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Lors de l’exploitation d’une carrière, l’extraction de roche massive est nécessaire pour la production de granulats. Les tirs de mine permettent d’abattre un pan de la roche avec des explosifs dans le but de réduire sa taille et procéder à un premier broyage de la roche.

Les tirs de mine peuvent être réalisés dans certaines carrières jusqu’à deux fois par semaine afin de répondre aux besoins de matériaux. Pour les riverains aux alentours de la carrière, c’est cette méthode d’extraction qui génère le moins d’impacts au niveau des ondes sismiques et des ondes vibratoires aériennes.

Comment se Déroule un Tir de Mine ?

Dans un premier temps, le tir de mine est réalisé à un endroit bien précis de la carrière en fonction de la masse à abattre et du gisement de la roche. En analysant tous ces points à prendre en compte, le volume d’explosif à utiliser est différent. Le résultat de calculs bien précis est ensuite remis aux mineurs pour la préparation de l’explosif.

Étapes d'exécution d'un tir de mine :

  1. La première étape pour un tir de mine est le trou où l’explosif va être inséré. Un foreur réalise à l’aide d’une foreuse des trous à des endroits bien spécifiques, avec un espacement à respecter entre chacun d’entre eux.
  2. Il faut procéder ensuite au remplissage des trous en explosifs. Certains trous peuvent être plus ou moins chargés en explosif en fonction de la dureté du sol. Il est possible que la roche soit plus friable à certains endroits d’où l’importance qu’il y ait plus ou moins d’énergie lors de l’extraction de la roche.
  3. Un raccordement électrique est effectué entre chaque charge explosive, une mise en sécurité des lieux est réalisée ainsi que la pose de sismographes dans les environs du tir de mine.

Une fois le tir de mine réalisé, les roches sont extraites à l’aide de chargeurs puis chargées et transférées par dumpers vers l’installation fixe. Les blocs de roche y sont concassés pour obtenir des granulats de différentes granulométries.

Mesures de Sécurité et Conformité

Lors des tirs de mine les carrières doivent respecter un arrêté préfectoral avec des normes plus ou moins différentes pour chacune d’entre elles, en fonction de leur emplacement et de l’environnement voisin.

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La sécurité de nos collaborateurs, mais aussi la vôtre, passe par un matériel conforme et adapté aux contraintes de nos métiers. Nous avons par exemple acquis à cet effet des foreuses parmi les plus performantes du marché. D’autre part, l’apparition des drones dans le secteur du forage-minage réduit de beaucoup les risques d’accident et étend fortement notre potentiel d’action.

Notre géomètre télé-pilote est ainsi en mesure de procéder à des relevés précis sur des zones inaccessibles ou dangereuses. Si nos implantations par géomètres des tirs sont déjà le résultat d’une longue analyse détaillée, nous ne relâchons ensuite pas nos efforts.

Nos foreurs qualifiés respectent ainsi à la lettre le plan de forage. Ils sont aidés dans leur tâche par des machines ultra performantes de haute précision. Et pour assurer l’exactitude et la conformité de chaque puits, nous procédons à des contrôles systématiques de chaque forage.

Il parait important de rappeler avant tout que nos artificiers sont évidemment qualifiés et ont tous réussi leur CPT (Certificat de préposé au tir). Chacun de nos collaborateurs est d’autre part doté d’un Équipement de Protection Individuel (EPI) pour prévenir tout risque d’accident. Chaque tir de mines fait l’objet d’une attention accrue et d’une sécurité maximale.

Détection des Séismes et Distinctions des Tirs de Carrière

Pour détecter les séismes, des capteurs enregistrent en permanence les plus infimes tremblements du sous-sol. En France, au laboratoire de Détection et Géophysique du CEA, des analystes trient " à la main » parmi les quelque dix mille secousses annuelles les séismes naturels des événements artificiels tirs de carrière ou effondrements miniers. Le LDG a développé un réseau de neurones original pour faire ce tri, à partir de la date de la secousse, des coordonnées de son épicentre et de sa magnitude.

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Les réseaux de neurones sont fréquemment utilisés pour classer des données en différents groupes. Mais leur efficacité s’émousse lorsque les données ne sont pas connues très précisément. C'est le cas des données sismiques. Comment tenir compte de cette imprécision ? L'idée est d'utiliser la logique floue dans le codage des paramètres.

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