. En France, avant, on avait surtout un tir en force.

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La Corée du Sud est reconnue mondialement pour son excellence dans le domaine du tir sportif, notamment au tir à l'arc. Cette domination est le fruit d'une longue histoire, d'investissements stratégiques et d'une culture de compétition intense.

L'Histoire du Tir à l'Arc en Corée du Sud

En 1981, Séoul a été désignée pour accueillir les Jeux olympiques de 1988. Les autorités politiques ont misé sur le tir à l’arc pour briller à domicile. Dès lors, tous les élèves du pays ont été invités à pratiquer cette discipline de précision et de concentration, apparue aux JO de 1900 à 1920, puis réintroduite en 1972 à Munich. Ce pays de l’Asie de l’Est peut alors compter sur la firme automobile Hyundai en tant que sponsor, qui finance aussi les épreuves de Coupe du monde.

Depuis les Jeux de Sydney en 2000, la Corée du Sud a décidé de concentrer ses moyens sur quelques sports pour briller aux JO, et le tir à l’arc fait partie de cette stratégie. Les jeunes sont détectés très tôt et peuvent être entraînés de façon professionnelle dès l’âge de 10 ans. À cet âge-là, ils sont capables de tirer de 300 à 600 flèches par jour, jusqu’à 1 000 avant les compétitions. En 2000 à Sydney et en 2004 à Athènes, tous les athlètes titrés ont été entraînés par des techniciens sud-coréens.

La Domination Olympique et les Athlètes d'Exception

La Corée du Sud est la nation la plus titrée en tir à l’arc aux JO, avec 43 podiums et 27 médailles d’or. Les archers médaillés olympiques sud-coréens perçoivent une prime à vie, distribuée chaque mois.

À Paris, la Corée du Sud sera représentée par six personnes, trois femmes et trois hommes. Lim Si-hyeon a été promue leadeuse de l’équipe féminine et emmènera des nouvelles recrues Jeon Hunyoung et Nam Suhyeon. Les Coréennes ont remporté tous les titres olympiques par équipe depuis l’introduction de l’épreuve à Séoul.

Cependant, cette domination a un revers. La concurrence en Corée du Sud est si intense que même les meilleurs athlètes ne sont pas assurés d’une place aux JO. Un exemple frappant est celui d'An San, triple championne olympique de Tokyo en 2021, qui n’est pas parvenue à se faire une place au sein de la délégation sud-coréenne lors d'épreuves de sélection.

L'archère de 23 ans « a échoué à rejoindre l'équipe nationale cette année, parce qu'elle n'est pas parvenue à finir dans le top 16 », avait rapporté le média sud-coréen STN en mars dernier. Au total, 24 athlètes sud-coréennes concouraient. « Cela permet de rappeler que remporter une compétition à domicile n'est pas forcément plus facile que de remporter une compétition internationale », ajoutait STN.

Le Tir au Pistolet : un Domaine d'Excellence

Les épreuves de tir constituent un domaine d'excellence pour la République de Corée, qui a remporté 3 médailles d'or et 3 médailles d'argent aux Jeux Olympiques. Pourtant c'est là que se produisait l'épreuve de tir au pistolet, et où l'on a pu voir deux tireuses impressionnantes dont on peut lire un peu partout qu'elles sont les meilleures des Jeux Olympiques de Paris 2024, voire de l'époque : les Sud-Coréennes Kim Yeji et Oh Ye in.

Kim Yeji : Une Athlète qui Marque les Esprits

Dimanche 28 juillet, à Châteauroux, Kim Yeji a remporté la médaille d’argent au tir, et l’or dans le cœur des internautes. Avec sa prestance à mi-chemin entre un western et « Matrix », la sud-coréenne a impressionné sur les réseaux sociaux. L’olympienne de 31 ans était pour la première fois aux Jeux olympiques. Mais son passage a été très remarqué.

Après l’épreuve de dimanche, les nouveaux fans de Kim Yeji ont partagé une autre vidéo. On y retrouve Kim Yeji, le 10 mai dernier, lors de la compétition mondiale de tir qui se tenait en Azerbaïdjan. Hyper concentrée, elle bat le record du monde de tir (au 25 mètres cette fois) sans cligner des yeux. On est passé dans l’univers de « John Wick ».

Pour Kim Yeji, dont l’uniforme reste toujours très simple, une casquette à l’envers, et des lunettes bien particulières (faites sur mesure, selon « Sports Illustrated ») ont amplement fait l’affaire. Dos droit, regard assuré, Kim Yeji y décrochait surtout le record du « cool ». À Paris, on remarque un autre accessoire : une peluche d’éléphant, attachée à sa taille, qui appartiendrait à sa fille. De quoi mériter selon l’édition américaine de « GQ », le prix de « première étoile montante du style » des Jeux parisiens.

Nombreux sont ceux qui comparent l'attitude et le style de Kim Yeji aux personnages des films d'action les plus emblématiques. Son style marquant, son attitude désabusée et mystérieuse, sa main dans la poche, ses verres de visée sur le nez, son expression froide, son look techwear veste Fila et casquette floqués du drapeau sud-coréen et son air assassin ont conquis le public.

La première, née en 1992, fascine par sa nonchalance, qui en fait un personnage quasi fictionnel : ses fans, tous réseaux confondus, n'en finissent pas de la comparer avec les personnages des films d'action les plus cool de ces dernières années - de Kill Bill à la saga Jason Bourne en passant par John Wick ou Matrix. Au-delà de ses performances, c'est son attitude qui captive.

Détachement extrême, une main dans la poche au moment où elle tire, jamais un mot de trop, voire pas de mots du tout et, surtout, plusieurs signes attachants : une casquette toujours portée à l’envers, une bague au majeur de la main gauche, et dans sa poche, le doudou éléphant de sa fille. Autant de détails qui cristallisent la fabrication d'une héroïne, amplifiée par sa façon de se vêtir, en veste de survêtement Fila noire, comme n’en rêvent même plus les pires des badass et comme, surtout, si elle sortait d'un manga ultramoderne.

Partant de ça, les images qui se créent à partir d’elle sont des résumés d’une époque qui cherche le détail partout, la précision dans chaque mouvement : filmée, photographiée, de façon extrêmement précise, durant les tirs, elle donne à voir des expressions à la fois très intenses et en même temps très neutres. Comme si elle accomplissait un travail avec froideur, mais dévotion. Entre elles, au-delà de la complicité, existe une forme de duo virtuel qui fait songer à ces personnages de fiction, dévoués à leur pratique, qui font rêver des générations de lectrices et lecteurs de mangas japonais et manhwa (terme donné à la bande dessinée) coréens .

Dire que les JO de Paris ont déchaîné les passions n’est pas une exagération. Mais au-delà des records et du spectacle, c’est aussi parfois la personnalité des athlètes qui aura conquis les spectateurs. Elon Musk lui-même avait apporté sa pierre à l’édifice en affirmant qu’elle devrait jouer dans un film, tant son charisme était impressionnant. En effet, la société Asia Lab a annoncé à l’AFP ce vendredi 20 septembre que l’athlète de 32 ans allait jouer dans une série nommée « Crush ».

Kim Yeji lors de la finale du tir au pistolet à 10 m. Elles remportent haut la main les compétitions de tir, et surtout celles des athlètes les plus cool de la planète. On savait des snipers postés un peu partout dans Paris mais on avait négligé d'en chercher du côté de Châteauroux.

Les Jeux olympiques de Paris 2024 ont révélé une nouvelle figure du tir sportif sud-coréen : Kim Ye-ji. L'athlète sud-coréenne de 31 ans, parée d'argent sur le tir au pistolet à 10 m dimanche, fascine les internautes pour son charisme lors de ses passages. Pistolet en main, lunettes de précisions vissées sur le nez, casquette à l'envers et cheveux plaqués en dessous, l'athlète est déroutante sur le pas de tir. Elle s'élancera en grande favorite de l'épreuve de tir au pistolet à 25 mètres, dont les qualifications débutent ce vendredi dès 9 heures.

En quelques jours, ils ont conquis le cœur des spectateurs et donc des réseaux sociaux, en couronnant notamment la tireuse sud-coréenne Kim Yeji, 31 ans et qui a remporté la médaille d'argent de l'épreuve féminine de pistolet à air comprimé de 10 mètres dimanche dernier, comme la sportive la plus badass de ces JO de Paris 2024.

Sur ses cheveux longs noués en queue de cheval, elle portait une casquette blanche et un anorak Fila noir zippé jusqu'au cou (tous les deux brodés du drapeau de la Corée du Sud), avec un pantalon de survêtement noir et des chaussures de tir aux lacets rouges. Ses lunettes de tir à monture métallique et dotées de verres rabattables, étaient assorties aux bagues en argent qu'elle portaient aux doigts et à ses piercings aux oreilles.

Durant son épreuve, Kim Yeji semblait être tout droit sortie d'un récit de fiction cyberpunk tout en conservant une tenue personnalisée qui lui donnait une allure à la fois ferme et déterminée mais redoutablement cool. Dans cette vidéo, la sportive a les cheveux lâchés sous une casquette noire à l'envers et est vêtue d'un anorak Fila assorti, semble être froidement imperturbable alors qu'elle établit un nouveau record du monde dans l'épreuve féminine du pistolet à 25 mètres.

Doublé Sud-Coréen au Tir au Pistolet à 10 Mètres

Doublé sud-coréen chez les Dames au tir au pistolet à 10 mètres. Jin Oh, 19 ans, devance sa compatriote Yeji Kim et bat le record olympique. Doublé coréen au pistolet à 10 mètres. Oh Ye Jin a remporté la médaille d’or pour la République de Corée grâce à son impressionnante performance en finale du pistolet à air comprimé 10 m femmes. La Sud-Coréenne s’est adjugé l’or et le record olympique en finale avec 243,2 points. Au classement final, Oh Ye Jin devance sa compatriote Kim Yeji avec 241,3.

Mais si Kim Yeji est actuellement l'athlète olympique préférée des internautes, elle a été dépassée par sa coéquipière de la République de Corée, Oh Ye Jin, qui a remporté l'or dans l'épreuve féminine du pistolet à air comprimé de 10 mètres.

Investissement Continu dans le Tir Sportif

La Corée du Sud continue d'investir dans le tir sportif, comme en témoigne l'organisation des Championnats du monde de para tir à Changwon en 2026. C’est officiel, les Championnats du monde de para tir se tiendront l’an prochain à Changwon, en Corée du Sud, du 3 au 14 septembre 2026. 300 athlètes sont attendus sur place pour cet événement qui offrira des quotas pour les Jeux paralympiques de Los Angeles 2028. La Corée du Sud accueillera les Mondiaux pour la deuxième fois après l’édition 2018 à Cheongju. Il avait aussi accueilli les Championnats du monde de tir de l’ISSF en 2018.

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