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Ce jeudi 10 octobre, des incidents ont éclaté devant le lycée Auguste et Louis Lumière, situé dans le 8e arrondissement de Lyon. Des tirs de mortiers d’artifice ont été effectués devant l’établissement.

Déroulement des faits

Quelques dizaines de personnes se sont rendues devant l'établissement du 8e arrondissement de Lyon ce jeudi 10 octobre. Des poubelles ont été renversées et incendiées devant l’entrée du lycée Lumière de Lyon 8. Des poubelles ont été incendiées. Les faits se sont produits avant 8 heures.

La circulation des trams TCL a été momentanément coupée, selon les informations du Progrès. Si vous passiez par le boulevard des Etats-Unis ce matin, vous avez sûrement remarqué que l'axe était particulièrement embouteillé, et la circulation du tramway a même été momentanément interrompue. Une intervention policière déclenchée à 8h du matin explique cela.

Intervention des forces de l'ordre

La police est intervenue rapidement. La préfecture indique que la police est intervenue "rapidement pour stopper les violences et disperser les auteurs". Les services de police sont intervenus rapidement, permettant le retour au calme. La police est intervenue en nombre, pour disperser les attroupements et ramener le calme devant l’établissement.

Une interpellation a finalement eu lieu à 9h20 ce matin devant le lycée Lumière. Un adolescent de 17 ans a été interpellé après les violences qui ont éclaté devant le lycée Lumière à Lyon ce jeudi 10 octobre. Un individu a été arrêté à la suite des violences commises jeudi devant le lycée Auguste et Louis Lumière (8e arrondissement), a appris Le Figaro de source bien informée. Il a été arrêté par la brigade anti-criminalité et placé en garde à vue ce jeudi. Il s'agit d'un jeune homme de 17 ans.

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Bilan et conséquences

Un professeur de sport a été légèrement blessé. Un professeur a été touché à l’épaule par un tir tendu et la présence des fauteurs de troubles, pour la plupart encagoulés, a entraîné la coupure de la circulation du tramway. Un enseignant serait légèrement blessé après avoir été frôlé par un projectile qui lui a provoqué de violents acouphènes. Il a été pris en charge pour des acouphènes après avoir été frolé par un mortier. Ce dernier avait vu un engin pyrotechnique lui frôler l’oreille et exploser au niveau de son épaule, provoquant d’importants acouphènes. Il avait été mis au repos pour le reste de la journée. Seuls ses cours ont été annulé en raison de son absence, le reste des cours s'est déroulé normalement ce jeudi matin.

Réactions et condamnations

Le ministre délégué chargé de la réussite scolaire Alexandre Portier a apporté sur X son soutien à l’enseignant blessé et dénoncé des "violences inacceptables contre notre école". Sur X, la préfecture du Rhône et le recteur de Lyon, Olivier Dugrip ont indiqué condamner "fermement ces actes et apportent leur soutien aux personnels et élèves".

« Il est inadmissible que ces lieux essentiels pour la République, où beaucoup de jeunes viennent pour apprendre, pour devenir adultes et s’émanciper, soient visés » a déclaré ce jeudi après-midi Catherine Staron, vice-présidente de la Région en charge des lycées, devant le lycée Lumière à Lyon (8e) où de violents incidents se sont produits le matin même.

Renaud Pfeffer, vice-président de la Région en charge de la sécurité a appelé à « mobiliser l’ensemble des acteurs de la sécurité ». « On ne peut pas laisser la situation telle qu’elle est aujourd’hui », dénonce Catherine Staron en rappelant la délibération sur les droits et devoirs passée le même jour en assemblée plénière.

Mesures envisagées

Les élus régionaux proches de Laurent Wauquiez ont déploré l’absence de tel dispositif sur la voie publique lyonnaise, soulignant l’installation par la région de caméras de surveillance. Pourtant la ville de Lyon assure au Figaro qu’une caméra est bien installée sur le secteur. Il a aussi insisté sur la nécessité que « la ville de Lyon mette des caméras devant le lycée ». Des élus régionaux, qui se sont rendus sur place ce jeudi après les faits, ont appelé à l'installation de nouvelles caméras de surveillance. "Il faut que la ville de Lyon mette des caméras de vidéosurveillance devant les lycées", a clamé Renaud Pfeffer, vice-président de la région.

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Elle vise à supprimer les aides telles que les bourses au mérite, le financement du permis de conduire ou encore le Pass’Région pour les fauteurs de troubles. Au-delà des mesures de sécurisation, les élus de la Région ont également évoqué les sanctions financières à l’encontre des lycéens impliqués dans les violences. « On ne peut pas laisser la situation telle qu’elle est aujourd’hui », dénonce Catherine Staron en rappelant la délibération sur les droits et devoirs passée le même jour en assemblée plénière. Si l’auteur de violences ou d’incivilité « est un lycéen qui peut bénéficier de l’aide de la Région, il peut être assuré qu’il ne l’aura pas ! » prévient Renaud Pfeffer.

Contexte et précédents

Dans la matinée, des tirs de mortiers d'artifice ont également été signalés aux abords du lycée professionnel Tony Garnier à Bron, précise la préfecture du Rhône. Un scénario identique s’est déroulé à la même heure à Bron, devant le lycée Tony-Garnier, où la police est également intervenue pour mettre un terme aux violences. Un membre du personnel du lycée professionnel Tony Garnier de Bron, qui souhaite conserver son anonymat, y voit lui, un lien direct avec les incidents de Venissieux. « Ça a commencé vers 7h55, il y avait 2 collègues qui étaient devant le portail, et ça leur a plus ou moins pêté à la gueule. Ils étaient environ une trentaine. On ne sait pas si c'était des élèves de l'établissement, ils étaient tous cagoulés, mais on suppose que oui au moins en partie.

Selon la police, ces incidents n'ont pas de rapport avec ceux similaires survenus à Venissieux jeudi 3 octobre. Ces faits ont suscité une vive réaction, en raison de la blessure de l’enseignant mais aussi de précédents lors des semaines passées. Des dégradations interviennent une semaine seulement après les tirs de mortiers survenus devant le lycée Marcel-Sembat de Vénissieux, jeudi dernier. Une semaine après les violences de VénissieuxCet incident arrive seulement une semaine après les violences qui se sont produites devant le lycée Marcel-Sembat de Vénissieux, à l’entrée de Lyon.

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