Envie de participer ?
Bandeau

L'expression "tir groupe feu vert" n'est pas directement traitée dans le matériel fourni. Cependant, explorons les expressions françaises liées au tir et au vocabulaire du tir.

Expressions Françaises Liées au Tir

Le langage français est riche en expressions imagées, dont certaines trouvent leur origine dans le monde du tir. Voici quelques exemples :

  • Régler son tir : Empruntée au stand de tir, cette expression est utilisée dès le début du XXe siècle. Elle reflète l'idée de régler son tir pour qu'il atteigne son objectif. Aujourd'hui, on l'emploie également pour exprimer l'action de frapper juste, de faire ce qu'il faut pour arriver à son but.
  • Échelonner un tir : Comme il emploie l'expression "échelonner les troupes" pour indiquer un fractionnement des soldats, le langage militaire utilise l'expression "échelonner un tir" pour signifier un fractionnement du tir en plusieurs tirs successifs, dont l'exécution et les cibles sont espacées de manière constante.
  • Tirer à tire-larigot : Née dès la fin du XVe siècle de l'association du verbe "tirer" (sortir un liquide de son contenant), et du nom "larigot", sorte de petite flûte, cette expression était à l'époque principalement associée au verbe "boire". "Boire à tire larigot" était donc pour les buveurs une incitation à faire sortir le vin des bouteilles comme on faisait sortir le son de l'instrument.
  • Tirer des plans sur la comète : Si depuis la nuit des temps les étoiles ont toujours fasciné les hommes, les comètes avaient plutôt tendance à les effrayer. En effet, ne sachant expliquer ce phénomène, on disait qu'une comète était un signe annonciateur de malheurs. Ainsi, chacun "tirait des plans sur la comète", c'est-à-dire qu'il essayait de prédire quel allait être le prochain malheur à s'abattre. De nos jours, l'expression signifie qu'une personne s'imagine des choses (négatives en général) dans une situation donnée, mais qui n'arriveront probablement pas.
  • Être tiré à quatre épingles : Autrefois, on disait d'une personne bien habillée qu'elle était "bien tirée". Parallèlement, vers le XVe siècle, les "épingles" étaient l'argent de poche que les femmes pouvaient mettre de côté lorsque leur mari leur donnait une petite somme pour leurs courses, ou qu'elles gagnaient d'elles-mêmes de diverses manières. Ainsi, il s'agit certainement d'un rapprochement entre ces deux expressions, comme si on pouvait s'acheter de beaux vêtements et donc être bien habillé grâce aux "épingles" que l'on avait mis de côté.
  • Tirer au flanc : Ici, le verbe "tirer" symbolise un mouvement, une direction. Le "flanc" désigne quant à lui un échec ou de la fatigue. Il s'agit donc tout simplement d'une "direction" que l'on prend. En effet, "tirer au flanc" signifie que l'on évite de travailler et que l'on préfère de loin se reposer.
  • Tirer les vers du nez : Datant au moins du XVe siècle, cette expression serait issue des "vers rinaires", parasites du nez, une maladie assez répandue à l'époque. Cependant, beaucoup avaient honte de dire au médecin qu'ils en étaient affectés. Ce dernier était alors obligé de les soumettre à un interrogatoire pour les faire parler. On disait alors qu'il leur "tirait les vers du nez".
  • Tirer son épingle du jeu : Tirer son épingle du jeu proviendrait du XVe siècle. On dit que les fillettes jouaient à un jeu qui consistait à placer des épingles dans un cercle dessiné près d'un mur. Elles devaient ensuite les faire sortir avec une balle en réussissant à ce que celle-ci frappe le mur et vienne ensuite ricocher dans le cercle. Au minimum, il fallait récupérer ce que l'on avait mis en jeu. Ainsi, "tirer son épingle du jeu" signifie que l'on réussit à sauver sa cause, ses intérêts propres.
  • Se faire tirer les oreilles : Se faire tirer les oreilles signifie que l'on se montre réticent ou bien que l'on se fait prier. Elle semble être née à la fin du XVIe siècle, mais fait référence à l'époque romaine pendant laquelle les mauvais payeurs étaient traînés devant les tribunaux par l'oreille.
  • Tirer le bon numéro : Cette expression du XIXe siècle est une référence à la conscription. Jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, le service militaire n'était pas obligatoire. Ainsi, en cas de danger, tous les hommes âgés de 18 à 40 ans étaient en situation de réquisition permanente. Cependant, pour ceux d'entre eux qui ne voulaient pas abandonner leurs études ou leur famille, il y avait la possibilité de se faire remplacer, en payant quelqu'un d'autre pour aller se battre à sa place. Toutefois, cette option était jugée scandaleuse car seuls les plus riches pouvaient espérer rester en vie. C'est pourquoi fut mis en place en 1798 un système de tirage au sort. Si le bon numéro était tiré, le jeune homme ne partait pas, mais si à l'inverse il tirait le mauvais numéro, il devait partir en guerre ou payer entre 400 et 900 francs à un éventuel remplaçant. Cette pratique dura jusqu'en 1905. Aujourd'hui, "tirer le bon numéro" signifie que l'on a de la chance, et s'emploie en particulier dans un couple pour dire que l'on a rencontré la personne "idéale".

Vocabulaire du Tir

Que vous soyez néophyte ou tireur depuis quelques années, il peut être difficile de s'y retrouver dans le vocabulaire du tir. Voici quelques définitions de termes couramment utilisés :

  • Ame : Désigne l'intérieur du canon. Elle peut être rayée (droite ou hélicoïdale) ou lisse.
  • Amorce : Capsule amovible sertie au fond de l'étui d'une cartouche à percussion centrale (9x19 mm, .223 Remington, 7,62x39 mm...) contenant le mélange inflammable qui, au choc du percuteur, vient enflammer la poudre. Dans une cartouche à percussion annulaire (.22 LR, .44 Henry Flat...), la matière inflammable se situe dans le bourrelet au fond du culot de l'étui.
  • Arme à répétition manuelle : Arme qui, après chaque coup tiré, est rechargée manuellement par introduction dans le canon d'une cartouche prélevé dans un magasin et transportée à l'aide d'un mécanisme.
    • Culasse à verrou : Carabine dont la culasse est actionnée au moyen d'un levier. On lève la poignée pour déverrouiller la culasse, on tire en arrière pour extraire l'étui de la balle que l'on vient de tirer, on repousse la culasse pour insérer une nouvelle cartouche dans la chambre et on rabaisse pour fermer la culasse. Tout en refermant la culasse, on arme également le percuteur. C'est un mécanisme que l'on retrouve sur de nombreuses carabines de chasse.
    • Réarmement linéaire : Même principe de fonctionnement que la culasse à verrou mais cette fois-ci le mouvement se fait en 2 temps : on tire la culasse vers l'arrière et on la repousse vers l'avant.
    • Levier de sous-garde : Une poignée, dans l'alignement du pontet, abaisse l'ensemble pour ouvrir la culasse, armer le chien et éjecter l'étui de la balle qui vient d'être tirée. Lorsque l'on relève la poignée, on amène une cartouche du magasin tubulaire à la chambre de l'arme. C'est ce type de carabine qui a fait la conquête de l'ouest.
    • Fusil à pompe : Une pompe se situe entre le canon et le magasin tubulaire contenant les cartouches. On tire la pompe en arrière pour éjecter l'étui de la balle que l'on vient de tirer et amener une cartouche du magasin sur la planchette élévatrice. On repousse la pompe pour remonter la planchette élévatrice, insérer la cartouche dans la chambre et armer le percuteur. On retrouve ce type d'arme aussi bien pour la chasse que dans certaines unités d'intervention tactiques pour différentes utilisation (combat rapproché, dégondage de porte...) ou pour les convois sécurisé (transport de fond, transfert de prisonnier...).
  • Arme automatique : Toute arme qui, après chaque coup tiré, se recharge automatiquement et qui par une seule pression sur la queue de détente permet le tir de plusieurs munitions en rafale.
  • Arme semi-automatique : Toute arme qui, après chaque coup tiré, se recharge automatiquement et qui par une seule pression sur la queue de détente ne permet pas de tirer plus d'un seul coup.
  • Balle (ou ogive) : C'est le projectile. Il est généralement en plomb. Il peut être nu ou chemisé (recouvert d'une couche de laiton ou cuivre). Son poids est le plus souvent exprimé en grains (gr).
  • Balistique : La science qui étudie le comportement d'un projectile depuis le canon jusqu'à la fin de sa course.
  • Barillet : Magasin cylindrique que l'on trouve sur les revolvers. Le barillet tourne sur un axe parallèle au canon pour placer successivement les cartouches en position de percussion.
  • Bronzage : Oxydation artificielle et volontaire des surfaces métalliques sur une arme. Le bronzage protège l'arme de la rouille. Attention : Une arme bronzée peut s'oxyder.
  • Canon (ou tube) : Partie de l'arme qui guide le projectile.
  • Cale main : Accessoire utilisé en tir à la carabine.
  • Calibre : Désigne le plus grand diamètre des projectiles pour une arme à feu. Les calibres européens sont exprimés en mm et comporte toujours deux nombre : le premier désigne le diamètre du projectile et le second la longueur de douille (9 x 19 mm, 5,56 x 45 mm, 7,62 x 39 mm...).
  • Carabine : La définition exacte est la suivante : Arme d'épaule à canon rayée qui tire exclusivement des munitions métalliques (.223 Remington, 7,62 x 39 mm, 5,45 x 39 mm...).
  • Cartouche : Ou munition. Désigne l'ensemble que compose l'amorce, l'étui, la poudre et l'ogive.
  • Catégorie : La législation Européenne regroupe les armes par catégories.
  • Chargeur : Boîtier contenant les cartouches. On parle aussi de système d'alimentation. Il peut être amovible ou non. Il peut aussi faire partie intégrante de l'arme, dans ce cas on parle de magasin.
  • Chien : Il est apparent sur les revolver, carabines à levier de sous-garde et certains pistolets semi-automatique. Lorsque le percuteur dessus, on appelle cela le chien.
  • Cliquer : Déplacer la hausse ou le réticule sur une lunette de tir. Le nombre de clics détermine le décalage en fonction du réglage de la lunette.
  • Crosse : Partie de l'arme qui permet sa préhension. Dans le cas d'une arme d'épaule, c'est la crosse qui va permettre l'épaulement.
  • Culasse : La pièce assurant la fermeture et regroupant certaines fonctions clés d'une arme à feu. Elle peut être à verrou ou non et contient le percuteur et l'extracteur. Dans son mouvement arrière engendré par la poussée des gaz ou la manipulation du tireur, la culasse extrait la cartouche ou l'étui vide et réarme le chien. Dans son mouvement avant, provoqué par le ressort récupérateur ou la manipulation du tireur, elle prélève un nouveau projectile dans le chargeur ou le magasin et l'introduit dans la chambre.
  • Détente (queue de) : Pièce sur laquelle l'index du tireur exerce une pression qui provoque par un mécanisme le décrochage de la gâchette (pièce interne qui ne libère le mécanisme de mise à feu et qui ne doit pas être confondu avec la queue de détente).
    • Double action : la queue de détente sert à la fois à armer le chien et à tirer le coup (ex : Beretta 92, CZ 75 P01, Sig Sauer P226...).
  • Embase : Pièce métallique en une ou deux parties qui est soit vissée soit soudée sur la carcasse d'une arme afin de recevoir un montage ou des colliers pour optique.
  • Etui ou douille : Partie de la munition qui fait office de contenant. Il reçoit l'amorce et la poudre puis on vient sertir la balle dessus.
  • FMJ : Full Metal Jacket. Désigne une cartouche dont le projectile possède un noyau mou en plomb recouvert d'une chemise (en laiton ou nickel). Cette technique permet au projectile d'obtenir une plus grande vélocité sans laisser de dépôt dans le canon. Lors de l'impact, un projectile FMJ pénètre et ressort sans déformation. Ce type de munition est interdit à la chasse en France car elle blesse plus qu'elle ne tue et augmente le risque de dommage collatéral.
  • Fusil : la définition précise d'un fusil est la suivante : Arme d'épaule à canon lisse ou rayé qui tire les calibres suivants : 10, 12, 16, 18, 20, 24, 28, 32, 36, 12 mm et 14 mm.
  • Guidon : C'est le deuxième élément de la visée après la hausse. Le guidon se situe à l'extrémité du canon.
  • Hausse : Premier des organes de visée, il est le plus proche de l'oeil.
  • Lâcher : Action du doigt sur la queue de détente qui a pour but de provoquer le départ du coup.
  • Lunette : Optique grossissante ou télescope, qui permet de voir ses impacts en cible. Plus la surface de la lentille est grande plus la luminosité est élevée.
  • Monture : le terme exact pour désigner ce que les gens appellent communément la crosse.
  • Rechargement : Recomposer une munition à partir des éléments de base : amorce, étui, poudre et projectile. Dans certaines discipline, le rechargement est préconisé pour obtenir les meilleurs couple armes-munitions.
  • Revolver : Arme de poing comportant un magasin cylindrique rotatif (barillet) tournant selon un axe parallèle au canon. Le barillet demeure solidaire de l'arme pour l'approvisionner en munitions.
  • Scatt : Système informatique d'analyse des différentes phases du tir.
  • Wad-Cutter: Type de projectile entièrement en plomb qui découpe dans les cibles des impacts d'une netteté parfaite comme le ferait un emporte-pièce.
  • Zone de lâcher : Partie de la cible dans laquelle le lâcher est acceptable.

Lire aussi: Le Chèque Culture : un coup de pouce culturel

Lire aussi: Utiliser vos Titres Restaurant sur le Web

Lire aussi: Groupe Furet du Nord : une histoire passionnante

tags: #tir #groupe #feu #vert #definition

Post popolari: