L'expression « tir au pigeon » est employée dans divers contextes, allant de la politique au sport. Cet article explore l'origine et l'évolution de cette expression.
Personne n'aime se faire pigeonner. Le pigeon étant un animal bien plus fréquemment rencontré que la huppe, mais tout aussi déplumable, il est rapidement devenu un synonyme de 'dupe', puis de 'sot' puisque celui qui se laisse duper est forcément considéré comme un imbécile. Ce mot vient en effet de la huppe, oiseau qui tire son nom de sa huppe ou crête. "dé-hupper" (contracté en 'duper'), c'est enlever la huppe de l'animal, donc le plumer.
Dans le domaine politique, l'expression « tir au pigeon » est utilisée pour critiquer une situation où une personne ou un groupe est perçu comme une cible facile. C’est l’expression du maire de Rontignon pour parler du panachage. Le panachage c’est cette vieille tradition du code électoral en vigueur dans les communes de moins de 1000 habitants.
C’est-à-dire que l’on peut prendre plusieurs listes, et rayer des noms. Rayer rageusement bien souvent. Le genre de pratique qui donne du sel, il faut bien le dire à ce rendez-vous électoral. Le genre de pratique qui rend les dépouillements électriques bien souvent. Et le sujet de bien des conversations. Ca peut mettre aussi une drôle d’ambiance. Une ambiance de suspicion, de malentendu et de faux semblant.
Mais donc, on en parle ce matin sur Ici Béarn Bigorre : les parlementaires sont en train de réformer ce mode de scrutin. Au delà du coté "ludique" de crayonnage, il faut bien dire dans cette chronique que cette réforme est plutôt heureuse. Parce que le manque de vocation pour être maire dans les petites communes est de plus en plus criant. La perspective de ne plus s’exposer au coup de crayons rageurs c’est un plus pour ceux qui hésitent à se représenter. Parce que les plus exposés ce sont bien souvent les sortants.
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Et franchement, on va oser le dire. Le ball trap compte 3 disciplines olympiques et 6 autres gérées par la Fédération française de ball trap. Même si cette activité ne fait pas partie des disciplines olympiques, c’est celle qui se rapproche le plus de son prédécesseur, le tir aux pigeons. Les disques d’argile sont munis de petites ailettes qui rendent leur trajectoire complètement aléatoire.
Le skeet olympique, le parcours de chasse et le compak sporting comporte une grande variété de plateaux, mais vous savez à l’avance lesquels seront utilisés. Ils sont physiquement les mêmes, mais auront une orientation différente. Le double trap et la fosse olympique présents aux JO, ainsi que la fosse Euro-DTL et la fosse universelle seront un peu plus prévisibles. Les plateaux lancés sont appelés “des fuyants”, c’est-à-dire qu’il s’éloigne de vous, mais vous ne connaîtrez pas leur direction.
Nous venons de voir “les fuyants”, mais nous pouvons citer parmi d’autres “les traversards” qui suivent une courbe en l’air de notre droite à notre gauche ou inversement, “les rentrants” qui viennent vers nous, “les chandelles” qui montent dans le ciel ou encore “les rabitt” qui rasent le sol. Un tireur de ball trap doit obligatoirement s’équiper d’un casque de protection auditive et de lunettes pour le parcours de chasse, le skeet olympique et le compak sporting. Même si elles ne sont pas imposées pour les autres disciplines, les lunettes de protection sont tout de même fortement conseillées. Maintenant que nous avons fait le tour des accessoires, passons au fusil ball trap. C’est un fusil à canon lisse.
Si vous faites partie des petits gabarits, tournez-vous vers un fusil semi-automatique. Malgré l’inconvénient de devoir ramasser les douilles, vous prendrez plus de plaisir pour débuter. Sinon, le mieux est de vous tourner vers le fusil superposé Browning qui peut s’utiliser dans plusieurs disciplines du ball trap. Au-delà, ils auront des caractéristiques plus spécifiques.
Bon à savoir : certains clubs proposent tout ou une partie du matériel en location. Vous pourrez retrouver les clubs de ball trap en France sur le site de la Fédération française de ball trap. Le site internet de la ligue régionale ou du club peut y être renseigné ou les coordonnées de la personne responsable du département. L’âge minimum pour s’inscrire est de 12 ans, mais certaines associations n’acceptent les mineurs qu’à partir de 16 ans.
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La chasse aux pigeons ramiers migrateurs se pratique suivant des modes diversifiés dans le Sud-Ouest de la France et sous forme de tir au vol, « tir au pigeon », sur de nombreux cols du Sud de la France et du Nord de l'Espagne. Les Pyrénées représentent un obstacle difficilement franchissable ; aussi les passages sont-ils connus et ces sites sont intensivement exploités.
Le tir en plaine et la chasse à l'aide de filets demandent une longue préparation et connaissent leur aboutissement à l'automne quand les palombes migrent des pays nordiques vers la péninsule Ibérique. La chasse en palombière au filet ou au fusil avec appelants. La chasse à l'affût sans installation en plaine. La chasse au vol devant soi en plaine. La chasse à poste fixe sur les hivernants en Espagne. Le tir au vol sur les cols pyrénéens. Les pantières, technique multiséculaire.
Chasse aussi dite « de type landais ». Le principe de cette chasse est immuable : il s'agit en manœuvrant des appeaux (ou appelants) d'attirer les vols de passage pour les faire se poser d'abord sur les arbres de la palombière, et ensuite de faire descendre au sol les oiseaux pour les capturer vivants au filet. Le but est donc d'imiter avec ces « appelants », qui sont des pigeons domestiques ou des palombes, des oiseaux en train de se poser, de se restaurer ou de se reposer dans le bois. On trouvera en général ces installations dans des bois à dominance de pins. Ce type de palombière est habituellement rencontré dans les Landes, mais aussi en Gironde, dans le Gers et le Lot-et-Garonne.
On présentera ici l'ensemble des éléments composants la palombière, sachant que bien sûr certaines installations ne comporteront pas exactement tous ces éléments. Autrefois, on se rendait à la palombière à vélo ou à pied. Maintenant, il n'est pas rare de trouver des palombières équipées d'un garage 1 place, voire 2 places, pour camoufler le ou les véhicules. Ce garage peut être construit soit à quelques centaines de mètres de la palombière, soit directement à côté de celle-ci, rendant l'accès encore plus pratique et rapide. Ce garage est utilisé par les chasseurs eux-mêmes mais aussi par les visiteurs éventuels qui doivent bien sûr se conformer aux consignes traditionnellement utilisées pour annoncer leur approche. Le code traditionnel veut que l'on siffle pour demander « la permission » d'avancer. Si le chasseur répond, c'est qu'il n'y a pas de palombes posées et que le visiteur peut avancer et se joindre à la chasse.
C'est le poste de commandement, le centre vital et le poste de guet de la palombière. C'est une cabane plus ou moins grande, surélevée par rapport aux autres constructions, plus ou moins confortable où sont regroupées toutes les commandes des appeaux. Certaines palombières peuvent comporter des équipements allant des toilettes à l'électricité, la télévision ou bien le téléphone et tout ce qu'il faut pour y dormir, mais dans la plupart des cas on y trouvera l'essentiel : une pièce centrale comprenant une cuisinière, une table et des bancs, un placard de rangement pour les ustensiles de cuisine et parfois un poêle à bois pour les froides matinées d'octobre.
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C'est le centre nerveux d'où le chef de chasse surveille l'arrivée des vols et manœuvre les appeaux par l'intermédiaire des ficelles qui aboutissent toutes en ce point stratégique. Il peut aussi coordonner les actions d'autres chasseurs positionnés dans d'autres cabanes plus ou moins éloignées qui possèdent eux aussi parfois des commandes d'appeaux. Ce poste de guet est surmonté d'un capuchon que les chasseurs abaissent lorsqu'ils aperçoivent un vol en approche. Il doit être correctement camouflé mais suffisamment « dégarni » pour que les chasseurs puissent suivre à travers l'évolution du vol, y compris à l'arrière du poste. C'est pourquoi certains s'installent sur un fauteuil pivotant pour rester tout le temps en contact visuel avec le vol.
Le banc du guet est assez long pour pouvoir accueillir 2 à 3 personnes. C'est normalement le chef de chasse qui manœuvre les commandes et lui seul, mais dans certaines palombières les rôles sont souvent partagés par les personnes qui se trouvent là et qui en ont l'habitude. Le poste est toujours orienté nord, nord-est, face au passage. Les chasseurs élaguent tous les ans les arbres obstruant leur champ de vision et qui masquent l'arrivée des palombes. En effet, pour pouvoir les « travailler » correctement, les palombes doivent être aperçues assez tôt.
C'est le principal allié du guetteur. C'est souvent un pigeon domestique ou une palombe qui joue ce rôle. Placé devant la cabane à l'air libre, à vue du chasseur, cet oiseau est là pour signaler la présence de palombes ou de rapaces que le chasseur n'aurait pas vus. Il se manifeste en penchant la tête et en regardant dans la direction où il a aperçu quelque chose d'anormal. Il n'est jamais interpellé par les petits oiseaux. Il est donc indispensable pour les vols de retour, les palombes qui se posent seules et aussi les rapaces tentés par les proies faciles que sont les appeaux.
On ne la retrouve pas dans toutes les palombières, certains chasseurs se contentant de descendre les appeaux à 2 mètres du sol pour les mettre hors de portée des prédateurs. Un peu à l'écart, on y laisse les appeaux pendant la nuit (et les prises de la journée que l'on veut conserver en vie). Elle est généralement assez vaste (10 à 12 mètres carrés), bien fermée pour décourager les prédateurs (sauvagines) et aussi bien camouflée que la cabane principale. Elle contiendra non seulement les appeaux mais aussi le nécessaire à leur alimentation c’est-à-dire graines et eau, et généralement un peu de matériel de bricolage.
Le bâtiment du centre est relié aux autres petits postes de guet, aux sols ou aux arbres de pause par un réseau de couloirs couverts, en forme de tunnel, qui permettent aux chasseurs de se déplacer en silence et à l'abri. En général d'une largeur d'un mètre, ils sont parfois enterrés sur une profondeur de 50 centimètres pour se fondre au mieux dans la végétation. Certaines palombières ne comportent qu'une dizaine de mètres de couloirs, d'autres peuvent en compter jusqu'à un kilomètre.
Ce sont des emplacements dégagés de la végétation où se poseront les palombes si les chasseurs arrivent à les y faire descendre et où les filets se rabattront. Ces surfaces sont planes et mesurent de 8 à 10 mètres de longueur pour 5 à 6 mètres de large. Elles sont souvent en terre battue ou parsemées de gazon assez ras. On peut y disséminer quelques branches de bruyère ou de pin pour masquer une trop grande nudité. À l'origine, ils s'appelaient des tirasses. Ils n'étaient pas actionnés par de puissants ressorts comme aujourd'hui mais par le chasseur lui-même qui les refermait en se jetant en arrière en tirant sur une corde. Composés initialement de chanvre ou de coton, ils sont maintenant en nylon teinté. Elles sont souvent en terre battue ou parsemées de gazon assez ras. On peut y disséminer quelques branches de bruyère ou de pin pour masquer une trop grande nudité.
Chaque sol est flanqué de 2 pantes se rabattant l'un vers l'autre en se croisant sur une largeur de 50 cm environ. Il faut en effet un décalage à la fermeture pour que les deux filets ne se rencontrent pas, et ce léger décalage est obtenu par un Les filets sont tendus de part et d'autre. Les chasseurs disposeront quelques grains de blé ou de maïs qui serviront d'appâts. On y trouvera aussi un petit point d'eau. Le but est donc de faire descendre sur le sol les palombes qui sont posées sur les arbres alentour. Pour cela, rien de mieux que d'imiter une palombe qui est déjà sur le sol pour décider ses congénères à descendre.
Pour cela, les chasseurs ont des « piocs » ou « poulets » qui sont poussés dans un petit couloir le long ou au milieu du sol et qui vont faire croire aux palombes que la situation est sans danger et que l'on peut s'alimenter facilement. Le chasseur roucoule et manipule un appeau pour imiter le vol de la palombe se posant sur le sol.
À l'origine, ils s'appelaient des tirasses. Ils n'étaient pas actionnés par de puissants ressorts comme aujourd'hui mais par le chasseur lui-même qui les refermait en se jetant en arrière en tirant sur une corde. Composés initialement de chanvre ou de coton, ils sont maintenant en nylon teinté. Chaque sol est flanqué de 2 pantes se rabattant l'un vers l'autre en se croisant sur une largeur de 50 centimètres environ. Il faut en effet un décalage à la fermeture pour que les deux filets ne se rencontrent pas, et ce léger décalage est obtenu par un réglage d'un dispositif de déclenchement et de la tension des ressorts.
Le nombre de filets par installation n'est pas limité. Seule la surface des filets au sol est réglementée : elle ne peut excéder 300 mètres carrés. Les départements sont soumis à l'autorisation de créer des droits de filets pour la chasse à la palombe. L'obtention de ces droits de filets permet la création de nouvelle palombières ou de renouveler un droit à une palombière obsolète. Le chasseur bénéficie, après instruction, d'un arrêté préfectoral à son nom. Il devient ainsi le titulaire d'un droit de filets. Le droit de filets peut suivre le chasseur s'il change d'installation.
C'est une petite cabane qui fait face au sol, souvent une extension du tunnel. Elle est assez sommaire mais suffisamment spacieuse pour que le chasseur puisse actionner une autre arme redoutable pour la pose des palombes au sol : la palombe de cabane. C'est une palombe qui reste à l'intérieur avec le chasseur et qui ne sera utilisée que dans le but d'imiter le bruit des oiseaux qui se posent au sol. Le chasseur peut aussi roucouler la palombe pour la mettre en confiance. Pour plus d'explications, voir Les Appeaux au sol.
La Salle du Tir au Vol à Arcachon, le Cercle du Bois de Boulogne à Paris et les installations de tir aux pigeons à Monaco sont des lieux chargés d'histoire et d'élégance architecturale. Ces sites témoignent d'une pratique sportive autrefois prisée par la bourgeoisie et les amateurs de compétitions internationales.
Niché au cœur de la Ville d’Hiver d’Arcachon, la Salle du Tir au Vol est bien plus qu’un simple bâtiment. Ce lieu emblématique est un véritable témoignage de l’histoire locale et de l’élégance architecturale du XIXe siècle. La Salle du Tir au Vol tire son nom d’une ancienne pratique de tir aux pigeons, activité prisée par la bourgeoisie à la fin du XIXe siècle.
La Salle du Tir au Vol propose une programmation éclectique qui attire aussi bien les amateurs d’art que les passionnés de musique. De nombreux événements, tels que des concerts de musique classique, des représentations théâtrales, et des conférences, y sont organisés tout au long de l’année. Entourée de magnifiques jardins et surplombant le Bassin d’Arcachon, la salle offre des vues imprenables, parfaites pour des photos de mariage inoubliables. La Salle du Tir au Vol à Arcachon offre un cadre exceptionnel pour célébrer un mariage. Pour les amateurs d’histoire, d’architecture, ou simplement de belles découvertes, une visite de la Salle du Tir au Vol s’impose.
Le TIR est situé au cœur du Bois de Boulogne à Paris. Ses 6 500 membres, dont plus de la moitié ont moins de 30 ans, sont inscrits au club en grande majorité en famille. Ils y pratiquent en amateur ou en compétition de nombreux sports et activités comme le tennis, la natation, la gymnastique, le bridge et le football.
Le TIR est animé par 65 bénévoles et 45 salariés gérant le club au quotidien. Son école omnisports se place aux premiers rangs des écoles françaises de formation au sport. Elle rassemble 650 élèves, de 6 à 18 ans. Elle se renforce régulièrement, axée sur le développement du sport de haut niveau, du sport de loisirs et du sport-santé.
Au cours du Second Empire, le Bois de Vincennes comme le Bois de Boulogne sont concédés par l’Etat à la Ville de Paris pour y développer un lieu de promenade et la pratique du sport. En 1852, le Bois de Boulogne est cédé à la Ville et fait alors l’objet de travaux d’embellissement, selon les instructions de Napoléon III, sur le modèle des parcs londoniens, avec la création de grands lacs, de rivières et de cascades.
Les deux grands lacs attirant l’hiver de nombreux patineurs, avec un risque élevé d’accident et de noyade, il apparaît nécessaire de disposer d’un plan d’eau adapté à ce sport. Aussi la Ville concède-t-elle à bail en 1865 un terrain situé Pelouse de Madrid, à un “Cercle des Patineurs’’. Les lacs de patinage, de très faible profondeur, sont creusés selon les plans de l’ingénieur des Ponts et Chaussées Jean-Charles-Adolphe Alphand.
Dès 1866, l’association concessionnaire décide d’étendre la gamme de ses activités sportives et crée des installations de tir. Après trente ans, la concession du Cercle des Patineurs est reprise en 1895 par une société sportive, Les Acacias. En 1899, la Société pour l’Encouragement des Tirs en France, association régie par la loi de 1901 constituée à cet effet le 15 juillet 1899, lui succède et constitue le Cercle du Bois de Boulogne.
Le tir aux pigeons, sport désormais emblématique du Cercle du Bois de Boulogne, fonde sa réputation à travers une saison jalonnée de prix et de concours internationaux. C’est au début du XXème siècle le premier club de tir en France et l’un des premiers d’Europe, comptant parmi ses membres le Baron de Coubertin et accueillant lors de l’Exposition Universelle de 1900, comme lors des années suivantes, des concours internationaux prestigieux.
L’Association Sportive du Cercle du Bois de Boulogne poursuit après la seconde guerre mondiale une politique ambitieuse d’investissements au service du sport de haut niveau. Dans le cadre d’une concession donnée par la Ville de Paris à la Ligue de Paris de Tennis (devenue Comité de Tennis de Paris) l'Association Sportive du Cercle du Bois de Boulogne, désormais également appelée "LE TIR", en référence à son histoire est devenue « club résident » du site pour une durée de 30 ans, soit jusqu’en 2037.
Fil de fer à Monaco est un récit qui décrit l’activité disparue du tir aux pigeons vivants. » Au milieu de la grande terrasse de Monte-Carlo, un escalier de marbre conduit à un pont établi sur la voie ferrée au bout duquel est une lanterne. De là, soit par un ascenseur, soit par l’escalier extérieur de droite, on descend au Tir aux Pigeons. Le stand est établi à la pointe extrême du cap Focinana. C’est une vaste plate-forme en hémicycle, gazonnée, soutenue par des arcs s’appuyant sur les rochers que baigne la mer.
A l’extrémité de cette plateforme s’alignent cinq boîtes en fer destinées à recevoir les pigeons. A chaque boîte correspond un fil de fer invisible, lequel va rejoindre, en passant sous l’asphalte, un appareil placé à l’intérieur du pavillon. Ici, une bille lancée indique au hasard quelle boîte on doit ouvrir chaque fois. Lorsque le tireur, en position de faire feu, a prononcé le traditionnel : Pull, un fil de fer est tiré et la boîte désignée par le sort tombe en s’ouvrant avec fracas, de façon à effrayer le pigeon qui ne doit être tiré qu’après avoir pris son vol, et qui est déclaré mauvais si, même atteint il va s’abattre en dehors de stand. Pour chaque pigeon on a droit à deux coups de fusil.
Les constructions du tir aux pigeons sont au fond du stand, adossées à la voie ferrée et face à la mer. Elles se composent d’un bâtiment principal et de deux ailes. Au rez-de-chaussée, se trouvent la salle des tireurs, des tribunes pour le public et la presse. Au premier étage, le bâtiment central comporte un salon largement ouvert sur le stand. Dominant le fronton triangulaire de la façade, est une statue en bronze : la Proie, représentant un chasseur antique de belle allure.
Le tir aux pigeons de Monaco date de 1872. Dès les premières années il a conquis une réputation universelle ; il a été fréquenté par les meilleurs tireurs d’Europe et d’Amérique. En 1864 déjà, le prince Amédée de Savoie venait le visiter pour en faire installer un semblable à Turin ; en 1875, le prince de Galles assistait aux épreuves. Les bâtiments actuels datent de 1896. Les Concours de la saison se divisent en trois séries de tir qui durent de décembre à mars. Les grands concours internationaux, comprenant le Grand Prix du Casino, ont lieu en janvier.
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