L'univers du matériel tactique et survivaliste offre une large gamme d'options, allant des lampes tactiques aux vêtements techniques, en passant par le matériel de couchage OPS et les porte-plaques. Si vous débutez, il est important de bien choisir votre équipement pour éviter les investissements inutiles.
Cet article vous présente une sélection de matériel tactique et de techniques de chasse au coyote de nuit, basée sur l'expérience de professionnels et adaptée aux tireurs sportifs et aux airsofteurs. L'accent est mis sur la qualité, le prix et l'efficacité sur le terrain.
Certains équipements se distinguent par leur conception pragmatique et leur excellent rapport qualité/prix, particulièrement adaptés aux professionnels de la sécurité et aux tireurs expérimentés.
La matraque télescopique ESP en métal est un outil de défense fiable, disponible en vente libre pour les personnes majeures (cat. D). Elle se caractérise par :
Elle est disponible en 3 tailles :
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Un holster en Kydex est un accessoire de base pour les professionnels utilisant des armes. Le Kydex offre de nombreux avantages :
Le porte-chargeur pistolet Templar Gear est une alternative économique au TACO pouch de HSGI. Il est fabriqué en Cordura, un matériau solide et ergonomique, et utilise un système de rétention par shock cord. Il est compatible MOLLE et ceinture, et peut accueillir une lampe, une matraque télescopique et n'importe quel chargeur d'arme de poing. Il est léger et silencieux, idéal pour les tireurs et les professionnels.
La version pour chargeur de fusil d'assaut est disponible en 3 modèles :
Ceinturon agréable, car slim et discret. Parfait en base de première ligne d'équipement. Ceinture de serrage très simple sans gadget de boucle cobra ou autre qui ajoute du poids inutile. Le centurion PT5 se compose d'un manchon de ceinture minimaliste à profil bas et d'une sous-ceinture. Le manchon peut être placé sur n'importe quel type de ceinture de service d'une largeur maximale de 50 mm. Son extérieur est en Cordura laser cut traité IRR et est entièrement compatible MOLLE, tandis que l'intérieur est composé de "crochets" velcro.
Chest rig minimaliste et léger. Ce chest rig a été conçu pour les personnes qui passent beaucoup de temps au stand de tir, les instructeurs, passionnés de tir et tireurs sportifs de TSV (Tir Sportif de Vitesse). La plate-forme peut accueillir une charge de base de 4 chargeurs AR15/M4, des munitions supplémentaires (jusqu'à 4 chargeurs, un multitool une lampe de poche et tout autre équipement dont vous pourriez avoir besoin pour une séance d'entraînement avancée et sérieuse. Vraiment bien conçu, pas bien cher, et amplement suffisant ! Fabriqué en véritable Cordura 500 deniers. La poche Kangourou est amovible.
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Grosse capacité d'emport pour usage militaire/airsoft. Beaucoup mois low-profile que le Training mini rig, Le Guardian Chest rig est plus adapté aux longues patrouilles dans la verte en privilégiant un gros emport en matos. Le coloris vert Olive de chez Helikon passe très bien. L'emport est de 6 chargeurs AR15 dans les 3 poches frontales + 2 chargeurs en insert fermé bungee (silencieux et plus rapide à la recharge). 8 chargeurs de FA, c'est déjà beaucoup ! 2 poches multiusages viennent compléter le tout. Un bon harnais léger et solide fabriqué en véritable Cordura 500 deniers. Insert porte chargeur pistolet et PA inclu. Et toujours un bon prix pour du matos pro.
Un porte plaque orienté combat avec un maximum de passants MOLLE pour votre équipement. En MOLLE laser cut, plus léger, moins de couture. C'est la nouvelle génération. Fabriqué en solide Cordura 500D haute densité.
Avec cette version low-profile, l'accent est mis sur le gilet pare-balle (en l'occurrence 2 plaques balistiques). Conçu avant tout comme un gilet pare-balle, il dispose quand même de pochettes discrètes pour y glisser du matos. La priorité ici n'est pas de faire la guerre, mais de porter une protection balistique (les deux plaques à niveau IV à acheter séparément) de façon discrète sans pour autant négliger un minimum d'emport de matos (pansement compressif, garrot tourniquet, etc.). Le velcro en façade permet aussi d'y attacher d'autres pochettes légères si besoin. Sur ce modèle, on trouve deux petites poches latérales et une petite poche admin niveau torse.
Pour la chasse de nuit, un minimum de matériel est requis. Voici une sélection d'équipements essentiels :
Les gants Mechanix Original sont une valeur sûre pour leur polyvalence, leur confort, leur protection et leur excellente dextérité. Ils peuvent être utilisés pour diverses activités, du jardinage à la pratique du tir.
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La paire de lunettes de tir SwissEye Raptor offre un rapport qualité/prix remarquable. Elles sont normées Mil-Spec et équipent bon nombre d'unités allemandes. Elles sont livrées avec 3 écrans :
Protéger votre audition est essentiel. Ces bouchons sont d'excellente qualité, et leur réputation n'est plus à faire. Une valeur sûre, très abordable, sans électronique (la taille M convient à la majorité des personnes).
Cette sangle pour AR15/M4/AK/etc. est SIMPLE, hyper robuste et pas hors de prix comme la plupart des autres produits. Pas besoin de rembourrage ou autre tendeur élastique, c'est du gadget inutile qui alourdi l'ensemble et le rend moins solide. Encore plus vrai si vous portez un porte-plaque ou chest rig. Le coloris noir, classique, passe très bien avec tous les milieux, y compris au stand de tir. La bouche ITW permet de se libérer de l'arme plus facilement. Super matos qui ne m'a jamais déçu.
Tapis de tir bien pensé pour le pas de tir, confortable, solide et compact une fois roulé.
Lors du transport, l'arme DOIT être rendu inutilisable. Un verrou de pontet est une réponse à cette obligation. Préférence pour les modèles à code, cela évite de multiplier les clés ou de les perdre!
Un bon entretient est essentiel, si vous voulez continuer de sortir votre arme au stand le plus longtemps possible. Le matériel simple fait très bien le job! Parmi les essentiels:
Fait le boulot sans se ruiner : valeur sûre Batterie de 50000 h d'autonomie et livré avec un montage haut et bas. Il y a évidemment mieux (et nettement plus cher). Très bon rapport qualité/prix avec les produits Vortex Optics.
Robuste et avec réticule lumineux Lunette Vortex Crossfire II 1-4x24 Rét. V-Brite MOA Grossissement jusqu'à 4x, ce qui amplement suffisant (à 400 m, vous voyez comme à 100 m et à 100 m, vous voyez comme à 25 m). Avantage aussi de cette lunette : elle est compacte. Le réticule lumineux est un avantage certain en tir de nuit/basse visibilité (de nuit, on arrive souvent à voir l'objectif, mais pas les organes de visée).
Lorsqu'on doit embarquer du matériel, avoir LE bon contenant apporte du confort, mais aussi de la réactivité. L'ergonomie est importante, surtout lorsqu'on agit sous stress. Les modèles ci-dessous sont excellentes et moins chères que les marques phares de la catégorie.
Très bonne poche de décharge légère et robuste en Cordura 500D. Cette poche est HYPER polyvalente : chargeurs vides, matos médical, cueillette des champignons, bouteille d'eau, gourde, etc. Une fois repliée sur elle-même, elle se fait oublier.
Matériel tactique pro avec un excellent rapport qualité / prix Ceinture tactique, porte plaque, pochette médicale, dump pouch, pochettes EDC, sac à dos tactique, pochette pour IFAK, chest rig, porte chargeur... Tasmanian Tiger est une excellente marque de matos tactique de qualité pro et à prix attractif. Les matériaux sont de qualité (Cordura 700, zip YKK, etc.), les coloris sont tops et assez low-pro (très peu de camouflage, juste du tan, noir, coyote, kaki, gris).
Tactique, low-pro, qualité pro, abordable Vestes, ponchos, sac à bandoulières, pantalons cargo, gant tactique, sacs à dos, etc. Helikon Tex se démarque par une large gamme "homme gris" de matériel tactique. C'est-à-dire de l'équipement d'apparence civile, mais bien conçu d'un point de vue tactique (nombreuses poches, accès rapides, pas de restriction de mouvements, velcro, etc. Définitivement, une marque qui vaut le coup d'œil et que je recommande. Je possède quelques trucs de chez Helikon-Tex et j'en suis très satisfait. Entre autre, le poncho "US modèle" est super pour le prix (toile renforcée, petit, léger).
Tactique, low-pro, qualité pro, abordable. Petite pochette médicale disponible en plusieurs coloris.
Le choix d'une lampe tactique pour la chasse de nuit doit privilégier la simplicité et la fiabilité. Les modèles les plus efficaces sont ceux qui offrent une activation rapide et intuitive : on appuie sur le contacteur arrière, il y a de la lumière, on relâche, plus de lumière.
Il faut éviter les réglages complexes sur le commutateur, car ils peuvent entraîner des erreurs sous stress. Les gadgets tels que les stroboscopes et les multiples modes d'éclairage sont souvent inutiles dans un contexte tactique. Il est important de distinguer une lampe tactique à vocation combat d'une lampe d'EDC (Every Day Carry).
La lampe doit fonctionner avec des batteries fiables (piles alcalines, lithium, CR123 ou piles rechargeables). Les systèmes de rechargement sur USB sont à éviter, car ils représentent un point de défaillance potentiel. La course aux lumens promue par le marketing est également à relativiser : un éclairage de 200 lumens est souvent suffisant, et un excès de lumens peut provoquer un "backflash" (retour de flash lumineux vers l'utilisateur).
Il faut également tenir compte de la puissance de la lampe et de son impact sur la vision de l'utilisateur. Une lampe trop puissante peut provoquer un éblouissement par "effet rebond" de la lumière.
Cette lampe est en aluminium haute résistance. Elle fonctionne avec 2 piles CR123A. Parce que dans la vraie vie et sous stress, avoir plusieurs modes, c'est autant de chances de se tromper. De même, trop de lumens implique un effet rebond sur les murs qui est suffisant pour bien vous éblouir également. 600 lumens est amplement suffisant.
Voici des modèles quasi similaires, toujours de la marque Surefire : G2X : Corp en ...
Le coyote est un canidé originaire d'Amérique du Nord, dont l'aire de répartition est en expansion. Contrairement à d'autres espèces, il est capable de survivre dans des régions urbanisées. Il est un chasseur solitaire qui se nourrit de tout ce qu'il peut capturer, mais il peut aussi se nourrir de charognes, d'insectes ou de fruits. Essentiellement nocturnes, les adultes se déplacent beaucoup, chassant plus volontiers à l'aube ou à la tombée de la nuit.
Leur non-spécialisation au cours des âges a permis aux coyotes de coloniser de nouveaux espaces et de s'adapter à toutes sortes d'habitats et de situations nouvelles. Ainsi, ils sont chasseurs, mais ils peuvent survivre en se nourrissant de charognes, d'insectes ou de fruits. À l'origine habitant probablement les Grandes Plaines, le sud-ouest des États-Unis et le Mexique, les coyotes ont considérablement élargi leur habitat qui, bien qu'exclusivement américain, comprend aujourd'hui aussi les déserts, les montagnes, les forêts et la périphérie des grandes villes.
Lorsqu'il entend une proie ou qu'il la repère de loin grâce à sa vue perçante, le coyote s'en approche sans bruit, face au vent, la queue basse, à pas lents entrecoupés de pauses. Arrivé à 2 mètres de sa victime, il bondit sur elle et la mord au cou. Pour l'achever, il la maintient dans sa gueule et la secoue violemment. La mort est rapide. Lorsque les coyotes vivent à plusieurs, ils choisissent des proies plus grosses comme les cerfs, les wapitis et autres ongulés. Ils courent autour du troupeau. Quand les coyotes chassent à deux, ils obligent l'isolé à courir en cercle, se relayant pour le fatiguer. Cette technique est employée avec le caribou.
En Alaska et dans plusieurs provinces canadiennes, où ils sont arrivés en suivant les chercheurs d'or au milieu du xixe siècle, les coyotes ont appris à affronter le froid rigoureux de l'hiver. Dans ces régions, les animaux doivent pouvoir vivre et se nourrir lorsque la température est de - 10 °C. L'épaisse fourrure des coyotes du Grand Nord leur recouvre tout le corps et possède le même pouvoir isolant que celle du loup gris. Les poils de garde atteignent 11 cm de long contre 5 cm chez les animaux vivant sous un climat plus chaud. Mais le coyote court mal dans la neige épaisse. De toute façon, lièvres et lapins ne sortent pas de leur terrier lorsque la température extérieure est trop basse, et les marmottes hibernent. Le coyote ne survivrait pas à l'hiver s'il ne se rabattait sur les animaux morts. Toutefois, si les loups arrivent, il doit céder la place. Il enterre ou cache parfois des restes pour y revenir plus tard. Son meilleur allié est le froid, qui achève les animaux malades ou affaiblis, souvent en queue des troupeaux de grands herbivores. Ainsi, l'hiver, il se déplace donc à la suite de ces derniers, dévorant les ongulés morts. Guettant la moindre défaillance, il n'hésite pas à donner le « coup de grâce » au wapiti ou au caribou, épuisés et incapables de se défendre.
À mi-chemin entre le renard, solitaire, et le loup, qui vit en meutes organisées, le coyote est un animal relativement sociable. Dans les régions où la densité en coyotes est assez faible, certains animaux vivent en solitaires. Dans les régions où les coyotes sont nombreux et la nourriture abondante, de petits groupes se constituent, comprenant 5 ou 6 individus, c'est-à-dire les parents accompagnés des jeunes de l'année précédente. Ces groupes familiaux sont nettement hiérarchisés, les animaux les plus âgés étant dominants et conduisant le reste de la troupe. Ce type d'association apparaît aussi lorsque les petits rongeurs se raréfient.
Tout le corps du coyote lui sert à se faire comprendre. Retrousser les babines, baisser ou relever la queue, plaquer ou dresser les oreilles, hérisser le poil sont autant de signaux. Les expressions faciales sont encore renforcées par les taches noires du pelage : lèvres bordées de poils blancs, tour des yeux et pointe des oreilles. Un coyote dominant ouvre grand les yeux. Un coyote en colère aplatit les oreilles. L'agressivité est indiquée par les oreilles droites, les épaules remontées, le poil du dos hérissé, les babines retroussées, la queue légèrement relevée.
La saison des amours se prolonge de janvier à mars, mais débute plus tôt dans le Nord que dans le Sud. Plus de 90 % des femelles âgées d'au moins 20 mois entrent en chaleur. Environ 60 % des femelles de 10 mois attendent la fin de février, si les conditions climatiques sont favorables. Les mâles sont attirés très tôt par l'odeur des hormones présentes dans l'urine des femelles en chaleur. Leur cour est assidue pendant plusieurs semaines, car la période précédant la fécondation (pré-œstrus) dure de 2 à 3 mois. Souvent, plusieurs mâles s'intéressent à la même femelle et la suivent sans se battre. Au moment de l'œstrus, qui dure 10 jours, la femelle choisit son futur partenaire et vient lui donner quelques coups de museau. Comme les autres canidés, les coyotes peuvent demeurer accouplés plus de 25 minutes. Le couple délimite un nouveau territoire, choisit et nettoie un ancien terrier de blaireau, de marmotte ou de renard, ou décide de creuser une nouvelle tanière. Pendant la gestation, qui dure 2 mois environ (en moyenne 63 jours), les deux partenaires chassent ensemble et dorment côte à côte. Quand la mise-bas approche, le mâle se débrouille seul pour assurer la pitance quotidienne et il apporte de la nourriture à sa compagne. Celle-ci aménage le terrier en y déposant des feuilles, des herbes ou des poils arrachés de son ventre. Une portée comprend entre 2 et 12 petits (en moyenne 4). Les deux parents s'occupent d'eux. Ainsi, le père aide à la toilette et à l'alimentation des petits après qu'ils ont été sevrés. Il garde l'entrée du terrier. Pendant les dix premiers jours, les petits tètent toutes les 2 heures environ. Leurs yeux s'ouvrent vers le dixième jour. Les premières dents apparaissent vers le douzième jour. Ils marchent vers 3 semaines et commencent dès lors à sortir de la tanière, surveillés par les parents, pour explorer leur environnement. Ils courent avant d'avoir 6 semaines. Ils sont généralement sevrés à l'âge de 1 mois, mais reçoivent en relai de la viande régurgitée par leurs deux parents. Généralement, les jeunes mâles s'émancipent et quittent leur groupe familial entre 6 et 9 mois.
Le coyote est beaucoup plus petit que le loup. Sa taille est toutefois variable en fonction des régions, entre 75 cm et 1 m (queue comprise), de même que son poids, entre 7 et 21 kg. Le pelage est plus court chez les coyotes du Mexique que chez ceux des prairies des Grandes Plaines et du Grand Nord. Il se compose d'un duvet (5 cm maximum) et de poils de garde (11 cm maximum). La mue a lieu une fois l'an, en été dans le Nord, le nouveau poil plus court remplaçant peu à peu l'ancien. La couleur du dos et des flancs va du gris au jaune terne. Le pelage du dos et les poils de la queue sont frangés de noir. La gorge est blanche, alors que la poitrine et le ventre sont plutôt gris pâle. L'arrière des oreilles est roussâtre et le museau grisâtre. Le coyote peut faire des bonds de 2 m et maintenir une vitesse de croisière de 40 à 50 km/h ; sur de courts trajets, ses pointes peuvent atteindre 65 km/h. Les coyotes peuvent se déplacer sur de grandes distances. Excellent nageur, le coyote à la poursuite d'une proie n'hésite pas à se jeter à l'eau. Outre ses proies habituelles, mustélidés, grenouilles, tritons, serpents, poissons, écrevisses peuvent figurer à son menu. Il est sans doute le canidé possédant les sens les plus développés. Son répertoire vocal est varié, mais ses appels les plus caractéristiques s'entendent à la tombée de la nuit, au lever du jour ou pendant la nuit.
Chez l'adulte, la largeur de l'empreinte du pied antérieur est de 6 cm, sa longueur est de 7 cm. Les empreintes du pied postérieur sont légèrement plus petites. Selon l'allure de l'animal, la distance entre deux séries d'empreintes est de 30 à 40 cm. Elles servent à l'animal pour marquer son territoire ou pour déposer son odeur en différents endroits. Elle est noire et mesure environ 25 mm. Le sens olfactif est très développé. De taille intermédiaire entre celles du loup et du renard, elles mesurent de 5 à 7 cm. Peu nombreuses, elles sont plantées sur le museau à proximité de la truffe et jouent un rôle dans la réception et la transmission des signaux tactiles, notamment chez les jeunes nourris par les parents. Elles sont plus étroites et moins robustes que celles du loup. Les canines sont plus petites, mais plus longues.
Lorsque les premiers colons européens prennent pied sur le sol nord-américain, le coyote ne jouit pas d'une aussi vaste répartition. Il est vraisemblablement absent du sud du Mexique, de l'Alaska et d'une grande partie du Canada, et n'existe pas en Amérique centrale. Il n'habite probablement que le centre et le nord du Mexique, le sud des États-Unis et les Grandes Plaines du centre et de l'ouest des États-Unis et du Canada. La répartition du coyote au milieu du xixe siècle est bien connue : l'espèce se cantonne du fleuve Mississippi aux montagnes de la sierra Nevada, avec pour limites, au nord, la province canadienne de l'Alberta et, au sud, le Mexique. Le coyote est, à l'époque, complètement absent des États bordant le golfe du Mexique (Louisiane, Mississippi, Géorgie, Floride...), mais, ailleurs, ses populations sont importantes. Dès 1850, les coyotes pénètrent dans l'Illinois, le Michigan, le nord de la Californie et dans le Yucatan, au Mexique. De même, ils se dirigent vers le nord, suivant la trace des chercheurs d'or lors des années 1850-1860, se nourrissant des cadavres de leurs chevaux abandonnés sur les pistes. Dès 1950, les coyotes occupent la plus grande partie du Yukon et de l'Alaska, jusqu'à Point Barrow. À la fin des années 1960, ils investissent le sud-est (Tennessee, Mississippi, Louisiane). C'est vers la même époque que ce canidé est volontairement introduit en Géorgie et en Floride comme gibier. Aujourd'hui, il est présent dans tous les États américains à l'exception d'Hawaii. Suivant l'expansion humaine, le coyote s'est aussi étendu vers le sud, occupant d'abord le sud du Mexique puis toute l'Amérique centrale. Cette extension de l'aire de répartition du coyote, l'une des rares espèces sauvages à ne pas être menacée par les activités humaines, est unique dans l'histoire des mammifères modernes.
Aux États-Unis, des compétitions de chasse au coyote sont organisées, souvent controversées pour leur cruauté. Les participants s'affrontent pour tuer le plus grand nombre et le plus gros coyote, en utilisant des équipements avancés tels que des lunettes de tir à vision nocturne, des dispositifs d'appel électroniques et des chiens de chasse.
Événement | Lieu | Objectif | Récompenses |
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Concours des Catskills | Comté de Sullivan, État de New York | Tuer le plus gros coyote | Prix en espèces |
En France, le calibre 17 HMR est de plus en plus utilisé pour la chasse des petits nuisibles. Il est précis et efficace pour le ragondin, la corneille et la pie. Le calibre 222 RM est également utilisé pour le renard et pour les distances supérieures à 100 mètres.
Les techniques de chasse varient en fonction du terrain et des réglementations locales. L'approche et l'affût sont souvent utilisés, en recherchant les prairies fraîchement coupées ou les cultures récoltées avec des indices de présence.
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