Le Bénin, comme d'autres pays d'Afrique de l'Ouest, est confronté à des défis de sécurité croissants liés à l'expansion des groupes jihadistes dans la région.
En février 2021, Bernard Émié, alors Directeur général de la sécurité extérieure [DGSE], avait expliqué que les groupes jihadistes implantés au Sahel nourrissaient le projet d’étendre leur influence vers le golfe de Guinée, en particulier en Côte d’Ivoire et au Bénin. Cela était surtout vrai pour le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM], lié à al-Qaïda.
Depuis, les coups d’État survenus au Mali, au Burkina Faso et au Niger ont contraint la France à retirer ses troupes et à mettre un terme à l’opération de contre-terrorisme Barkhane. Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, a laissé entendre que les groupes jihadistes ont désormais le champ libre. Le cas du Burkina Faso est symptomatique, avec 2 500 civils tués lors d’actes terroristes depuis le départ des forces françaises.
Si la Côte d’Ivoire est relativement épargnée par les attaques jihadistes, ce n’est le cas ni du Togo, ni du Bénin. Dans un rapport sur la situation en Afrique de l’Ouest, Antonio Gutteres, le secrétaire général de l’ONU, a souligné que ces deux pays « continuent de subir des attaques violentes dans les régions limitrophes du Sahel central ».
Le Bénin a déploré une attaque commise par le GSIM dans le Parc national du W en juillet dernier [12 tués]. En effet, le 8 janvier, dans une région située aux confins du Niger, du Burkina Faso et du Bénin, une attaque attribuée aux jihadistes a fait au moins vingt-huit tués dans les rangs de l’armée béninoise.
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Une source diplomatique a rappelé que 121 soldats béninois ont été tués entre 2021 et décembre 2024, soulignant que l’armée béninoise était « toujours en construction ».
Malgré ces défis, le Bénin a mis en œuvre des stratégies pour contrer le terrorisme. Le 27 novembre, le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies a salué « l’approche holistique » suivie par Cotonou en matière de lutte contre le terrorisme. Ben Saul, rapporteur spécial de l’ONU, a déclaré que le Bénin a fait preuve d’une approche tournée vers l’avenir en alliant des mesures de sécurité avec des stratégies de développement.
Les efforts visant à accélérer le développement inclusif et participatif, en particulier dans les régions du nord, sont essentiels pour renforcer la résilience à la radicalisation. Le Bénin a également renforcé la sécurité aux frontières pour empêcher l’entrée de terroristes, tout en offrant l’hospitalité aux réfugiés des pays voisins du Sahel.
Dans le contexte actuel, le tir de précision au Bénin prend une dimension particulière. Il s'agit d'une compétence cruciale pour les forces de défense et de sécurité, compte tenu des menaces asymétriques posées par les groupes terroristes.
Deux épreuves sont au programme de ces Championnats du Monde : la triplette et le tir de précision.
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48 tireurs (1 par nation) réalisent les 5 ateliers de tir de précision. Pour chaque atelier, chaque compétiteur tire 4 boules à 4 distances différentes (6m50 - 7m50 - 8m50 - 9 m50, soit 20 boules tirées au total. À l’issue du premier passage de chacun, les 4 premiers du classement sont directement qualifiés pour les ¼ de finale. Les 16 tireurs suivants au classement passent par une phase de repêchage avec une nouvelle série de 5 ateliers. Les autres sont éliminés.
Le premier du classement des qualifications affronte ensuite le 8ème après le repêchage.
Le tir de précision, dans un contexte de lutte contre le terrorisme, implique non seulement la capacité à atteindre une cible avec une grande exactitude, mais aussi la nécessité de minimiser les dommages collatéraux et de respecter les principes du droit humanitaire.
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