Un séisme, par sa soudaineté et son imprévisibilité, peut avoir des conséquences graves sur les biens et les personnes, qui peuvent être amplifiées par d'autres phénomènes induits comme les tsunamis et les avalanches.
S'il est impossible de prévoir la survenance d'un séisme, le respect des normes parasismiques dans la construction permet de limiter la vulnérabilité des biens.
Un séisme est une vibration du sol provoquée par une rupture brutale des roches de la lithosphère le long d'une faille. Une faille est une zone de rupture en profondeur dans la roche qui se prolonge parfois jusqu'à la surface du sol, le long de laquelle les deux bords se déplacent l'un par rapport à l'autre (source MTES).
Un séisme peut avoir une origine naturelle (tectonique des plaques, volcanisme) ou être induit par une activité anthropique (tir de carrière par exemple).
Un séisme est caractérisé par sa magnitude (énergie libérée) et par son intensité (effets et dommages provoqués). Ces deux paramètres ne sont pas corrélés. Un séisme de forte magnitude peut ainsi avoir une intensité faible en raison soit de sa profondeur, soit de la faible vulnérabilité des constructions, soit de la nature du sol.
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Le risque est la rencontre d'un phénomène aléatoire (aléa) et d'un enjeu exposé à ce phénomène aléatoire.
En France, l'aléa sismique a été déterminé de manière probabiliste en prenant en compte l'historique de la sismicité métropolitaine et ultramarine. Cela a conduit à un zonage du risque sismique et une réglementation parasismique associée.
Depuis le 1er mai 2011, une nouvelle réglementation parasismique est entrée en vigueur. Elle acte un nouveau zonage sismique ainsi que de nouvelles règles parasismiques pour les bâtiments. La réglementation française a été révisée notamment pour répondre aux exigences du nouveau code européen de construction parasismique.
La carte de zonage sismique a été élaborée en tenant compte des progrès scientifiques en sismologie. Ainsi, ce zonage divise la France en cinq zones de sismicité.
La carte de zonage sismique de France présente cinq zones de risques sismiques allant croissant d’un risque très faible (1), faible (2), modéré (3), moyen (4), à fort (5), cette dernière s’appliquant exclusivement aux Antilles françaises.
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Prenant en compte les codes parasismiques de l'Eurocode 8 de l'UE, les sols sont classés en cinq catégories principales allant de A (sol de type rocheux) à E (sol mou) avec des exigences en matière de conception et construction des bâtiments neufs.
Ces exigences elles-mêmes sont liées à l'importance des bâtiments dans leur usage social et de la zone de sismicité. La construction d'un simple hangar sera libre de contrainte, alors que les immeubles d'habitation, de bureaux, de centres de soins, de production d'énergie et de gestion de crise par exemple, devront répondre à des normes strictes selon l'intensité du risque sismique de leur zone.
Un séisme peut avoir une origine naturelle (tectonique des plaques, volcanisme) ou être induit par une activité anthropique (tir de carrière par exemple). Les séismes artificiels sont ainsi nombreuses, mais sont généralement de magnitude faible ou modérée.
Le séisme est le résultat d'une rupture sur une faille. L'énergie accumulée est libérée à la source du séisme sous forme d'ondes sismiques. La rupture se situe le plus souvent vers 10 ou 15 km de profondeur. Elle atteint la surface du sol pour les gros séismes.
Les vitesses atteintes par les ondes sismiques sont très rapides, 6 km/s c'est 21600 km/h !
La magnitude est liée à l'énergie de leur rayonnement E et à l'énergie sismique E rayonnée. Il existe différentes échelles de magnitude, comme la magnitude locale ML, la magnitude de surface Ms, et le moment sismique.
Pour détecter les séismes, des capteurs enregistrent en permanence les plus infimes tremblements du sous-sol. En France, au laboratoire de Détection et Géophysique du CEA, des analystes trient " à la main » parmi les quelque dix mille secousses annuelles les séismes naturels des événements artificiels tirs de carrière ou effondrements miniers.
Le LDG a développé un réseau de neurones original pour faire ce tri, à partir de la date de la secousse, des coordonnées de son épicentre et de sa magnitude. Les réseaux de neurones sont fréquemment utilisés pour classer des données en différents groupes. Mais leur efficacité s'émousse lorsque les données ne sont pas connues très précisément. C'est le cas des données sismiques. Comment tenir compte de cette imprécision ? L'idée est d'utiliser la logique floue dans le codage des paramètres.
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