L'expression "croiser" possède de multiples significations et applications, allant du domaine militaire à la vie quotidienne. Il est essentiel de comprendre ces différentes facettes pour saisir pleinement son sens.
Le verbe "croiser" peut décrire une action physique de croisement :
Le verbe "croiser" peut également signifier rencontrer ou se trouver sur le chemin de quelqu'un ou quelque chose :
Dans un contexte militaire, "feux croisés" ou "tir croisé" désigne des feux qui partent de différents côtés et sont dirigés vers un même point. MILIT. Feux croisés, tirs qui proviennent de deux emplacements éloignés l'un de l'autre et qui convergent sur le même objectif. Notre vaisseau fut pris sous les feux croisés de l'ennemi.
La trajectoire de la balle croise deux fois la visée optique. La DRO correspond à une portée telle que la balle ne monte jamais à plus de 4 cm au-dessus de la ligne de visée de l'arme.
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Savoir bien tirer, c’est avant tout savoir régler son arme correctement. Au-delà de l’aspect sécuritaire, un mauvais réglage impactera la précision de votre tir. Veillez à effectuer vos réglages dans un endroit bien éclairé et à ce qu’il n’y ait pas trop de vent. La température extérieure joue également un rôle important. Évitez de régler votre carabine lorsqu’il fait trop chaud (au-dessus de 38°). Assurez-vous que votre chargeur est bien positionné et correctement rempli. Si vous ajoutez des accessoires (lunette optique, point rouge, modérateur de son), le réglage de votre carabine sera également différent. Le réglage doit obligatoirement se faire sur tir appuyer. Ne placez jamais la carabine en appui sur le canon, mais toujours sur la longuesse. Avant de procéder aux tirs de réglage, tirez une cartouche afin de dégraisser et de “flamber” le canon. Si vous utilisez une lunette de tir, veillez à ce qu’elle soit réglée correctement. Tournez ensuite le bouton de réglage en dérive situé sur le côté de la lunette dans le sens des aiguilles d’une montre pour déporter le tir vers la droite (visser pour aller à droite, dévisser pour aller à gauche). Tirez 3 balles en visant le centre de la cible. Après les 3 tirs, il faut déterminer le point d’impact moyen afin de déterminer les corrections à apporter.
Si vous effectuez des tirs longue distance (100 m et plus) les autres balles ne doivent être tirées que pour achever un animal qui n’aurait pas été tué, mais blessé au premier tir.
Les données de l'étude reposent sur l'observation de personnes. Méthodes d’analyse de base des résultats d’une étude quantitative : le tri à plat est un calcul de pourcentage effectué question par question, le tri croisé est un calcul de pourcentage effectué en croisant plusieurs variables (par exemple, l’âge et la fidélité).
Ni l'un ni l'autre. Ça conditionne une manière de s'équiper, d'agir sur le terrain, de se déplacer, de faire usage du feu dans certains milieux, donc ça impacte potentiellement la structure des sections de combat, des compagnies, des régiments... "La section tire à telle distance, il faut tant d'hommes, tant de volume de feu, donc tel véhicule pour les transporter". L'inconvénient c'est que cela nous empêche de réinventer quoi que ce soit puisqu'on applique des routines concernant des matériels spécifiques et des façons de s'en servir spécifiques elles aussi. Si tu penses par exemple que le choix d'une AR15 est étranger à ce renouveau de l'ISTC, et bien c'est une erreur parce que c'est juste flagrant.
La question étant: le jour où les USA passent à autre chose, on fait quoi? On suit? On garde cette solution? On opte pour un truc entre-deux? Je pense à des armes à feu spécifiques à certains rôles, mais pas uniquement. Exemple-type, le FAMAS Félin. Jusqu'à présent on avait toujours été des électrons libres sur le plan de l'usage des matériels. Parfois sans succès, mais parfois avec beaucoup de pertinence. Le terme de "fusil anti-matériel" par exemple, ça n'a rien d'américain ni même d'anglais, puisque le mot "materiel" n'existe pas en anglais, on dit "material" qui n'a pas exactement la même signification. Le concept existait déjà depuis belle lurette avant l'apparition du Hecate II ou FR 12.7 chez nous, qui a popularisé le terme, sanctuarisé par la manière de s'en servir en ex-Yougo, issue d'un besoin avéré sur le terrain (taper aussi bien les snipers embusqués dans les immeubles en béton et utilisant des boucliers humains, qu'arrêter des véhicules même blindés en détruisant les parties vitales) qui a mené à une inflexion doctrinale sur l'emploi opérationnel du 12.7 chez nous, alors que précédemment ce genre d'armes n'était qu'un outil dans la boite de certaines unités spécifiques.
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Les chinois sont en train de revenir de leur volonté d'avoir introduit un bullpup en guise de FA, et aussi sur leur volonté d'avoir collé des lance-grenades semi-autos dans toutes les sections, par exemple. Chez nous, depuis la mort de l'industrie du petit calibre, on se contente d'adopter ou subir les effets de mode. Avec des drames parfois comme le passage lentissime de la M193 à la M855, obligatoire pour être au diapason de l'OTAN et pour pallier aux insuffisances perçues de la 5.56... qui finalement n'aura abouti qu'avec le HK416. Heureusement les armes sont des objets versatiles dont l'emploi n'est pas engoncé dans des carcans.
Si tu veux profiter d'un gros calibre full power sans te démonter l'épaule, il n'y a pas trente-six solutions: il faut que ta position te permette d'absorber le recul, et je ne connais que deux positions qui le permettent: debout et à genou (ou assis en tailleur, mais à partir d'un certain calibre, c'est un coup à finir couché sur le dos !) Et si vraiment tu veux te faire mal: table, support avant et main gauche sous la crosse. Là, tu encaisses vraiment tout le recul dans l'épaule, sans aucun filtre... J'évite au maximum !
C'est comme ça que je préfère tirer : en mode "économique", c'est à dire un meilleur rapport sensations / prix (en 3 cartouches, tu engranges le plaisir de 10). Blague à part, on s'y fait très bien ! Mais je pense qu'il y a une question de morphologie : les muscles paraissent bien mieux encaisser les coups que le lard, qui vire aisément au bleu. Et les muscles ça coûte pas cher (moins bouffer, travailler plus, et manuellement ; triple économie).
A genou c'est pas mal non plus, mais en gros calibre il vaut mieux s'appuyer contre un poteau sinon on est déséquilibré par le recul (sur le côté, le poteau, surtout pas derrière !)
Ton épaule doit pouvoir encaisser le recul sans être calée par le bloc constituant le corps. Ensuite comme il t'est dit plus haut, bien positionner la crosse dans le creux de l'épaule et la serrer (sans crisper bien entendu). Comme tout, la position ça se travaille aussi.
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La position couché n'est pas confortable pour débuter, et sans bretelle digne de ce nom (M1907, Kerr Nobuckl ou M1923), on n'est pas aussi stable que assis. Mais c'est la seule position autorisée au TAR en senior 1 et 2 pour les 810, 811, 812, 815 et 816. Les seniors 3 ont droit au tir assis, mais sans contact du buste avec la table (si l'arbitre fait correctement son boulot...)
La position la plus stable, c'est assis, sur appuis et les bras croisés encadrant la crosse, la main faible soutenant celle-ci au niveau de l'aisselle:
Toutefois, certains tireurs habitués à la compétition se sentent tout aussi stables couchés avec bipied. Mais pour les vieillards affublés de cervicales esquintées, la position couchée devient exclue (personnellement, couché je n'en tire que 3 ; et encore, la troisième en serrant les dents, ce qui n'est pas optimal pour la précision).
En ancien tir militaire, contrairement au TAR la position "de précision" c'était couché, appui avant sur le sac à dos. Avec le conseil de placer la main entre le sac et le fût pour synchroniser les sursauts provoqués par les battements de coeur, mais ça j'y croyais guère et visiblement c'était du bidon... Ou à genou, s'il faut pouvoir gicler rapidement.
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