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La Corée du Sud est reconnue mondialement pour son excellence dans le domaine du tir sportif, notamment au tir à l'arc. Cette domination est le fruit d'une longue histoire, d'investissements stratégiques et d'une culture de compétition intense.

L'Histoire du Tir à l'Arc en Corée du Sud

En 1981, Séoul a été désignée pour accueillir les Jeux olympiques de 1988. Les autorités politiques ont misé sur le tir à l’arc pour briller à domicile. Dès lors, tous les élèves du pays ont été invités à pratiquer cette discipline de précision et de concentration, apparue aux JO de 1900 à 1920, puis réintroduite en 1972 à Munich. Ce pays de l’Asie de l’Est peut alors compter sur la firme automobile Hyundai en tant que sponsor, qui finance aussi les épreuves de Coupe du monde.

Depuis les Jeux de Sydney en 2000, la Corée du Sud a décidé de concentrer ses moyens sur quelques sports pour briller aux JO, et le tir à l’arc fait partie de cette stratégie. Les jeunes sont détectés très tôt et peuvent être entraînés de façon professionnelle dès l’âge de 10 ans. À cet âge-là, ils sont capables de tirer de 300 à 600 flèches par jour, jusqu’à 1 000 avant les compétitions. En 2000 à Sydney et en 2004 à Athènes, tous les athlètes titrés ont été entraînés par des techniciens sud-coréens.

La Domination Olympique et les Athlètes d'Exception

La Corée du Sud est la nation la plus titrée en tir à l’arc aux JO, avec 43 podiums et 27 médailles d’or. Les archers médaillés olympiques sud-coréens perçoivent une prime à vie, distribuée chaque mois.

À Paris, la Corée du Sud sera représentée par six personnes, trois femmes et trois hommes. Lim Si-hyeon a été promue leadeuse de l’équipe féminine et emmènera des nouvelles recrues Jeon Hunyoung et Nam Suhyeon. Les Coréennes ont remporté tous les titres olympiques par équipe depuis l’introduction de l’épreuve à Séoul. L’équipe masculine se présentera également à Paris comme grande favorite pour une troisième médaille d’or olympique d’affilée.

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Cependant, cette domination a un revers. La concurrence en Corée du Sud est si intense que même les meilleurs athlètes ne sont pas assurés d’une place aux JO. Un exemple frappant est celui d'An San, triple championne olympique de Tokyo en 2021, qui n’est pas parvenue à se faire une place au sein de la délégation sud-coréenne lors d'épreuves de sélection. L'archère de 23 ans « a échoué à rejoindre l'équipe nationale cette année, parce qu'elle n'est pas parvenue à finir dans le top 16 », avait rapporté le média sud-coréen STN en mars dernier. Au total, 24 athlètes sud-coréennes concouraient. « Cela permet de rappeler que remporter une compétition à domicile n'est pas forcément plus facile que de remporter une compétition internationale », ajoutait STN.

Kim Ye-ji : Nouvelle Star du Tir Sportif

Les Jeux olympiques de Paris 2024 ont révélé une nouvelle figure du tir sportif sud-coréen : Kim Ye-ji. L'athlète sud-coréenne de 31 ans, parée d'argent sur le tir au pistolet à 10 m dimanche, fascine les internautes pour son charisme lors de ses passages.

Pistolet en main, lunettes de précisions vissées sur le nez, casquette à l'envers et cheveux plaqués en dessous, l'athlète est déroutante sur le pas de tir. Elle s'élancera en grande favorite de l'épreuve de tir au pistolet à 25 mètres, dont les qualifications débutent ce vendredi dès 9 heures.

En quelques jours, ils ont conquis le cœur des spectateurs et donc des réseaux sociaux, en couronnant notamment la tireuse sud-coréenne Kim Yeji, 31 ans et qui a remporté la médaille d'argent de l'épreuve féminine de pistolet à air comprimé de 10 mètres dimanche dernier, comme la sportive la plus badass de ces JO de Paris 2024.

Sur ses cheveux longs noués en queue de cheval, elle portait une casquette blanche et un anorak Fila noir zippé jusqu'au cou (tous les deux brodés du drapeau de la Corée du Sud), avec un pantalon de survêtement noir et des chaussures de tir aux lacets rouges. Ses lunettes de tir à monture métallique et dotées de verres rabattables, étaient assorties aux bagues en argent qu'elle portaient aux doigts et à ses piercings aux oreilles. Autre détail fort de cette tenue : un petit animal en peluche en forme d'éléphant pendait à la ceinture de Kim Yeji qui, d'après la presse, appartient à la fille de cinq ans de la tireuse.

Durant son épreuve, Kim Yeji semblait être tout droit sortie d'un récit de fiction cyberpunk tout en conservant une tenue personnalisée qui lui donnait une allure à la fois ferme et déterminée mais redoutablement cool. Dans cette vidéo, la sportive a les cheveux lâchés sous une casquette noire à l'envers et est vêtue d'un anorak Fila assorti, semble être froidement imperturbable alors qu'elle établit un nouveau record du monde dans l'épreuve féminine du pistolet à 25 mètres.

Mais si Kim Yeji est actuellement l'athlète olympique préférée des internautes, elle a été dépassée par sa coéquipière de la République de Corée, Oh Ye Jin, qui a remporté l'or dans l'épreuve féminine du pistolet à air comprimé de 10 mètres.

L'Avenir du Tir Sportif en Corée du Sud

La Corée du Sud continue d'investir dans le tir sportif, comme en témoigne l'organisation des Championnats du monde de para tir à Changwon en 2026. C’est officiel, les Championnats du monde de para tir se tiendront l’an prochain à Changwon, en Corée du Sud, du 3 au 14 septembre 2026. 300 athlètes sont attendus sur place pour cet événement qui offrira des quotas pour les Jeux paralympiques de Los Angeles 2028. La Corée du Sud accueillera les Mondiaux pour la deuxième fois après l’édition 2018 à Cheongju. Il avait aussi accueilli les Championnats du monde de tir de l’ISSF en 2018. « Changwon est l’hôte idéal pour les premiers Championnats du monde du cycle des Jeux de LA2028.

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