Un navire de guerre est un navire qui fait partie d'une force militaire. Il peut s'agir d'un navire de surface, d'un navire à effet de surface ou d'un sous-marin. En droit international, un bâtiment de guerre est considéré comme une portion du territoire de l'État du pavillon.
Un navire de guerre est commandé par un officier de marine ou un officier-marinier, appelé commandant, quel que soit son grade. L'autorité du commandant est entière en toutes circonstances ; il dispose de pouvoirs disciplinaires et d'appréciation sur tout le personnel de son bâtiment. Il assure des responsabilités administratives relatives au personnel, au matériel et aux finances.
Sa responsabilité est de préparer son unité aux missions qu'il peut recevoir, préserver la disponibilité du bâtiment, exécuter les missions qui lui sont confiés et soutenir l'honneur du pavillon, tout en respectant et faisant respecter les lois, les règlements en vigueur et les ordres reçus.
L'effectif, calculé au plus juste, est déterminé par un "plan d'armement", document qui fixe quantitativement et qualitativement les grades, les spécialités et le nombre de personnels de chaque catégorie.
La conduite du navire (navigation et manœuvre) est assurée depuis la passerelle d'où le commandant ou son représentant, l'officier chef du quart, donne les ordres à la barre et aux machines.
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Au début de cette année, la Marine nationale a dû justifier l’emploi de missiles surface-air Aster [15 et 30] pour abattre des drones peu coûteux lancés depuis le Yémen par les rebelles houthis contre le trafic maritime en mer Rouge. Et d’expliquer que le coût à prendre en compte n’était pas forcément celui de la munition utilisée mais celui du navire que celle-ci a permis de protéger. Cependant, et comme l’avait suggéré le général Thierry Burkhard, le chef d’état-major des armées [CEMA] lors d’un colloque à l’Institut Montaigne, une telle approche n’est pas tenable dans la durée. « Si on veut gagner la guerre il va falloir développer des armes d’usure peu chères, en parallèle des armes de haute technologie qui permettent d’emporter la décision », avait-il expliqué, selon des propos rapportés par l’AFP.
En outre, pour ses sous-marins nucléaires, la Marine nationale a exprimé le besoin de remplacer le missile antinavire à changement de milieu SM39 à l’horizon 2040.
L’emploi des drones aériens, de surface et sous-marins dans la Marine est un enjeu crucial des années à venir. L’accent est mis sur ces nouvelles capacités endurantes, économes et capables d’opérer dans des environnements hostiles », note d’ailleurs le magazine Cols Bleus, avant de préciser que des « solutions impliquant des drones de combat sont en réflexion ».
Dans cette séquence, le rôle du drone est double car, outre la fourniture des coordonnées de l’objectif compatibles de la précision nécessaire au missile, il assure la transmission d’images de la cible dans son environnement, ce qui facilite son accrochage par l’opérateur au cours du vol missile. Par ailleurs, la mobilité du drone permet de le placer au voisinage de l’axe d’arrivée du missile, apportant au tireur une vue oblique proche de celle qu’il aura avec le retour image de l’autodirecteur.
Un torpilleur était un petit navire de guerre relativement rapide et manœuvrant, chargé de combattre les grosses unités navales de surface en utilisant comme arme principale, la torpille. Aujourd'hui disparu car il était trop spécialisé et devenait dépassé.
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Au cours du XIXe siècle, l'apparition de la propulsion à vapeur, puis de la cuirasse fit évoluer progressivement, les navire de ligne en cuirassés. Ces nouveaux bâtiments déclassaient leurs ancêtres et devinrent la base de la puissance navale. Cependant du fait de la technologie encore balbutiante de l'époque, il souffraient de nombreux défauts. Leur artillerie avait entre autre dut se concentrer sur quelques pièces de gros calibre, seules capables de de percer la protection de leurs homologues, mais ces canons bien que puissants et à grande portée, du fait de leur petit nombre et de leur lenteur de rechargement étaient incapables de combattre de nombreuses cibles petites et rapides.
L'apparition d'armes de faible encombrement capable de détruire un cuirassé en l'attaquant sous sa protection, c’est-à-dire sous l'eau, les torpilles fit alors émerger une nouvelle catégorie de navire de guerre, les bateaux torpilleurs. Ceux-ci plutôt que rechercher un protection contre l'artillerie adverse, s'appuyait sur leur petite taille et leur mobilité, pour s'approcher des plus gros bâtiments ennemis et les couler grâce à la nouvelle arme.
Les premières torpilles utilisées par ces navires furent dites à hampe, l'arme était constituée par une charge d'explosif monté au bout d'une hampe d'environ une quinzaine de mètre sur l'avant du torpilleur. Lorsque que celui-ci arrivait à bonne distance du cuirassé ennemi, la charge était alors immergée pour frapper l'objectif en dessous de la ligne de flottaison. L'explosion sous-marine provoquait alors une telle voie d'eau que le plus gros bâtiment sombrait rapidement. Ce système bien que très rudimentaire, fut employé avec succès en particulier par les sudistes, lors de la guerre de Sécession.
Des variantes avec des torpilles remorquées par un câble, généralement sur un côté du navire furent aussi essayées à la même époque.
L'invention par le croate Lupis-Vuki? et son associé britannique Robert Whitehead, de la première torpille automobile, propulsée par air comprimé, allait rendre le torpilleur autrement plus redoutable. En 1870, leur premier modèle était capable de parcourir plus de neuf cent mètres à six nœuds de vitesse, mais les performances s'améliorèrent progressivement et 1890, les plus gros modèles d'un diamètre de dix huit pouces (457 mm), filaient à 30 nœuds, leur trajectoire étant stabilisée par des gyroscopes et elles embarquaient une charge de 200 livres (90 kg) de fulmicoton.
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Les torpilleurs devaient certes encore s'approcher dangereusement de leur cible, mais ils n'étaient plus obligés d'aller au contact de celle-ci. La première attaque menée par ce type de navire eu lieu en 1877, lorsque les torpilleurs du vice-amiral Stepan Osipovich Makarov, attaquèrent un navire de ligne turc.
Ils devinrent très rapidement une menace mortelle pour les escadres cuirassées, on prit de nombreuses mesures pour contrer leur action. La première fut le montage de pièces de petit calibre mais à tir rapide sur les grosses unités. On renforça la protection des cuirassés contre les torpilles, en développant le cloisonnement des coques et en employant des filets de protection lorsque le navire était à l'ancre.
Au début du XXe siècle, les contre-torpilleurs qui emportaient eux aussi des torpilles, mais du fait de leur taille se révélaient plus endurants et plus marins, reprirent progressivement la mission d'attaque de surface avec des torpilles. L'apparition de moteur de marine à combustion interne, au cours de l'entre-deux-guerres, permit de créer une nouvelle variante du concept de torpilleur.
L'appellation changea en fonction des pays, les britanniques les appelèrent Motorboat, les allemands Schnellboot, les américains Patrolboat, mais la formule restait la même à quelques variations prêt, un canot automobile capable de grandes vitesses, grâce à des moteurs puissants et armé de deux ou quatre tubes lance-torpilles. Plus encore que leurs prédécesseurs ils restaient limités aux opérations côtières du fait de leur petite taille.
Après sa construction, différents types d'essais peuvent alors être effectués. Après les essais officiels à la mer, les visites de sécurité sont prononcées (REAR) avant la revue d'acceptation technique menée par l'EDPI. Ces essais permettent de tester les équipements dans des conditions variées.
Une fois admis au service actif, un navire peut être mis en réserve pour une durée limitée. Cela permet de conserver un navire en bon état, suffisant pour assurer l’entretien courant et permettre un réarmement rapide si besoin.
À la fin de leur durée de service, les bâtiments sont condamnés et peuvent être coulés comme cible de tir, ou être cédés, vendus ou démolis. Les coques vendues en France ou dans l'un de ces pays doivent respecter certaines conditions d'utilisation.
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