Jadis, le tir à l’arc et la lutte traditionnelle n’avaient pas de règle claire et ne se pratiquaient qu’en milieu rural pour se distraire ou bien chasser et se défendre.
La lutte traditionnelle, appelée également “lutte africaine” consiste en une lutte entre deux personnes qui visent à faire tomber l’adversaire par terre. Elle pourrait s’apparenter à la lutte gréco-romaine. Elle se pratique encore beaucoup dans la zone de Toma, Nuna, Koudougou et Reo.
Dans certains pays d’Afrique de l’Ouest elle est accompagnée de musique traditionnelle. Réservée pendant très longtemps aux garçons, la lutte s’est depuis plusieurs années ouverte aux filles jusqu’à 18 ans. La lutte africaine rentre dans les diverses disciplines des Jeux de la Francophonie.
La compétition est ouverte en deux pools qui sont :
Si les conditions d’âge sont remplies, il faut disposer d’un document administratif permettant d’être identifié et payer des frais de participation (1500 francs cfa en 2020). Il est obligatoire de participer à une sélection régionale et être classé parmi les trois meilleurs du classement régional.
La compétition se déroule en individuel par sexe et par catégorie de poids.
POOL JEUNE : garçons et filles
POOL ADULTE : hommes
La pesée est obligatoire pour tous les concurrents qui doivent se présenter aux lieu et heure indiqués en caleçon ou slip, torse et pieds nus pour les hommes. Les femmes sont autorisées à porter un haut (chemisette, tee-shirt).
La durée du combat :
Elle est de deux fois 2 minutes avec une minute de récupération puis deux fois 3 minutes en pool adulte avec 1 minute de récupération.
La victoire est obtenue dans les cas suivants :
A noter : Il n’y a pas de match nul.
Le tir à l’arc à l’origine n’était pas du tout un sport mais une nécessité pour se défendre et aller chasser. Plusieurs ethnies ont gardé l’habitude de se servir d’un arc et de flèches fabriqués par leur soin. Actuellement la chasse se fait plutôt par fusils, donc la tradition du tir à l’arc est restée sur un plan sportif, traditionnel et coutumier. Le sud-ouest est resté très attaché à ce sport, particulièrement les Lobi.
Devenu discipline sportive reconnue à la SNC, le tir à l’arc a dû adopter des règles strictes.
La compétition est ouverte en deux pools qui sont :
Les personnes qui remplissent ces conditions d’âge doivent disposer d’un document administratif permettant l’identification et payer les frais d’inscription (1500 francs cfa en 2020). Il faut également participer à une sélection régionale et être parmi les trois meilleurs au classement.
Les archers seront appréciés sur leur adresse.
Lors de la Semaine nationale de la culture à Bobo-Dioulasso, édition 2024, les épreuves de tir à l’arc se sont déroulées du 29 avril au 2 mai 2024 au plateau de basket-ball du stade Wobi.
Le tireur du Nayala, Lamou Ky, a engrangé au total 13 points sur 60 sur ses deux passages sur la ligne de tir. Il a récolté 6 points à son premier passage et 7 points au second, détrônant ainsi le vainqueur de l’année dernière, Patrice Débé, auteur d’une surprenante contreperformance lors de ses passages sur la ligne de tir.
Dans la catégorie pool jeunes garçons, c’est Houkoune Hien du Sud-Ouest qui a été plus adroit que tous. Il a engrangé 28 points, soit 15 au premier passage et 13 au second. Au niveau de la catégorie pool dames c’est Sib Pahirèna de Gaoua dans le Sud-ouest qui a ravi la vedette à ses concurrentes.
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