La chasse est une activité encadrée par une réglementation stricte, classée par thèmes pour une meilleure compréhension. La chasse du sanglier, en particulier, fait l'objet de mesures spécifiques adaptées aux différents contextes départementaux.
En France, la gestion du sanglier est un enjeu majeur, notamment en raison des dégâts causés aux cultures. L'État a mis en place des mesures financières et réglementaires pour accompagner les fédérations de chasseurs dans leur mission de régulation.
La chasse du sanglier est prolongée durant le mois de mars sur l’ensemble du département du Finistère. Cette prolongation est automatique et ne nécessite pas de démarche administrative particulière. Des conditions d’application sont toutefois à observer.
Pour la Barge à queue noire, le Courlis cendré et la Tourterelle des bois, le moratoire pour chacune de ces espèces risque d’être prolongé pour cette saison.
L’ambition de cet accord est de réduire de 20 à 30 %, d’ici 3 ans, les surfaces de dégâts de sanglier au niveau national par rapport à la référence de la récolte 2019. Cette année 2019 marque le début de changement de loi qui a amplifié la responsabilisation des chasseurs localement par l’obligation de la mise en œuvre de la participation territoriale au financement des dégâts.
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D’une enveloppe de 60 millions d’euros accordée par l’État, sur 3 ans, pour accompagner les Fédérations et leur permettre de réussir l’objectif partagé avec le monde agricole et le gouvernement de réduire les surfaces de dégâts de gibier.
A ces 60 millions d’euros s’ajoutent, dans le cadre du plan de résilience mis en place par l’État, 20 millions d’euros, pour permettre aux Fédérations de faire face au renchérissement des denrées alimentaires et donc de la hausse des barèmes en 2022, à la suite de la guerre en Ukraine.
Dans ce contexte, l’État s’est engagé à prendre en charge, dans le cadre du plan de résilience, et de façon exceptionnelle le surcout pesant sur les Fédérations départementales au regard des barèmes 2021 des dégâts, surcoûts dus en bonne partie à la crise ukrainienne. L ‘enveloppe maximale dédiée à cette mesure a été fixée à 20 millions d’euros.
S’agissant de l’aide à la réforme structurelle, une enveloppe de 60 millions d’euros sur trois ans est ouverte à la FNC, aux FRC et aux FDC, soit 25 millions d’euros en 2023, 20 millions en 2024 et 15 millions en 2025.
Willy Schraen, président de la FNC l’a rappelé aux chasseurs, lors de son discours au congrès de Beaune : « Si nous vous faisons les poches, en quelque sorte, avec la contribution territoriale, nous y sommes obligés devant l’équation financière que la loi nous oblige à résoudre ».
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Pour la FNC, cet accompagnement sur 3 ans par l’État doit servir à agir sur l’évolution du système d’indemnisation basé sur une loi inadaptée et vieille de 50 ans.
Willy Schraen se dit convaincu « que le paiement des dégâts ne doit plus nous incomber dans un avenir proche car notre devenir passe par l’action environnementale, par la gestion de la biodiversité, par l’information du grand public et bien sûr par le « vivre ensemble » dans la nature ».
A ce titre, le président de la FNC estime que « le réseau fédéral de la chasse pourrait être le bras actif de politiques environnementales et scientifiques des collectivités territoriales si nous n’étions pas pieds et poings liés avec l’entièreté du paiement des dégâts et l’obligation de chasse qui en découle. »
En tout cas, pour la FNC, la chasse ne doit pas devenir une milice cynégétique armée où l’on paye des individus pour aller chasser jour et nuit, dans une logique de régulation extrême. Et le président de la FNC de conclure, « la chasse est un mode de vie. A tous ceux qui veulent nous limiter à une fonction de régulateurs, je dis « non ». Mon métier n’est pas chasseur !
1. L’élargissement de la boîte à outils sanglier laissant une large place aux adaptations départementale. Les fédérations pourront choisir des mesures adaptées à leur contexte lorsque cela sera nécessaire.
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3. Une traduction réglementaire de cet accord par les services de l’État est attendue. L’État va proposer en Conseil National de la Chasse et de la Faune Sauvage les mesures visées et demandées conjointement par la Fédération Nationale des Chasseurs et ses partenaires agricoles.
Les chasseurs assurent leur mission d’intérêt général de pression sur le grand gibier, conscients de l’importance de celle-ci vis-à-vis des autres acteurs ruraux.
Le projet de décret permet une meilleure indemnisation des agriculteurs, notamment en réduisant les seuils d’indemnisation et en modernisant la procédure d’indemnisation devant la Commission nationale d’indemnisation des dégâts de gibier et modernise la procédure à suivre en apportant certaines simplifications.
Le Conseil national de la chasse et de la faune sauvage a été consulté le 7 juillet 2023.
Le texte présente un impact sur l’environnement et nécessite à ce titre une consultation publique conformément aux dispositions de l’article L.123-19-1 du code de l’environnement.
Pour le seul gibier d’eau, la loi élargit la possibilité (uniquement dans les lieux mentionnés ci-après) de chasser à partir de : 2 heures avant le lever du soleil au chef-lieu du département et jusqu’à deux heures après son coucher.
Par dérogation durant cette période et uniquement pour le gibier d’eau, le permis de chasser donne, à celui qui l’a obtenu, le droit de chasser le gibier d’eau la nuit à partir de postes fixes tels que hutteaux, huttes, tonnes et gabions, existants au 1er janvier 2000 dans les départements où cette pratique est traditionnelle .
Ces départements sont : l’Aisne, les Ardennes, l’Aube, l’Aude, les Bouches-du-Rhône, le Calvados, la Charente-Maritime, les Côtes-d’Armor, l’Eure, le Finistère, la Haute-Garonne, la Gironde, l’Hérault, l’Ille-et-Vilaine, les Landes, la Manche, la Marne, la Meuse, le Nord, l’Oise, l’Orne, le Pas-de-Calais, les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées, la Seine-Maritime, la Seine-et- Marne et la Somme.
Ainsi même en période d’ouverture générale, la chasse du gibier d’eau à la passée n’est autorisée dans ces départements à partir de postes fixes dûment déclarés en préfecture que : 1) en zone de chasse maritime ; 2) dans les marais non asséchés ; 3) Sur les fleuves, rivières, canaux, réservoirs, lacs, étangs et nappes d’eau.
Dans l'est de la France, en Alsace et en Moselle, il est possible de chasser légalement le sanglier de nuit à l’aide d’une caméra thermique. Cette pratique se déroule uniquement depuis des miradors, après avoir obtenu les autorisations nécessaires.
Le gros avantage du thermique est qu’il s’utilise même en journée, ce qui n’est pas le cas de l’intensificateur de lumière (ou Vision de Nuit). Légal pour observer et repérer. Totalement interdit pour monter sur une arme comme système de visée.
Le HELION 28 est un monoculaire (il ne possède pas de réticule ni de système de montage) parfaitement autorisé.
Comme vous le savez sûrement, il est possible de chasser légalement le sanglier de nuit à l’aide d’une caméra thermique dans l’est de la France, en Alsace et en Moselle.
Le but premier est le repérage des animaux et il est possible de détecter tout objet ou être vivant dégageant de la chaleur : voiture, vache, sanglier, moustique, tout est détecté !
Avec un peu d’expérience, il vous sera possible de différencier les sangliers des chevreuils à 250-350 mètres.
Vous savez le thermique ne remplace pas une parfaite connaissance du territoire et des habitudes des animaux. Rien ne permet de remplacer une tournée du territoire préalable à l’affût qui permet de repérer les indices de présence et les passages frais. J’utilise aussi les pièges photographiques. Avec cela je choisis mon spot pour la nuit. Si je vois que les animaux sortent plus proches d’un autre mirador que le mien, je décharge mon arme, la glisse dans sa housse (une niggeloh souple en néoprène, silencieuse et légère) et file à bon vent rejoindre le poste plus adéquat !
Le Pulsar est à ce moment-là dans la poche de veste non fermée.
J’ai le modèle XP avec un écran d’une définition plus élevée que le modèle de base. On observe à travers l’oculaire un petit écran CCD. Ce n’est pas une image directe comme sur des jumelles, traitement thermique oblige.
Zoom 11.2x pour le mien, c’est un zoom digital donc plus on zoom plus l’image est pixélisée. Le grossissement 5-6x est un bon compromis pour l’observation ! Le mode que j’affectionne est celui permettant d’avoir la totalité de l’écran en x1.5 et une petite partie sur le haut en x 5.5. En gros ce qui est centré dans l’écran x1.5 est agrandi en x5.5 dans un encart.
Seul le brouillard, la bruine ou la pluie drue empêchent son utilisation. La végétation coupe aussi la chaleur, pouvoir observer « au travers » des cultures est pour moi une légende !
Il est livré d’origine avec une petite dragonne comme les vieux caméscopes. C’est un peu léger de ce côté-là.
Après le tir, le thermique est également utile pour visualiser l’impact ! En effet le sang qui sort de la plaie est plus chaud que le pelage !
Après cette technologie évolue à vitesse GRAND V et je crois que Pulsar a sorti plusieurs nouveaux modèles depuis, je ne vous en dis pas plus, nous les testerons ces prochains mois !
J’ai choisi cette marque car mes amis Allemands (chasseurs PRO) ne jurent que par elle. J’ai suivi le mouvement ! C’est un monoculaire utilisable d’une main et ambidextre. Il ressemble un peu à un mini caméscope de l’époque !
J’ai mis un peu de temps à gérer les nombreux boutons et les différents modes, mais ça devient rapidement instinctif.
Un matin d’été je repère des sangliers dans un blé très haut. Le jour commence à se lever et j’entame mon approche. Le blé n’étant pas « raccourci » je perds le contact visuel.
En avez-vous vraiment l’utilité? Le budget est conséquent ! Il faut compter 3500€… Pour chasser intensivement avec des obligations de résultat c’est un plus, pour le chasseur occasionnel, c’est un gadget !
Un tout petit peu moins de 3500 euros selon les armureries ou les sites !
De nuit j’opte systématiquement pour le 308win.Je chasse avec une carabine Savage Scout, très compacte ce qui est un énorme avantage avec les miradors type cabine.
J’ai testé le modérateur de son Nielsen Sonic Ghost 50. C’est génial de nuit, plus de flamme à la bouche du canon et donc je ne suis plus ébloui. Le recul est moindre également.
Gros inconvénient, dans la lutte contre les dégâts, le modérateur ne « choque » pas autant les « survivants » qu’un coup de feu non modéré. Je suis donc repassé au frein de bouche DF2000 pour que mes coups de carabine laissent les sangliers apeurés. Ils comprennent ainsi que la plaine est dangereuse !
Pour l’optique j’utilise une Leupold VX5 HD 3-15×56 avec un réticule lumineux. Je tire généralement sur la position x7.La lampe est une NiteCore que je fixe sur l’arme avec un interrupteur déporté sur le devant de la carabine.
La chasse du sanglier est possible toute l’année chez moi, je sors énormément et plus ou moins intensivement selon les périodes. Pour donner une moyenne on peut dire deux à trois fois par semaine soit environ 250 sorties sur deux saisons.
La saison dernière 28… Au total une bonne cinquantaine. Tous ne sont pas de moi, j’accompagne aussi mon frère ou mon ami Nicolas.
Mesure/Aide | Montant/Détails | Objectif |
---|---|---|
Enveloppe État sur 3 ans | 60 millions d'euros | Accompagner les fédérations et réduire les dégâts de gibier. |
Plan de résilience | 20 millions d'euros | Aider les fédérations à faire face à l'augmentation des coûts alimentaires. |
Réduction des dégâts | 20 à 30% | Objectif national de réduction des dégâts de sanglier d'ici 3 ans (référence 2019). |
Aide à la réforme structurelle (sur 3 ans) | 60 millions d'euros | Financer la FNC, les FRC et les FDC pour réformer le système d'indemnisation. |
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